Autonomie de la Bretagne : que le peuple s'invite dans le débat !
Chronique publié le 9/11/22 20:37 dans Politique par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier
photo du colloque de carhaix
Le 19 novembre prochain nous nous rassemblerons à Carhaix pour réfléchir à l’autonomie de la Bretagne. Il s’agit d’une initiative qui vient de la base ou, si l’on préfère, du peuple qui se sent concerné par son devenir, alors même qu’un processus d’autonomisation est lancé concernant la Corse et que le Conseil régional de Bretagne s’est prononcé en faveur de l’autonomie législative et fiscale en avril dernier, dans le cadre d’un vœu présenté par Aziliz Gouez.
Cette initiative populaire n’a pas été appréciée par les élus de la région qui ne seront pas présents. Un tract maladroit a servi de prétexte.
Nombre de ces élus, comme Christian Guyonvarc’h , considèrent qu’il faut laisser les élus travailler librement au sein du groupe de travail et que la communication sur ses travaux doit être laissée à l’appréciation et selon les formes dictées par la «région», « sous la supervision du groupe de travail ».
Doit-on vraiment laisser le peuple en dehors du débat qui le concerne au premier chef ? La première manifestation d’autonomie pour un peuple ne consisterait-elle pas à s’emparer du débat ? La question me semble essentielle.
Renoncer au débat voudrait dire laisser manœuvrer librement Loïg Chesnais-Girard et je ne vois pas pourquoi nous devrions lui faire ce cadeau. Depuis le vote du vœu en avril dernier, celui-ci multiplie les gages d’apaisement à l’égard de ses amis socialistes jacobins en rejetant toute perspective d’autonomie législative et de modification de la Constitution.
Je suis respectueux de l’avis de chacun mais je ne peux m’empêcher de relever ici une erreur grossière d’analyse. Si l’on veut émanciper la Bretagne par l’autonomie législative -la seule qui vaille-le peuple doit s’inviter à la cause.
Souvenons-nous de la réforme territoriale de 2014 qui vit le rejet de la réunification de la Bretagne. Malgré de belles manifestations, le peuple breton n’a pas réussi à peser suffisamment au moment où il le fallait et a laissé faire les députés socialistes qui se sont accordés à son détriment. Pas de fusion grand ouest permettant à Jean-Yves Le Drian de s’ériger en défenseur de la Bretagne, mais statu quo au détriment de notre vieux pays. Nous en payons toujours le prix aujourd’hui.
Et nous laisserions le monopole du débat aux élus régionaux alors même que le personnage clé de cette histoire, le socialiste Loïg Chesnais-Girard, a opéré une nette reculade dans les médias ? On ne gagne pas une bataille avec un chef qui ne veut pas combattre.
Ne soyons pas naïfs. Le système centralisateur français est d’une cohérence juridique et philosophique redoutable. Il repose désormais sur les artifices décentralisateurs, voire sur des formes d’habilitation ou d’expérimentation qui ne fonctionnent pas en raison des blocages de la technocratie. On est dans le « faire croire » et le statut particulier concédé à la Corse est une réussite sur ce plan. Les Corses ont vite compris et veulent désormais l’autonomie pleine et entière en matière législative.
Le nœud du problème est le principe de la souveraineté nationale indivisible qui s’exprime dans la loi, domaine des affaires essentielles. Le règlement est toujours secondaire et résiduel en droit français.
Il nous est essentiel de retrouver une compétence législative pour décider des choses importantes qui ne concernent que nous et obtenir l’autonomie budgétaire et fiscale qui bénéficie aujourd’hui aux grandes « régions » d’Europe, soit un budget vingt fois plus important. L’avenir de la Bretagne en dépend, je dirais même sa survie en tant qu’entité distincte. Nous prenons la direction des poubelles de l’histoire et arrivera bientôt le moment où nous n’aurons plus l’énergie suffisante pour relever la tête.
Le risque est grand de voir le Conseil régional de Bretagne tenter de nous faire passer pour de l’autonomie ce qui ne sera jamais qu’un artifice de plus, comme une forme d’habilitation règlementaire ou législative qui, bien sûr, ne fonctionnera pas, et viendra légitimer un système jacobin en perdition.
