Alors que l'inflation pour 2023 serait entre 5 et 6%, que le budget de la région Bretagne augmente de 8%, le budget pour la langue bretonne n'augmentera pas, même si le budget du gallo augmente de 7%. Tous les amendements proposés aujourd'hui lors du premier jour de la session de février du Conseil régional pour améliorer ce budget ont été rejetés.
Breizh a-gleiz, autonomie, écologie, territoires, qui réunit les élu.e.s de l' Union Démocratique Bretonne (UDB) et de Ensemble sur nos Territoires, et des élus du groupe Ecologistes plus un élu de Bretagne Ecologie, avaient déposé plusieurs amendements. Nil Caouissin a présenté ces amendements et a rappelé que le président Loïg Chesnais-Girard avait accepté le plan Marshall pour les langues. Dans son intervention il a parlé «d'enterrement» (du breton).
Stéphanie Stoll du groupe Nous la Bretagne - Ni Breizhiz, Centristes, Démocrates, Progressistes et Européens a aussi présenté deux amendements qui visaient à augmenter le budget de la politique linguistique à 1% du budget de la Région, et à développer une politique pluri-annuelle.
Les points critiques touchent la formation des enseignants qui est très insuffisante pour sauver la langue bretonne mais comme l'a fait remarquer l'association Rouedad ar brezhoneg (voir notre article), de nombreux projets autour du développement du breton vont être impactés. Pour rappel, le plan Marshall pour les langues de Bretagne, signé par la majorité de Loïg Chesnais-Girard, prévoyait de tripler le budget au cours du mandat.
■Mall zo warnomp a-benn
Kas war-raok dillo dazont emrenerezh Breizh evel ma'z eo bet kinniget gant galv Karaez
Sevel stadud dael Vreizh a vo merkoù Breizh Istorel ennañ
Pediñ Breizhiz da deuler pled ouzh al labour-se, kemer perzh ennañ ha lâr o soñj
Arlezekaat an dilennidi rannvroel da vat a-zivout ar c'hinnig-se a zo da vrudañ
Kalonekaat tud zo a vefe prest da vont war ar renk da geñver ar votadegoù kentañ a-benn diorren dazont Breizh bet termenet gant an dud.
Ma ne fazian ket n'eus netra da goll!
Ah une petite indemnité par ci, un petit institut ou comité théodule par là...
Le président du conseil de Rennes incarne à merveille cela, on pourrait l'appeler Thierry IV ou Childebert III, je crois que cela résume parfaitement ce qu'il dégage.
Vous verrez qu'ils ne lèveront pas le petit doigt en cas de nouveau redécoupage des régions.
La «réunification» c'est juste une arlésienne pour dire qu'ils existent de temps en temps en période de vide électoral et politique. Mais ne surtout : ils ne veulent surtout pas que cela arrive un jour.
Quel cabinet de conseil cracherait sur 130 000 € pour donner des conclusions que beaucoup de personnes pourraient déjà dessiner d''avance ??
Ils ne font RIEN sur ce sujet depuis des décennies. Des voeux entre Noel et le Jour de l'An, et puis c'est tout. Aucune coopérations même dans aucun domaine.