Disparition du militant breton Michel François
Dépêche publié le 7/01/23 9:32 dans Disparitions par La rédaction pour La rédaction
Nous apprenons, via le quotidien Ouest-France, la disparition hier de Michel François, un militant breton qui était un des socles du 44 pour la réunification de la Bretagne. Cet ancien responsable fédéral de l’Union démocratique bretonne (UDB) de Loire-Atlantique et ancien élu nantais et herblinois, s’est éteint ce vendredi 6 janvier 2023. Il avait 79 ans.
Né au Croisic, cet inspecteur divisionnaire des impôts a été conseiller municipal à Nantes de 1989 à 2001 puis à Saint-Herblain de 2008 à 2014.
Michel François a co-fondé le Comité pour l’unité administrative de la Bretagne (CUAB), l'association qui se nomme aujourd'hui [[Bretagne Réunie]]. Il était aussi un contributeur du mensuel Le Peuple Breton et avait son propre blog
En mars 1991, alors qu'il est élu municipal de Nantes, il entame une grève de la faim pour l'enseignement du breton dans les locaux du Cercle breton de Nantes à Ti Keltiek. Sa grève dure 23 jours et prend fin après la promesse de la création d'un poste de prof de breton pour les collèges de Nantes où la demande existait. Une manifestation de 500 personnes avait accompagné l'annonce de cette victoire. Cet épisode de sa vie militante restait très vivant dans sa mémoire et son dévouement à ces causes bretonne restera aussi dans notre mémoire.
En novembre 2007, il avait organisé une pétition contre la débretonnisation de la Loire-Atlantique et l'irrespect de l'identité bretonne par le quotidien Ouest-France. Sa lettre à M. François-Régis Hutin pour le respect par Ouest France de ses lecteurs de Loire-Atlantique avait été publiée sur ABP (voir notre article).
Michel François était un fervent défenseur du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui aurait ouvert la Bretagne au reste du monde. Il pensait que les zadiste avaient été «instrumentalisés par les adversaires de ce projet comme de toutes les autres tentatives d'ouvrir à la Bretagne des accès à l'Europe et au monde non verrouillés par Paris». Pour lui Macron avait trahi les résultats du référendum face à la pression des lobbys du Grand Paris.
La Bretagne mérite mieux que ces trahisons, les croche-pieds et ces appropriations abusives. Et mieux que ces élus qui s'indignent aujourd'hui mais ont inscrit leurs carrière dans le système politique centralisateur qui finance sans contrôle un Grand Paris jamais démocratiquement débattu.--Michel françois
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Vos commentaires :
pierre daniel
Jeudi 14 novembre 2024
demat
Que de souvenirs partagés,de lutte, tu n'aura pas vu de ton vivant ce pour quoi tu te sera battu le plus .
Mais soit rassuré nous poursuivrons la lutte,et derrière nous s'est levée une autre génération ,suivie elle aussi d'une autre sans fin, attaquant la forteresse jacobine ,jusqu'a sa destruction .
Grand merçi a toi pour tous tes engagements la dernière fois que nous nous sommes vus c'était je pense a keav kastelin
e Brezhoneg evel-just gant ur paotr zo aet ivez gwenn huon
Nous continuons le combat jusqu'a la victoire .
mersi bras dit
Lainé Yves
Jeudi 14 novembre 2024
Michel a été la vrai inventeur de B5,Nous nous sommes rencontrés à la gare du Nord et comme fonctionnaire il ne pouvait prendre la présidence du mouvenent à fonder. Bien après Yan Poupinot, c'est le 2e pied de l'édifice de la réunification de la Bretagne qui nous lâche,me laissant seul. Mais la relève est là, bien debout ! Comment et pourquoi une solution si logique a-t-elle pu prendre autant de temps ? Tout simplement parce que la violence n'est pas dans l'adn des Bretons...
jean-jacques Monnier
Jeudi 14 novembre 2024
L'un des meilleurs avocats du combat pour la réunification, l'un de ses acteurs majeurs.
Qu'on regarde son blog Stervlan, qui, malheureusement, s'arrête en 2018. On y trouve une mine d'arguments économiques, historiques, culturels, politiques en faveur de la réunification. Des arguments parmi les plus solides, que je vous invite à consulter souvent.