Pour faire sauter ce nœud, modifier la Constitution et obtenir le partage de souveraineté ou la part d’imperium qui nous revient, c’est une révolution copernicienne qu’il faudra et une volonté politique qui n’existe manifestement pas aujourd’hui. En la matière, il n’est pas de demi-mesure. C’est la raison pour laquelle le peuple doit s’emparer du débat au plus vite et d’une manière totalement libre, pour débattre, s’informer, se prononcer, convaincre et pousser.
Nos élus à la région ne réussiront jamais à bouleverser le fonctionnement du système centralisateur sans l’aide du peuple. Pour qu’un système juridico-politique évolue dans la profondeur, il faut une crise institutionnelle grave ou une forte réaction populaire. Nos élus sont dans le système. Ils sont rares ceux qui recèlent l’idée d’un changement de cadre ou d’univers.
On nous répondra que la région va organiser un débat avec la société civile « sous la supervision du groupe de travail ». Je veux bien mais dans quelles conditions ? S’il s’agit, comme nous pouvons le penser, d’une information descendante, avec le soutien des intellectuels et universitaires acquis au système, je ne pense pas que j’y participerai. C’est l’avenir de mon pays qui m’intéresse, pas la communication institutionnelle de la « région Bretagne ».
Bien sûr, je peux me tromper. Nous en reparlerons dans deux ou trois années pour en dresser le bilan.
Yvon Ollivier
auteur
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Vos commentaires :
Anne Merrien
Vendredi 27 décembre 2024
Ce voeu du CR B4 en faveur de plus d'autonomie n'était que l'écho de celui formulé par l'association des régions de France. Cela relativise... Les élu(e)s sont avant tout des gestionnaires qui se satisferaient de gérer plus de choses, d'avoir un plus grand budget, de collecter des taxes... Leur argument, c'est leur connaissance du terrain, gage d'une gestion plus efficace. Ne surtout pas y chercher une certaine idée de la Bretagne...
Sebgi35
Vendredi 27 décembre 2024
Mr Ollivier vous citez la Corse qui est dans un processus avancé pour l'autonomie c'est tout à fait normal car ils ont gagné la bataille des idées, et il ne faut pas l'oublier ont commencé par installer des élus Corses à la tête des mairies. Vous jetez les élus et les partis mais ils sont nécessaires et sont même la pierre angulaire pour que le peuple bouge. Le peuple Breton seul ne bougera s'il n'y a pas un ou des partis capables de le représenter. Je crois a un ensemble de trois choses : les idées, les partis, le peuple breton.
Colette Trublet
Vendredi 27 décembre 2024
Plus je vois de propos, d'échanges et de réflexions concernant la Bretagne, plus je me dis que la réunification, l'autonomie, l'indépendance sont présentes dans nos esprits. La Bretagne existe en tant que pays, histoire et géographie, depuis des millénaires. Notre Armorique est devenue la Bretagne et la France dit que les Bretons sont Français. Comme la France domine la Bretagne elle se débrouille depuis des décennies pour que nous fermions notre gueule bretonne. Le silence officiel concernant tout ce qui est celtique et breton veut nous rendre sourds et muets. J'écris un journal de bord sur une page facebook.com : Celte que j'aime/Colette Trublet c'est libre d'accès.
Indépendance, Réunification, Autonomie : IRA ? ... ira pas ???
Pcosquer
Vendredi 27 décembre 2024
Merci pour ce rappel et effectivement, le travail des elus est à relativiser. ( CF Langue Bretonne par exemple et quid des 12 Milliards de dette de la France envers la Bretagne et depuis combien d'année ???)
Sebi35 L'inverse est aussi vrai si le peuple bouge les élus suivront.. Surtout en Bretagne sans compter le bricolage des Elus toujours possible... pour accoucher de? pas grand chose au final et je rajoute qu'il y a urgence à proposer aux Bretonnes et Bretons un projet d'avenir car celui des états nation est sérieusement remis en question en ce que l'Occidentalisation du monde est en passe de s'arrêter définitivement. Qu'en sera t-il derrière? un autoritarisme d'état? Pour conserver le monolithe français intact alors que cela va à l'encontre des intérêt des territoire...Il est temps de prendre date avec l'hitoire.
