Les engagements de la majorité du Conseil régional de Bretagne sur le breton ne seront pas respect

Reportage publié le 13/02/23 20:41 dans Langues de Bretagne par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Les engagements https://bretagne-ma-vie.bzh/
Les débats au Conseil régional de la région sur le breton (182 vues)

Alors que l'inflation pour 2023 serait entre 5 et 6%, que le budget de la région Bretagne augmente de 8%, le budget pour la langue bretonne n'augmentera pas, même si le budget du gallo augmente de 7%. Tous les amendements proposés aujourd'hui lors du premier jour de la session de février du Conseil régional pour améliorer ce budget ont été rejetés.

Breizh a-gleiz, autonomie, écologie, territoires, qui réunit les élu.e.s de l' Union Démocratique Bretonne (UDB) et de Ensemble sur nos Territoires, et des élus du groupe Ecologistes plus un élu de Bretagne Ecologie, avaient déposé plusieurs amendements. Nil Caouissin a présenté ces amendements et a rappelé que le président Loïg Chesnais-Girard avait accepté le plan Marshall pour les langues. Dans son intervention il a parlé «d'enterrement» (du breton).

Stéphanie Stoll du groupe Nous la Bretagne - Ni Breizhiz, Centristes, Démocrates, Progressistes et Européens a aussi présenté deux amendements qui visaient à augmenter le budget de la politique linguistique à 1% du budget de la Région, et à développer une politique pluri-annuelle.

Les points critiques touchent la formation des enseignants qui est très insuffisante pour sauver la langue bretonne mais comme l'a fait remarquer l'association Rouedad ar brezhoneg (voir notre article), de nombreux projets autour du développement du breton vont être impactés. Pour rappel, le plan Marshall pour les langues de Bretagne, signé par la majorité de Loïg Chesnais-Girard, prévoyait de tripler le budget au cours du mandat.


Vos commentaires :
Boned ruz
Vendredi 22 novembre 2024
Selon moi, il y a urgence à :
Accélérer la demande d'autonomie dans la logique de l'appel de Carhaix
Présenter un statut de l'assemblée de Bretagne...incluant la réunification Bretonne.
Inviter les bretons à prendre connaissance de ce travail y participer ( quels sont leurs attentes ) et à se l'approprier
Shunter définitivement les élus régionaux dans la promotion systématique de ce travail, bref les pousser dehors
Inciter l'émergence par ce travail de futurs élus qui souhaiterons porter cet avenir décidé par les Bretons...
Sauf erreur de ma part, il n'y a rien à perdre!

Mall zo warnomp a-benn
Kas war-raok dillo dazont emrenerezh Breizh evel ma'z eo bet kinniget gant galv Karaez
Sevel stadud dael Vreizh a vo merkoù Breizh Istorel ennañ
Pediñ Breizhiz da deuler pled ouzh al labour-se, kemer perzh ennañ ha lâr o soñj
Arlezekaat an dilennidi rannvroel da vat a-zivout ar c'hinnig-se a zo da vrudañ
Kalonekaat tud zo a vefe prest da vont war ar renk da geñver ar votadegoù kentañ a-benn diorren dazont Breizh bet termenet gant an dud.
Ma ne fazian ket n'eus netra da goll!


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Autonomie ou pas, si nos élu(e)s ne sont pas plus motivé(e)s que cela pour soutenir la langue bretonne...

KLG
Vendredi 22 novembre 2024
Je vous rassure, il ne sont pas non plus motivés que çà pour l'autonomie non plus !

Ah une petite indemnité par ci, un petit institut ou comité théodule par là...

Le président du conseil de Rennes incarne à merveille cela, on pourrait l'appeler Thierry IV ou Childebert III, je crois que cela résume parfaitement ce qu'il dégage.


Fabien
Vendredi 22 novembre 2024
A croire que mr Chesnais-Girard a choisi de miser sur le gallo et de sacrifier le breton. Ca coute moins cher. Ca passe inapercu au moment de faire les comptes puisque maintenant c'est a la mode de ne plus parler que de «langues de Bretagne». Et ca sera soutenu par le milieu gallo revanchard et ses tetes pensantes qui haissent la presence du breton en pays gallo.

KLG
Vendredi 22 novembre 2024
Sinon toujours rien de neuf concernant les rapports d'«études d'impact» et les «coopérations» avec le 44.

Vous verrez qu'ils ne lèveront pas le petit doigt en cas de nouveau redécoupage des régions.

La «réunification» c'est juste une arlésienne pour dire qu'ils existent de temps en temps en période de vide électoral et politique. Mais ne surtout : ils ne veulent surtout pas que cela arrive un jour.


Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
La démocratie n’existe pas en France.
LCG. à été élu avec moins de 15 % des inscrits.
Les français et les bretons n’y croient plus .
Tout ce décide dans la haute administration parisienne. La verticalité du pouvoir jacobin tue la démocratie.
Vive la démocratie suisse.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
On apprend que la fumeuse étude d'impact sur la Réunification n'a intéressé aucun cabinet de conseil... Terrain trop glissant ? Questionnement trop inhabituel ? Moyen de gagner encore du temps ?

KLG
Vendredi 22 novembre 2024
Les cabinets de conseil et d'audit font des études d'impact sur des sujets bien plus sulfureux.

Quel cabinet de conseil cracherait sur 130 000 € pour donner des conclusions que beaucoup de personnes pourraient déjà dessiner d''avance ??

Ils ne font RIEN sur ce sujet depuis des décennies. Des voeux entre Noel et le Jour de l'An, et puis c'est tout. Aucune coopérations même dans aucun domaine.


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Une expertise juridique serait plus intéressante. Histoire de démontrer que le CD 44 peut toujours organiser le vote consultatif demandé par la pétition. Et qu'un référendum au sens strict n'est pas possible.

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