Rozenn Milin élue présidente du Conseil culturel de Bretagne

Dépêche publié le 14/01/23 20:17 dans Culture par Philippe Argouarch pour ABP
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Rozenn Milin Photo Fanch Broudic, http://www.langue-bretonne.org

Rozenn Milin a été élue, aujourd'hui samedi 14 janvier, présidente du Conseil culturel de Bretagne, une assemblée consultative dotée d'un pouvoir d'initiative. Elle fait des recommandations au Conseil régional de la région Bretagne. Rozenn Milin succède à Bernez Rouz.

Rozenn Milin vient d'obtenir son doctorat en sociologie avec une thèse qui a été remarquée, intitulée Du sabot au crâne de singe : histoire, modalités et conséquences de l’imposition d’une langue dominante :

Bretagne, Sénégal et autres territoires

Née dans une famille paysanne brittophone, Rozenn Milin est une historienne de formation. Elle a été journaliste et productrice à Radio Armorique, FR3 Bretagne et Pays de Loire et finalement à TV Breizh comme directrice générale lorsque que cette chaîne tentait de devenir une chaîne régionale bretonne bilingue. Elle est titulaire du Collier de l'Hermine.

Rozenn Milin a décidé d'adresser d'emblée les problèmes de l'enseignement du breton. Rapporté par France 3 elle a déclaré "Il nous faut plus d’enseignants, plus de formation pour les enseignants et plus d’heures. C’est la clé de tout, c’est là que tout commence, si nous n’avons pas de professeurs, les petits Bretons ne pourront pas apprendre leurs langues. Ça commence donc par là !" et aussi, envoyant un message au ministère : "signe vers le ministère de la Culture. "Je constate que l’argent qui vient de Paris est distribué de manière très inégale entre l’Île-de-France et les autres régions, a-t-elle fait remarquer. Le budget est de 195 euros par personne en Ile-de-France, il n’est que de 20 euros en Bretagne et nous sommes dans le bas du classement. Il va falloir que l’on fasse entendre notre voix".


Vos commentaires :
Lundi 6 mai 2024
«les petits bretons ne pourront pas apprendre leurS langueS».
Encore une personne gallomaniaque alors que ces parlers sont maintenant morts et enterrés et qu'ils ne pouvaient en aucune manière être comparés avec notre seule langue nationale. J'en conclue qu'on est encore une fois devant une bonne collabo de l'état français profond, bien de gauche aussi.
Ailleurs elle demande «plus de professeurs pour le gallo». Mais il y a une réalité : il n'y a PAS de demande... mais il faut donner des gages aux 'gallos' pour avoir des subsides pour le breton. A jacter.
La cause du soit-disant gallo est un problème qui va pourrir la cause du breton pour combien de temps encore ??
Lire l'article très instructif d'un militant du gallo ici Voir le site où il montre que ses grand-parents du coin de Vitré comprenaient mieux les parlers de SARTHE à 100 km que du Goelo de Haute Bretagne et même de Loudéac. Conclusion : si même un militant du 'gallo' le dit, il n'y a pas, au sens commun du terme de «langue» gallèse, mais il y AVAIT un ramassis de parlers qui ont dégénéré par leur putréfaction en un français mâtiné ici et là de quelques mots ou expressions d'origine. Dont acte.
Enfin voilà une vidéo de 1977 où Albert Poulain déclare à 6'05 Voir le site que le 'patois' gallo est en réalité une «langue métisse», ce que dit aussi Yann Mikael spécialiste du parler Mitau, c'est à dire une langue incapable de générer des néologismes par elle-même, néologismes qu'elle adopte directement du français, omniprésent, alors qu'avant, dans la zone perdue par le breton( par exemple le pays Mitau) il y avait des emprunts au breton.
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