Ne pas oublier non plus que la bourgeoisie corse n'a pas suivi le pouvoitr d'état comme l'a fait la bourgeoisie bretonne. Les données ne sont pas du tout les mêmes ( selon Y PERSON qui fût conseiller de fañch MIT comme on disait! )
«La démocratie est trop sérieuse pour la laisser au peuple» pense le jacobin ...
Just a-walc'h poent eo deomp lamm 'ba ar yod a lâr Yann paotr fin anezhañ!
Justement et si on en parlait, de cette autonomie Bretonne, NOUS les «sans dent» et «moins que rien» oups! les «gens de rien» c'est tout comme.
Pcosquer
Vendredi 27 décembre 2024
Est-il possible de rappeller le programme, il a peut-être changé ainsi que les heures ? Ce serait utile merci à vous
Anne Merrien
Vendredi 27 décembre 2024
Plus de détails sur nhu.bzh
BURBAN XAVIER
Vendredi 27 décembre 2024
Je ne crois plus à la capacité de la région Bretagne administrative pour obtenir l'autonomie de surcroît sans la Loire-Atlantique . Le budget régional est faible 1, 6 milliards d'euro pour mener des projets qui sont limités aux dévolutions actuelles de la région ....
Quant à la direction présente au Conseil régional de Bretagne administrative PS et alliés , ce n'est pas avec ces derniers que viendra l'autonomie à laquelle ils n'adhèrent pas du tout , déclarations de Mr Chesnay- Girard à Vannes sur le sujet lors d'un colloque récent ...
Seuls 8 millions sont consacrés au sauvetage de notre langue le breton et à la langue gallèse, l'opéra de Paris c'est 100 millions pour son budget annuel , 76°/° du budget du ministère de la Culture est dédié à : Ile de France ...
Y a du boulot !
Par contre la carte d'invitation au colloque du 19 novembre 2022 à Carhaix nous apporte une modification souhaitable la réunification de la Bretagne et un tracé incluant Freigné commune de Bretagne depuis peu 2018 ...Ce qui est oublié par beaucoup trop souvent ...
Xavier
Rafig 44
Vendredi 27 décembre 2024
Que dit Paris sur cette idée d'autonomie ,
car la bataille idéologique est de fabriquer des fausses régions pour éviter les autonomies et les particularismes.
Fresne de Bretagne
Vendredi 27 décembre 2024
Quand on est favorable à la réunification de la Bretagne, est-on obligé de prôner/afficher/ faire la promotion des limites nouvelles du 44 avec le 49 issue d'une petite tambouille interne Pays-de-la-Loire ou bien a t-on le droit de se limiter au rattachement du 44 historique directement issu de la Bretagne historique ?
Jiler
Vendredi 27 décembre 2024
C'est le moment de bâtir une stratégie avec les représentants des principaux mouvements bretons.
Stratégie, d'abord, pour contrer les destructions dirigées contre nous.
Penn Kaled
Vendredi 27 décembre 2024
Vous invitez à juste titre le peuple dans le débat ,hélas je crains que , à part une minorité , ce ne soit pas le sujet de préoccupation principal des Bretons ,surtout en ce moment au vu l'atmosphère anxiogène ,crise climatique ,économique inflation,,bruits de bottes .Bien entendu au temps du matérialisme triomphant on peut reprocher à la population son approche terre à terre , des visions à court terme simplistes qui font le lit des politiques populistes .Cependant telle est la réalité ,alors il faudrait d'abord se poser la question en quoi l'autonomie et la réintégration du pays nantais peuvent répondre aux préoccupations économiques et sociaux des Bretons et des Bretonnes ,dont l'ensemble est bien éloigné des grandes théories de l'emsav et encore plus des polémiques au sujet de l'exposition celtiques .A moins de ne pas tenir compte du peuple et part divers moyens parvenir à l'autonomie ,après tout si celle ci de part une réponse aux problèmes donnerait satisfaction à la majorité de la population cela peut passer .Mais dans le cas contraire dégradation de la situation ,contraintes supplémentaires justifiées ou non par rapport à l'écologie ,je vous promet une suite catastrophique ,le peuple se révoltant contre les nouvelles instances bretonnes ce serait la fin pour longtemps de la Bretagne politique
.Une Bretagne autonome qui ne changerait pas ses curseurs géopolitiques en continuant à négliger ses trois faces maritimes au profit de celle qui regarde vers l'est , aurait un intérêt limité alors que dans le sens d'une vision maritime nous sommes dans une position géographique exceptionnelle ,centrée qui va de la mer du nord à l'extrémité de la péninsule ibérique ,Au moment ou le centre de gravité de l'Europe est appelé à se déplacer vers l'est ,l'espace ouest européen devra se prendre en main ,la Bretagne autonome peut en devenir l'épicentre bien entendu en renforçant de fait les relations avec l'ensemble des iles britanniques .Je vous suggère malgré son absence regrettable à Carhaix de demander au président du conseil régional de faire acte de candidature au conseil régional conseil britannico irlandais qui regroupe l Irlande l'Angleterre ,les gouvernements gallois et écossais ,l'ile de Man ,si cela abouti les fondamentaux d'une autonomie bretonne sortiraient renforcés à terme l'influence celtique reprendrait de la vigueur y compris en Angleterre ,son nouveau premier ministre d'origine indienne me semble plus ouvert que les précédents .Suite au brexit cette adhésion faciliterait les relations avec les pays celtiques dépendant du royaume uni ,pourrait débloquer la situation de la pêche bretonne ,et faciliterait le trafic trans Manche vers la Grande Bretagne dont la chute libre met en péril la Brittany ferries .
