Paul Anselin a vu les choses en grand ce dimanche pour inaugurer la statue de Jean-Paul II. Une inauguration qui avait été décalée d'une journée pour ne pas coïncider avec la date anniversaire de la loi de séparation de l'église et de l'Etat.
Le maire de la ville, à la tribune a d'abord lancé " votre présence me fait chaud au cour " à l'attention du millier de spectateurs massé devant l'estrade. Devant un public familial, Paul Anselin se justifie sur l'installation de cette statue : " j'ai souhaité cette statue pour rendre hommage à un géant de l'Histoire, défenseur infatigable des Droits de l'Homme et de la Paix dans le monde ". Puis il poursuit, seulement interrompu par les applaudissements d'un public tout acquis à sa cause : " elle est magnifique ", et d'enchaîner " c'est un lieu où soufflera l'esprit de Ploërmel ".
Après avoir salué la présence des représentants de nombreuses religions, Paul Anselin s'est lancé dans une séance de remerciements : Au président Poutine, d'abord, parlant de " la Russie Eternelle, facteur nécessaire à l'équilibre du monde " ; à Gotcha Tchogovadze, ensuite, ancien ambassadeur de Géorgie à Paris, qui a permis la rencontre entre le maire et l'artiste. Enfin Paul Anselin a salué la présence du consul de Pologne, de Monseigneur Centène, évêque de Vannes, et de Hervé de Charrette.
Enfin, après avoir remercié Zurab Tsereteli pour le don de cette sculpture, Paul Anselin s'est lancé dans une conclusion religieuse : " je te fais une prière très Saint Père, protége la Bretagne qui t'aime ", avant de lancer à la foule la même phrase qu'avait prononcé Jean-Paul II lors de son élection : " N'ayez pas peur ".
De nombreuses autres interventions ont jalonné l'après midi pour saluer l'érection de ce monument au coeur de la petite cité morbihannaise. La cérémonie n'a été qu'à peine troublée par l'intervention d'une dizaine de clowns, qui entendaient signifier leur opposition à cette inauguration en chantant. Les manifestants ont été très rapidement repoussés par les forces de l'ordre.
Enfin, la statue de Jean-Paul II a été découverte de son voilage blanc, par Zurab Tsereteli et Paul Anselin, pour laisser apparaître le visage du pape défunt. Le public a alors pu approcher de la statue.
Texte : JP Tranvouez Photos : S Jolivel
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