Vannes, le 4 novembre 2022
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
C’est en 2008 que la commune de Bouvron (44) fait l’acquisition d’un ensemble immobilier, l’îlot Datin, sans avoir à cette époque une idée très précise de ce qu’elle voudra en faire. En 2012, un historien amateur remarque à l’intérieur du bâtiment une chambre haute médiévale dans un état de conservation exceptionnel avec une cheminée armoriée.
Après recherches en archives, il s’avère qu’il s’agit de ce qu’il reste de la demeure manoriale de Pierre Raboceau, deux fois secrétaire des ducs de Bretagne Pierre II et François II au cours du 15e siècle.
S’ensuit une campagne de sensibilisation des élus locaux et la constitution d’une association : « Bouvron patrimoine » pour militer pour la conservation de ce joyau in situ et le restaurer dans un projet d’aménagement du centre-bourg que la commune de Bouvron imagine sans contraintes…
La récente publication de « Révélations sur Boisjourdan, une demeure médiévale au bourg de Bouvron » dans la revue Coislin chroniques d’un Pays a forcé la commune à accepter de faire réaliser par l’INRAP du 23 avril au 13 mai 2022 un diagnostic archéologique qui confirme l’ancienneté du bâtiment et l’intérêt d’en savoir plus. On pourrait notamment faire des datations des pièces de bois par dendrochronologie. Mais la commune de Bouvron n’en modifie pas pour autant son projet de tout raser pour construire un édifice neuf à la place.
L’association Bouvron Patrimoine a décidé de passer à la vitesse supérieure en alertant les instances culturelles et associatives patrimoniales pour que l’irrémédiable ne se produise pas. Des constructions médiévales et historiques de l’Etat breton sont tellement rares dans les communes rurales qu’il serait impensable que les élus de Bouvron ne réagissent pas en modifiant leur projet urbain.
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Article « Révélation sur Boisjourdan, une demeure médiévale au bourg de Bouvron » par P. Maillard, dans la revue Coislin chroniques d’un Pays N°14, 2022.
Koun Breizh
■A cela s'ajoute la destruction programmée par Mr Samzun et la municipalité de St Nazer de la dernière ferme de 1762 à St Marc,pour construire un ensemble immobilier après la destructions de fermes -petites seigneureries -sous le «règne de JG Batteux»
Par contre pour ce qu'il s'agit d'entretenir la base Nazie de sous marins de St Nazer,là il y a du fric et des silences sur les bilans financiers.
Sans doute un effet des complicités constatées en Loire Atlantique dénoncées depuis des décennies dans le 5 ème département breton .
Une visite publique commentée des organisations bretonnes avec invitations aux élus concernés sur ces sites seraient instructives et suivie d'une conférence de presse?
Visite possible à l'occasion du salon du livre de Guérande le dimanche matin 20 Novembre -Pourquoi pas ?
Qu'en pensez vous ?
Idem pour l'hôtel des monnaies à Rennes qui est à vendre par l'état.
Ancien hôtel des ducs de Bretagne ou était frappé la monnaie...
Mais que font les associations de sauvegarde du patrimoine, destination Bretagne, la région, les départements (5), la métropole de Rennes...
Ces responsables politiques n'ont aucune dignité ou honneur. Ils obéissent comme des enfants aux consignes d'un état français surendetté et complétement dépassé qui ne veut pas que l'on fasse revivre la mémoire et remettre aux gouts du jour, LA BRETAGNE.
Peut être que «Jean Jean 6 vies» devrait inviter Stéphane Bern plutôt qu'Atalli pour relancer son Breizh Lab... Avec comme odj, la sauvegarde urgente d'un patrimoine Breton afin de jeter les bases d'un discours politiques crédible permettant une adhésion forte à l'avenir sur des sujets démocratiques (rattachement 44, officialisation du Breton, autonomie fiscal...)
Sinon demander au groupe NORAC (marque le Ster avec son drapeau tricolore) qui semble avoir les moyens de racheter des statuts de Louis XIV... (A noter que ce groupe NORAC (marque le Ster) vient d'adhérer à Produit en Bretagne. Magnifique exemple de BREIZHWASHING...).
Attention, un jour viendra ou la frustration se transformera...
Keno
Concernant le patrimoine breton du 44, je m'interroge toujours sur ces éoliennes à la chaine et bien visible à Batz sur Mer qui est clairement la commune du 44 avec l'identité bretonne la plus claire et affirmée. Et le pire étant que les médias parlent des éoliennes au large de St Nazaire. Batz sur Mer n'a rien à voir avec St Nazaire, les deux communes ne font pas partie de la même intercommunalité et ne partage finalement pas grand chose en commun.
Vous allez vite en besogne. Pour moi c'est plutôt un indice que le maire est PS-Verts ou sans étiquette. Mais pour le reste, un drapeau se démonte du jour au lendemain, c'est de la très grande précarité. Beaucoup moins gênant pour des anti-réunifications notamment que du patrimoine solide et ancien, visibles et connus de tous, ou que des noms (toponymes, noms de famille etc) multi-séculaires, présents de générations en générations.
En gros la commune remplace du bâti/bitumé existant pour en construire du nouveau. Je ne connais pas l'étiquette du Maire mais visiblement il est proche de la majorité PS-Verts de ce département.
Dans le cas des éoliennes on parle bien d'endroits qui n'étaient jusqu'ici absolument pas pollués visuellement et ce de manière permanente.
Bref, d'une forme de sanctuaire visuel (sans parler de l'impact physique en mer), ce qui explique bien l'attrait pour le littoral. Par exemple La Baule, personne ne vient pour les immondes barres qui longent la plage mais bien pour un paysage naturel qui laisse rêver un peu, chacun vers l'horizon. Sinon autant se baigner dans une piscine.
Par ailleurs, ces éoliennes ne permettent aucunement de réduire le nombre de centrales à charbon (exemple Cordemais qui est pérenisée) ou de centrales nucléaires. Non seulement les éoliennes ne fonctionnent pas en permanence, il faut du vent (et il y en a beaucoup moins la nuit, sachant que l'on consomme le plus d'énergie en hiver où il fait souvent nuit), mais 80 éoliennes comme prévu à Batz ne produiront même pas 25 % de l'électricité d'une centrale nucléaire lambda. Une centrale nucléaire ne culmine pas à 200 mètres de haut, il n'y en a qu'une en auto-suffisance électrique pour plusieurs départements à la fois. On ne les aperçoit même pas dans la plupart des communes concernées.
Les ponts et viaducs servent dans la vie quotidienne du plus grand nombre. On ne peut pas vraiment s'en passer contrairement aux éoliennes.
Ce ne sont pas forcément de beaux édifices effectivement, mais vous remarquerez que l'on voit rarement 80 ponts identiques alignés à la suite...et rares sont les ponts suspendus à 200 mètres du plancher des hommes (!!) et visibles à 10 kilomètres à la ronde...
Je note pour revenir un peu au sujet que les écologistes du secteur prônent donc de coloniser le monde maritime par des géants de béton et de plastiques, tout en voulant dans le même temps détruire le bâti ancien existant de nos communes pour ne pas artificialiser davantage les sols. En quoi est-ce cohérent ?
Cela vaut pour le patrimoine médiéval breton de Bouvron mais cela vaut aussi pour le patrimoine traditionnel ancien qui ne serait pas catégorie A ou B au DPE. Faire tourner les toupies à béton du BTP pour construire de l'habitat aux normes qui ne tiendra même pas 50 ans vu la qualité obsolescente des nouvelles constructions, est-ce écologique sérieusement ??