Anne Merrien
Vendredi 27 décembre 2024
Seules les métropoles peuvent prétendre à plus d'autonomie, ces métropoles qui font le vide autour d'elles.
Je crois que Lyon a un statut privilégié par rapport aux autres métropoles.
KLG
Vendredi 27 décembre 2024
Les dernières élections régionales ont été très serrées, 4 listes au 2ème Tour.
Il aurait été intéressant d'avoir un vrai débat sur la question de l'autonomie avec un peu toutes les sensibilités. Et il ne faut pas hésiter à inviter les partis qui ne veulent pas de l'autonomie. C'est le meilleur moyen déjà de s'adresser à l'ensemble des habitants de la Région.
Là vue de l'extérieur, on dirait que Troadec a voulu faire un débat sur l'autonomie réservé à la gauche régionale, avec une forme de besoin de reconnaissance.
jakez Lhéritier de Sant Nazer
Vendredi 27 décembre 2024
Je ne souhaite pas trop de discours ou d'exposés professoraux entre soi, mais un planning d'actions concrètes à mettre en chantier .
Alain E. VALLÉE
Vendredi 27 décembre 2024
Pour les prochaines élections, l'enjeu est que tous les leaders du Mouvement Breton, sans exclusive ni exception, osent s'engager sur l'absolu principe d'une liste unique. Ceci n'a donc rien à voir avec la Gauche et la Droite, le centre, le milieu, l'écologie, les habituels conflits souvent personnels et même le reste. Il s'agit d'un essentiel engagement à appartenir à une seule liste où l'ordre serait soit consensuel dans l'idéal, soit tiré au sort dans les inévitables préventions. Compte tenu des égos, rivalités et prétentions, ceci imposerait la modestie et l'humilité de tous face à l'intérêt sacré de la Bretagne qui nous outrepasse. Cette proposition est d'autant plus réaliste que tout le monde est d'accord sur l'essentiel et même de nombreux détails. Ce sont l'autonomie, l'enseignement de l'histoire, la culture, les médias publics, les langues, la capacité réglementaire, les transports, l'extension des compétences impératives et exclusives. Ce fait politique majeur et nouveau aurait l'intérêt de créer une prise de conscience dans l'opinion. Une fois élus, cet essentiel et ces détails seraient mis en oeuvre avec résolution, sans haine ni violence. Evidemment, il faut compter sur les ennemis déclarés de la Bretagne pour créer du tangage et inventer des questions sans solutions. Mais conscience et volonté politique devraient suffire pour aboutir. Certains diront que c'est impossible. La réalité est qu'ils n'en savent strictement rien puisque ce ne fut jamais essayé. Alors, il ne faut pas tergiverser. C'est le moment, c'est l'instant. Donc, pas de «si» ni de «mais» puisqu'ils ne servent à rien. Il faut commencer par y croire et agir. D'ailleurs, la revendication est simple et banale. En effet, la France est le seul pays en Europe à n'avoir pas d'autonomies pour ses provinces et tout démontre que si elle s'organisait ainsi, sa société, son économie et les gens ordinaires seraient immédiatement plus dynamiques et sans doute heureux.