C'est l'un des héritages que nous lègue à tous Michel François pour continuer l'action. L'action de ces militants bretons de haut niveau qui ont relancé l'action bretonne pour la réunification en Loire-Atlantique a été capitale. Ils ont donné de la crédibilité à la revendication en étant plus cultivés, plus convaincants, plus compétents, plus engagés, plus miliitants que tous leurs adversaires.
Je pense aussi à Patrick Pellen, si tôt disparu et qui, comme Michel, a imposé le respect à ses collègues élus municipaux, à quelque bord qu'ils appartiennent. Michel a beaucoup donné à l'UDB, notamment dans les moments difficiles, à la langue bretonne en jeûnant pour elle, à la Loire Atlantique bretonne, à la Bretagne. Je pense qu'il fait partie de ces Bretons éclairés qui font l'unanimité autour de leur action.
J. Christ. Siou
Jeudi 14 novembre 2024
Je l'avais rencontré lors de sa grève de la faim dans les locaux de Ti Keltiek à Nantes, c'était un militant éclairé et courageux. Sur NDDL comme sur d'autres problématiques bretonnes, il visait juste. Il manquera beaucoup à la Loire-Atlantique, à l'ensemble de la Bretagne et à ce qu'il reste de l'UDB.
Burban xavier
Jeudi 14 novembre 2024
Un homme qui apportait des idées , un éclairage pondéré et souvent très juste sur un dossier , une situation , ou encore une inflexion à donner sur un sujet , il alliait la gentillesse et la compréhension pour les autres .
Je retiendrai un homme très engagé , sérieux et humain . Patrick Pellen était aussi un homme de grande valeur comme Michel François . C'est une perte pour l'Emsav et l'UDB .
Je l'ai connu au CUAB devenu Bretagne réunie comme acteur essentiel . Je l'appréciais car sa culture était grande .
Kimiad !
Xavier
KLG
Jeudi 14 novembre 2024
«Michel François était un fervent défenseur du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui aurait ouvert la Bretagne au reste du monde.»
Nantes n'est pas déjà grande ouverte au reste du monde ?
Moi je n'oublie surtout pas que tous les ennemis de la Bretagne d'Auxiette à Ouest-France en passant par Ayrault étaient pour, et que le projet a été abandonné dans la continuité de la fusion avortée de la Région Bretagne avec les Pays-de-la-Loire.
Ce projet c'était surtout les fondations pour notre disparition non plus à petit feu mais carrément à pas de géants.
Kristof Bach-Bourdelier
Jeudi 14 novembre 2024
Ben l' bonjou / Mont mat a ra (at)KLG : Bien d'accord avec vous - Pour ne pas avoir fait l'economie de lire et (essayer de) comprendre les arguments des personnes favorables a l'artificialisation du dernier bocage du Nantais, je ne vois pas en quoi ce 'projet' (projet pour qui, exactement ?) aurait permis de faire avancer la reunification de la Bretagne / aurait donne plus de poids a une (future) Bretagne autonome/independante/&c. ... et je n'aborde meme pas le theme (brulant - et de plus en plus - sans mauvais jeu de mot) de la Crise Climatique - Merci a (feu) Michel Francois pour tout ce qu'il a fait pour la Bretagne et il a beaucoup fait - Ra vo skañv douar Breizh evitañ ! De qheur / A wir galon / Cordialement,
jakez Lhéritier de Sant Nazer
Jeudi 14 novembre 2024
Respect pour Michel, pour ses luttes ,pour nos luttes communes .menées quelques années avec lui, de 1976- à 1984.
En n'oubliant jamais ses réussites mais aussi ses échecs,nos échecs, qui coutent à la Bretagne actuellement,notamment à St Nazer.
le principal étant que les jeunes bretons s'engagent plus fermement avec leurs méthodes et les notres d'une manière autonome sans être sous le contrôle des organisations républicaines intégristes françaises..
La politique des «strapontins» comme il disait en 1983 ,ça suffit,même aujourd'hui.
