Le capitalisme vert : en finir avec la fable du développement durable

Reportage publié le 12/02/23 12:43 dans Politique par Fanny Chauffin pour Kerne Multimedia
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Une initiative citoyenne remarquable
Début de la conférence de Paul Ariès à Séné, février 2023 (100 vues)

Surprenante et impressionnante analyse de Paul Ariès, qui, en plus du sens de la formule, connaît très bien les dossiers de l'énergie, et de la politique environnementale mondiale.

À Séné, lors du forum social organisé par un collectif d'associations, Paul Ariès a pendant une heure dressé un tableau effrayant de la mise en place progressive, avec des termes fleuris, du capitalisme vert : "comment polluer un peu moins pour polluer plus longtemps. Oui, on a bousillé la planète, mais promis, juré, on ne le fera plus". Maintenant nos grandes firmes polluantes disent qu'elles sont écolos, "pas plus écolos que Davos, l'auto électrique, le nucléaire. Un peu de croissance pollue mais beaucoup de croissance dépollue".

Et nous "salauds de pauvres", il faudrait avaler tout ça, continuer à inventer des panneaux entre la terre et la lune, faire pleuvoir des matières sur la terre pour éviter le réchauffement... Ce n'est ni du Jules Verne, ni de la science fiction, tout ce que dit Paul Ariès, est malheureusement vrai...


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Vendredi 3 mai 2024
Autarcie. Tout est équilibre dans la nature - l'espèce humaine étant comprise.
Dans les années 1960-70 le bonheur était dans mon village avec trois petites usines, des fermes autour. l'arrivée d'un collège. Puis peu à peu, usines fermées et le système a périclité.
Migrations vers les villes et leur anonymat Des jeunes se shootent, se suicident. Rien de cela autrefois dans mon village où aucune porte d'entrée n'était fermée sauf le soir. Les femmes occupaient une place importante et respectable à divers niveaux.
Point noir, les salaires des employés, mais l'entraide, la présence de jardins permettaient de cultiver son potager.
Par le train ou les cars, on pouvait parfois s'évader.
L'eau des puits n'était pas polluée
Maintenant on est «raccordé», on paie la piscine - la rivière étant polluée. On paie la banque, internet dans chaque foyer. Le garde-champêtre a disparu...et on ferme ses portes par crainte.

Il s'agit donc aujourd'hui de constater un déséquilibre entre notre manière de vivre et la nature. En particulier pour les habitants éloignés de leur lieu de travail et habitant dans les tours des grandes villes.
Quel souci ? Ils ont des «aides» pour vivre...

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