AV
Pcosquer
Vendredi 27 décembre 2024
« Certains diront que c'est impossible. La réalité est qu'ils n'en savent strictement rien puisque ce ne fut jamais essayé.» Tout à fait d'accord avec vous..
Les gens ont généralement peur du changement; il faut donc un projet solide qui ouvre des perspectives d'avenir ( les régions celtiques me semblent une de ces perspectives parmi d'autre... ces choix, c'est l'autonomie )
Je rajoutte que la Bretagne n'a rien à perdre...compte tenu d'un état français qui n'est plus une garantie d'avenir et patouille dans de sales affaires
Les gens sont curieux de cette autonomie potentielle... L'idée de l'Assemblée de Bretagne faisait son chemin tranquillement dans les esprits; C'était un objectif concret... Puis on a enlevé ce projet de toutes les bouches...
Il faut réimplanter un tel projet dans la société pour donner de l'espoir, et rassembler autour de valeur qui dépassent toutes les peurs que dont on nous abreuve pour surtout « rester bien à sa place » avec un esprit surtout «bien confiné»
Qui se souvient d'un interview de «Jean-Marie Le CLEZIO qui répondait aux questions d'une journaliste sur une chaîne de télévision française et qui défendait » l'autonomie de la Bretagne« suite à la sortie de son livre »chanssons bretonnes "... Qui se souvient de cette même journaliste au cours de cet interview qui conseillait avec force et aplomb à JM Le CLEZIO de surtout ne pas faire de politique et de se contenter d'écrire... Elle est journaliste, lui est prix nobel, elle est jacobine, lui est humain... Alors ce projet il faut le lancer...Ce projet est humain et ne doit pas s'inscrire dans la dominance actuelle qui est devenue insuportable.
jakez Lhéritier de Sant Nazer
Vendredi 27 décembre 2024
Il faut intégrer dans les objectifs principaux le SPORT championnats bretons B5;les fédérations autonomes Bretonnes,les compétitions interceltiques et les démarches pour participer aux compétitions internationales
En commençant avec les catégories de jeunes 14 et 16 ans.Ce serait plus facile et plus constructeur.
la Nouvelle Caledonie,Tahiti, les iles des Caraibes ,Guyane,la polynésie françaises sont dans les fédérations internationales avec leurs drapeaux.
je vous rappelle que les Iles Féroé ,le Groeland sont en autonomie avec le Danemark,
Les autres pays celtiques sont dans les compétitions internationales. ainsi que Gibraltar?
St Marin,Andore,Liechstenstein,Monaco ,
Israel est dans les championnats et coupes européennes..pas la Palestine?
Meme le Vatican est dans des instances sportives internationales.
Le président Gallois en 2018 à la mairie de Lorient était intérésse par des matchs Bretagne/Cymru en Rugby entr'autres suite à notre interpellation.(délégation de Trignac et St Nazer lors de l'opération remise du Rail 1892).
Osons
Anne Merrien
Vendredi 27 décembre 2024
Pour cette journaliste interloquée, l'autonomie de la Bretagne ne pourrait être que du tribalisme, du communautarisme ou du séparatisme, bref une idée indigne d'un prix Nobel qui représente l'universalisme. C'est bien connu, seul le provincialisme parisien est en mesure de se projeter vers l'universel...
Beberto
Vendredi 27 décembre 2024
Ce sont les bretons qui votent pour des partis et élus ouvertement franchouillards.
Malheureusement pour 1 Le Clezio nous avons 99 franchouillards.Plus français qu'un breton en 2022, tu meurs
Je prédis que la Bretagne sera la région de prédilection du RN dans 15-20 ans.
Être breton ce sera être blanc et francophone.