Rafig
Jeudi 14 novembre 2024
Avec Patrick Pellen, ils étaient de dignes défenseurs de la Bretagne en Loire-Atlantique avec l'UDB crédible et active.
Sauf pour l'aéroport de Ntr Dme de Landes : Projet du 20e siècle inutile et couteux qui servait les intérêts français car les bretons et la Bretagne n'existent plus en république française. La décision nous a été imposé par les ministères.
On le voit aujourd'hui que les transports en avion est compromis par plusieurs facteurs : Pandémie, pollution, fin du pétrole ...
On a évité 60 hectares de bétonnage sans avenir.
L'aéroport de Nantes Atlantique est largement suffisant pour peut-être voir la fin du voyage de masse en avion.
Jean-Paul Touzalin
Jeudi 14 novembre 2024
Grâce à Michel François et à sa lutte pour la langue bretonne nous avons pu , dans les années 1990-2000, créer un poste de breton au collège Jules Verne du Pouliguen. En 2000, il y avait 18 inscrits en 6e. Son action exemplaire avait permis également de porter la voix de la langue bretonne au sein de l'Association des enfants citoyens et par voie de conséquence, au Conseil municipal des jeunes ( mandature Andrée Rochefort ).
Nous ne l'oublierons pas et nous présentons toutes nos condoléances à sa famille .
Anne Merrien
Jeudi 14 novembre 2024
Dans sa réponse, Monsieur Hutin ne semblait pas lire le même journal que ses lecteurs. Une bonne surprise, il avait écrit «les cinq départements bretons».
Le «référendum» sur NDDL n'était qu'une consultation consultative. De plus, le périmètre retenu n'était pas probant pour un projet concernant le grand ouest. La circonscription du grand ouest n'existant pas (heureusement), on ne pouvait pas techniquement y organiser un vote global. Cette consultation a eu le mérite tout de même de montrer que les riverains de NDDL étaient très opposés à l'aéroport (même si les écolos y faisaient de piètres scores) et que ceux de l'aéroport actuel étaient plus partagés.
jo charruau
Jeudi 14 novembre 2024
Grand resoect pour Michel François pour tout son engagement pour la réunification de notre Bretagne. La première fois, ses propos m''avaient impressionné. Il était rassurant et non-violent. Il luttait contre ces centralisateurs qui récupéraient la majorité de nos impôts et taxes pour la création du Grand Paris. C'est vrai il était favorable aussi pour la zone d'aménagement différée située sur les deux communes Notre Dame des Landes et Vigneux de Bretagne. Pour lui c'était de l'aménagement du territoire. D'ailleurs la population 44 a voté oui à l'aéroport au nord de Nantes. Sur place à présent la zone est restée triste et peu rassurante. Un fiasco. Le département de Loire-Atlantique est toujours propriétaire de 895 hectares à nddl. Comme beaucoup de Bretons,Michel François était favorable à la démocratie participative, à la consultation populaire. Pour lui, il n'y avait pas que les grandes métropoles à faire grandir, il y avait aussi les petites villes et les communes en milieu rural à développer harmonieusement de Brest à Clisson et de Qimper à Fougères.
An Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
Sur NDDL, il est aussi dommage de constater que bien des partisans de la réunification ne voyaient pas, et sans doute était-ce générationnel (quand Nantes était, dans sa population, à une écrasante majorité bretonne, ce qui est de moins en moins le cas, notamment depuis le TGV et les routes vendéennes et maugiennes, autres infrastructures de transports), que l'aéroport était accessoire: le but principal était de désaxer encore plus Nantes de son orientation vers le nord-ouest, et donc la Bretagne, vers le sud -Loire en libérant un potentiel énorme de foncier pour pavillons, ZAC et autres centres commerciaux.
L'équilibre démographique de la métropole aurait alors changé comme jamais depuis la fondation de Ratatium!
Sinon, pourquoi dans les années 60, quand Château -Bougon se trouvait dans une zone peu dense (raison première pour laquel il avait d'ailleurs été mis là à ses origines), le pouvoir jacobin n'aurait pas cherché à bloquer les terres alentours pour l'agrandir dans le futur ?
C'est que l'ouverture à des infrastructures nantaises vers le monde n'était pas le seul but...
