COMPRENDRE UN PAYS, Ethnologie de la Basse-Bretagne

Présentation de livre publié le 20/01/23 0:26 dans Identité par pour COOP BREIZH à paraitre
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Éditions du CRBC. Pour commander chez COOP-BREIZH https://www.coop-breizh.fr/11137-comprendre-un-pays-ethnologie-de-la-basse-bretagne-9791092331578.html

Pour comprendre un pays, il faut l’observer au plus près. S’intéresser à la vie quotidienne qui s’y déroule, à l’environnement naturel comme au cadre matériel qui l’organisent, mais aussi à la manière dont les gens s’emparent de ces structures pour les habiter et les penser. Regarder, écouter, prendre au sérieux ce que l’on voit et ce que l’on entend.

Sans se presser d’expliquer, parce qu’à vouloir aller trop vite, on s’expose à ne rien comprendre. Cette patience empathique du chercheur est au cœur de la démarche ethnologique de proximité développée ici. Centré sur les modes d’appropriation technique et symbolique des espaces vécus, ce livre explore, jusque dans les détails les plus inattendus – le seuil, la cheminée, l’éclairage de la maison, etc. – les expressions de la tradition paysanne en Basse-Bretagne.

Mais il montre aussi comment, suite à la révolution agricole et à la redistribution de la population dans la société contemporaine, maisons et paysages ruraux sont aujourd’hui recyclés et réinterprétés dans le cadre d’une récupération patrimoniale qui les transforme en décor mythique d’une curieuse fabrication identitaire.

L'auteur, Jean-François Simon est professeur émérite d'ethnologie et docteur en anthropologie sociale et historique à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest. Les éditions du CRBC.


Vos commentaires :
Dimanche 28 avril 2024
Je viens d'entendre, à propos de guerre d'Ukraine et de crise de l'énergie, et donc du retour d'une inflation à deux chiffres, que les engrais avaient augmenté de 75% (je suppose depuis février 2022). Tout çà pour nous expliquer les difficultés (réelles) de nos malheureux boulangers (que je plains et soutiens)...- Mais c'est aussi le moment de se souvenir qu'avec le bio, il n'y a pas d'entrants chimiques, et que si les rendements sont plus faibles, il échappe au contexte actuel des coûts de la chimie - Sans parler de la santé humaine et de la qualité de l'environnement. Donc, résistance des coûts du bio: affaire à suivre?. Comme utilisateur, même non systématique, j'espère ne pas être décu. - Bevet ar bleud mat hag ar bara mat, da heul!
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