Emilie Le Berre
Vendredi 27 décembre 2024
Pas besoin d'attendre 15 ans, dès ce week end le coup d'envoi de la franchouillardise sera donné. Carnaval tricolor assuré.
jojo
Vendredi 27 décembre 2024
tout comme les bretons furent les défenseurs de l'empire romain catholique quand il était déjà mort ? ;-)
Pcosquer
Vendredi 27 décembre 2024
Beberto: Les bretons votent français, depuis nos arrières grands-parents, cela au début du 20ème siècle quand nos ainés ont adoptés la république pour la première fois d'une manière politique... sur fond de lutte sociale, ils ont mis «out» les élites bretonnes de l'époque... cependant la république n' a jamais accouché de son rêve rêvé... Rêve qui n'a jamais été consommé: la liberté , l'égalité, la fraternité, pour cause de mensonge et de pouvoir chaudement gardé en lieu sûr...On peut faire nettement mieux avec une autonomie réelle...
Voici un avis fort avisé:
Loeiz LE BEC dans «La révolution et les Bretons, élan et déception» «Les Cahiers du Peuple Breton n°3»(37)
«...pourtant, la gauche française ... demeure jacobine dans son ensemble, elle s'accroche à son modèle d'état obsolète, alors que la plus part des états de la C.E.E. se régionalisent ou se fédéralisent. L'Etat et sa raison , la raison d'Etat, voilà ce qui lie la gauche à sa structure bourgeoise de commandement organisée par Robespierre et Napoléon, belles références démocratiques! La gauche ne veut en France ni critiquer, ni changer les structures de cet état qui la fascine; Elle lutte contre le capitalisme mais pas contre l'état qui le soutien et le défend. Aberration politique absolue si on ne savait pas que les hommes de la gauche française sont partisants d'une politique de puissance nationale tout azimut, interne et externe,*** analogue à celle des Français de droites qu'ils combattent sur d'autres terrains. Attaquer, critiquer l'état en France, vous n'y penser pas, c'est un tabou politique! L'Etat centralisé, se renforce donc depuis 1789. Il crée au coeur de la démocratie française un centre autoritaire et irresponsable dont le pouvoir pour le pouvoir est la seule loi; Les luttes politiques modernes de l'hexagone entre la gauche et la droite, continuent à s'emparer légalement de ce pouvoir, dans le but essentiel de le diriger contre l'adversaire de classe, jamais pour le transformer en vu du bien de tous et surtout des peuples périphériques que cet état, depuis deux siècles étouffe de son mépris.»
Anne Merrien
Vendredi 27 décembre 2024
Une surprise à la lecture du nouvel Atlas Stratégique de Chaliand et Rageau : les Bretons existent ! Page 142, il est question des «affirmations des nationalités et minorités en Europe au XXe siècle». Dans leur précédent atlas stratégique, écrit en 1983, nous n'apparaissions pas... Certes, la Bretagne y est tronquée (elle s'arrête aux portes de Nantes) mais sans être limitée non plus à l'inénarrable B4. L'atlas a pour sous-titre «De l'hégémonie au déclin de l'Occident». Peut-être faut-il que l'Europe décline pour que la Bretagne renaisse ? Cet atlas sera sûrement traduit en anglais.
Burban xavier
Vendredi 27 décembre 2024
An emgann a gendalc'h ! , Dek vloa endeo «Ar Bonedoù Ruz » . 2023 a zeu marteze e dougo ur c'hwez nevez evit Breizh a- bezh !
Al Coin
Vendredi 27 décembre 2024
« S’INVITER » ?... n'est-ce pas la meilleure façon de se faire rejeter? S'imposer! Lorsque possibilité d'accéder à l'agora à liberté limité, les refus d'entrer et de s'y exprimer se trouvent soumis à des sélections dont les critères plus ou moins indiscernables, sont fruits des peurs et des humeurs de l'instant du Saint Pierre, disons fatigué? Ce commentaire passera t-il sous ses fourches caudines?
Que le Peuple Breton s’invite pour parler d’autonomie, discuter les formes dessinées, ou leurs prémices? De ceux qu’une volonté commune peut unir sur un projet d’élaboration volontaire d’autonomie souhaitée et/ou voulue pour la BRETAGNE?
Projet là, à peine ébauché qui bien entendu ne manquerait pas d’être combattu agressivement par d’autres ? L’on peut, et est nécessaire de s’interroger si s’inviter est judicieux !
Si au départ des schémas, des visions simples de projets divers jetés dans le débat accepté et considéré à son tout comme début comme un brainstorming préalable et comme moyen de créer un réservoir/bassin de décantation d’idées émises sans préjugés, devait être rejeté systématiquement par ceux qui s’érigeraient déjà comme des sachant et déjà jouant des coudes, ces comportements qui d’éternelles plaies politiques, que ces Temps Modernes ont étendues !