Ceci dit, les désaccords sur de tels sujets parmi les partisans bretons, s'ils peuvent parfois être néfastes, démontrent d'abord la richesse et la haute complexité des points de vues d'un domaine que ses adversaires cherchent systématiquement à réduire à des illuminés chauvinistes incapables d'une vision complexe.
Yvon ollivier
Jeudi 14 novembre 2024
On perd un grand défenseur de la Bretagne en loire-Atlantique. Un homme d une intelligence rare et d un dévouement permanent au service de la Bretagne qu il aimait tant. Il faut savoir que militer en loire-Atlantique c est militer en terrain politique hostile. Il suffit de voir la décision récente de la mairie de Saint-Nazaire sur le gwenn ha du.kenavo Michel
Pierrick Brihaye
Jeudi 14 novembre 2024
Michel était celui qui avait pour projet de propulser la Bretagne dans le XXIe siècle.
Il avait porté NDDL et ALTRO...
D'aucuns comprendront un jour que l'un et l'autre étaient des projets dont la Bretagne ne pouvait se passer.
M'enfin...
Philippe
Jeudi 14 novembre 2024
Anne, vous ne pensez pas vraiment que le lobby de l'immobilier du sud de Nantes fait le poids face au lobby de CDG et en fait de l'Ile de France qui s'enrichit avec les centaines de milliers de Bretons qui doivent aller à CDG pour prendre l'avion.
An Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
@Pierrick Brihaye
Malheureusement, tant que les projets d'infrastructures seront menés par une politique jacobine, l'intérêt pour une Bretagne à 5 ne sera jamais prise en compte.
Comme je l'ai écrit au sujet de NDDL, si seul l'intérêt d'une infrastructure moderne aéronautique pour la Bretagne prévalait dans les années 70, c'est l'agrandissement des aéroports rennais et/ou nantais qui aurait été choisi.
Il suffit de regarder que c'est aujourd'hui le nord de la Loire-Atlantique qui est à la traîne du sud et de l'est.
Dans mon entourage professionnel nantais, j'ai le sentiment de croiser plus de travailleurs résidant en Vendée ou les Mauges que de Guémené-Penfao. Ou même de Saint-Nazaire.
Il est plus facile d'habiter à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée et de venir travailler à Nantes en transport en commun qu'à Châteaubriant. Et en voiture, depuis Cholet.
Où il suffit d'aller sur les marchés pour voir que les légumes dit «locaux» viennent pour beaucoup (la majorité) du 49 et 85. Ça ne fait pas très XXIe siècle les histoires de choux mais sans l'esprit des gens, ça marque une identité.
D'ailleurs même pour aller à Rennes, c'est un sacerdoce pour un Castelbriantais. Et NDDL n'aurait rien changé. L'aéroport aurait même été une fracture entre le nord et Nantes. Quand le sud-Loire aurait vu encore plus de Vendéens s'installer sur les terres libérées autour de Nantes-Atlantique.
Et la question vendeenne est celle qui pose le plus de frein à la réunification.
Au moins, avec l'abandon de NDDL, c'est plus de nouveaux logements qui s'y feront. Et les nouveaux résidents se sentiront plus facilement bretons.
An Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
@Philippe
«vous ne pensez pas vraiment que le lobby de l'immobilier du sud de Nantes fait le poids face au lobby de CDG»
L'annulation de NDDL est uniquement politique.
On ne va pas refaire le match mais en terme technique, le projet proposé par Vinci était bien riquiqui et n'avait pas de quoi faire trembler CDG (sans parler des infrastructures pour arriver à cet aéroport pour un Brestois, dont on n'aura jamais eu l'ombre d'une idée, alors qu'on sait qu'on peut, même si difficilement, aller à CDG).
Ceci dit, votre réthorique est spécieuse face à mon argumentaire.
Comme écrit 2 fois, s'il n'y avait qu'un objectif de désenclaver le transport aérien international en Bretagne, il n'était pas difficile à la fin des années 60 de prévoir un aménagement autour de l'existant.
Pourquoi donc ce choix, si ce n'est celui d'un aménagement urbain ??? Et donc humain ??? Précisément au sud de cette Loire, seule zone du 44 où je mettrais ma main à couper qu'un vote sur la réunification serait minoritaire ???
Je serais d'ailleurs à ce titre curieux d'un sondage sur la réunification par tranche d'âges. Je pense que les disparités entre les plus de 60 ans et les moins de 20 ans seraient conséquentes.
Je suis Nantais, quadra, n'ayant connu que les Pays de la Loire.
J'ai pris en pleine face les infrastructures TGV parisiennes et routières de Vendée et des Mauges.
Alors oui, cela a pris part à un dynamisme économique, mais à quel prix dans les têtes et les coeurs ?
L'idée n'est pas d'enfermer la Bretagne mais d'avoir une confiance qui pourrait exister avec, en parallèle, des trains du XXIe siècle de Nantes à Rennes et Châteaubriant.
Or, ce n'est pas le cas.
Et, malgré tout le mal que cela fait, ce ne sont pas le service com' des PdL ou OF-PO qui font disparaître le plus le sentiment breton à Nantes, c'est la combinaison «routes et immobiliers».
D'ailleurs, pour vous répondre plus directement, à l'échelle hexagonale au moins, je suis persuadé qu'en France le lobby immobilier est plus puissant que celui du transport aérien de voyageurs.
Ma génération, qui pourrait être charnière, a été la première ayant grandi avec, en plus de la propagande «ligérienne», des liens économiques et humains venant des autres régions des Pays de la Loire bien plus forts que les générations précédentes.
Combien de fois j'entends autour de moi «on est parti se balader à Angers ce weekend» ? Beaucoup plus que Rennes ou Vannes.
Ne parlons pas de la côte vendéenne...
Et je ne parle pas des jeunes de 20 ans (encore que... les crises que nous traversons pourraient radicaliser cette génération plus que les autres... reste à savoir si la radicalisation sera encore plus importante dans d'autres mouvements que le breton, les jeunes Parisiens arrivés enfants avec le TGV et leurs parents seront beaucoup plus mondialistes ou BBR).
Pour la génération de mes parents, le sentiment breton allait de soi. Donc tout ce qui se ferait sur le territoire de LA serait breton.
Pour la mienne, le réel m'oblige à mettre un gros bémol à ce sentiment.
C'est bien joli de vouloir faire la Bretagne du XXIe siècle mais si au quotidien y habitent des Franco-Ligériens (sic), peu importe que CDG ait un petit manque à gagner, cela fait les affaires des Palais bourbonno-élyséens.
Depuis quand l'efficacité économique intéresse les Jacobins ? Tant que leur monde suffit à reproduire leur système...
KLG
Jeudi 14 novembre 2024
@ Yann Ollivier :
«Il faut savoir que militer en Loire-Atlantique c'est militer en terrain politique hostile»
En l'occurrence et au vu des commentaires, ce qui est parfois reproché c'est justement de militer sur des sujets/projets qui faisaient plutôt grande unanimité dans l'establishment (anti B5) de Loire-Atlantique.
Cela est typique de l'emsav actuel, pour ne pas être complètement censuré et ostracisé, celui-ci épouse souvent les théories et grandes idéologies en vogue chez nos opposants en pensant pouvoir y mettre un mot de breton ou de réunification, par ci, par là.
KLG
Jeudi 14 novembre 2024
@An Floc'h, en fait dans l'esprit, ce projet de NDDL donnait effectivement la possibilité de libérer du foncier au sud de la Loire, près de Nantes pour la construction de logements (attractifs, pour une population ayant des ressources) et de densifier l'habitat de l'agglo nantaise. Le Centre Hospitalier sur l'
«ile de Nantes» va également dans ce sens.
De l'autre côté de NDDL aurait crée une forme de rupture urbaine (densité d'habitats, qualité d'habitats etc) entre Nantes et la côte sud de la péninsule mais aurait en revanche accentué les liens et les dépendances économiques de B4 vers Nantes.
L'idée est de faire de la Vendée-Mauges une forme de 44 sud du quotidien (mais sans la moindre identité bretonne bien évidemment) et d'intégrer la Région Bretagne dans un grand-ouest dominé par Nantes. Bref, c'est le «Grand-Ouest».