Encore que dès l’aube d’un nouvel essor breton à inspirer faudrait-il qu’ABP se considère comme le lieu accueillant et rassembleur, l’un d’eux, où un maximum de Bretons et de Bretonnes s’expriment librement, sans tabous et que les directions et chroniqueurs par cette liberté qu’ils prennent et qu’ils donnent au gré de leur bon vouloir, affirment avec les Bretons participants, leur réalité bretonne dans et par ce qui est/serait un « militantisme sans peurs et sans reproches » qui aille au-delà de la surface vitrifiée à la française !
Avec diverses argumentations formulées sous toutes les formes que tous les Bretons et leurs revendications, idées soient accueillis, reçus là; et surtout celles que les Bretons les moins intellectuels,les moins instruits, mais Bretons suffisamment politisés, informés et attachés à leur vieux pays puissent eux aussi examiner et; ou simplement réfléchir aux propositions. Quelle que soit la distance à laquelle ils se placeront pour recevoir les propositions émises, et de la hauteur des barreaux de l’échelle sociale où l’Histoire française les a confinés, déterminés en détruisant pour un nombre inacceptable d’entre eux tous les potentiels de confiance en eux et d’intelligence qu’ils pouvaient avoir naturellement; et qu’ils auraient pu développer si l’attention et les moyens leur avaient été donné ! Alors il ne faut pas que vous prolongiez davantage encore l’Œuvre Française, la Norme Française (NF) !
Par ailleurs, je ne sais pas si vous les avez lus ces quelques commentaires voulant indiquer la voie comme à suivre que quelques Bretons ont entreprise, entreprise que vous n’ignorez certainement pas. Il s’agissait donc de leur volonté de faire revivre et moderniser l’Ancienne Constitution Bretonne des Us et Coutumes de BRETAGNE dans et par « an Daël Breizh ». Dans cette aventure je fus l’un des premiers à adhérer à cette idée, un des premiers électeurs inscrit, le douzième, si je me réfère à mon numéro d’inscription sur ma carte d’électeur.
Et j’ai vu, comme toujours depuis des siècles les « franges politiques » dites bretonnes qui se sont rendues totalement inutiles ; et pire à mon avis qui ont sans que nous connaissions vraiment nous les simples électeurs, toutes les raisons, toutes les divergences, toutes les péripéties négatives qui se sont développées et opposées dans la première mandature élue et qui ont certainement bien engagé le naufrage de cette initiative ! Ce que j’ai pu constater, s’il le fallait une fois de plus là aussi, c’est toute la faiblesse politique de l’engagement breton, et très certainement les attitudes factieuses de certains éléments qui n’étaient pas là, comme tant d’autres avant eux, pour le seul service de la BRETAGNE et des Bretons.
Les « professions de foi » que je conserve toujours me font tristement sourire… S’il doit en être toujours ainsi, pour toutes les entreprises politiques fondamentalement bretonnes, il faudra certainement des caractères et des convictions bien mieux trempées !!!
Yvon Ollivier, depuis le 9 Novembre 2022 quinze intervenants ont produits 24 commentaires, mesurez donc le vide abyssal des quatre millions cinq cents mille bretons absents du débat et de qui l’on tient si peu compte, pour qui la recherche de moyens efficaces de conscientiser est inexistante, et ce qui l’est est quasiment inutile!
S’INVITER non, mais inviter (votre peuple ?) ! Vous devez vous les chroniqueurs, les webmasters bretons ! Tous inviter, Philippe ARGOUARC’H compris, INVITER, INVITER encore et encore, tous les Bretons ! Car selon vos prétentions bretonnes, eh bien vous leur devez l’INVITATION ce sont eux qui devraient valider vos offres positives ou non; et enfin pour leur faire savoir que chacun compte ! Hors et au dessus des structures politiques qui jusqu’à présent n’ont pas montré ni réussi grand-chose dans les voies tracées par d’autres et qui nous conduisent nulle part, sinon à la dissolution finale ! Les articles, avec leurs commentaires… tels que diffusés ici, manifestement n’y suffisent ni ne suffiront jamais ! Ne sont pas encore une invite à la confiance.