Kallag : ni Zemmour ni adeptes de la bonne conscience

Communiqué de presse publié le 24/10/22 18:21 dans Politique par Gwenael Kaodan pour Gwenael Kaodan
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Depuis plusieurs semaines Kallag et ses environs font la une des médias à propos d'un projet d'accueil de populations allogènes.

Il convient en premier lieu de rétablir quelques vérités.

Premièrement Kallag n'est pas un «village» décrit comme tel par les médias parisiens, mais une petite ville au riche passé centré sur le commerce, l'élevage du cheval de travail et «inventeur» d'une célèbre race de chiens de chasse : l'épagneul breton.

Deuxièmement il est incontestable qu'avec le dépeuplement des campagnes et la mécanisation de l'agriculture ces activités traditionnelles ont périclité entraînant un déclin de l'activité commerçante.

Troisième constatation : on constate un vieillissement de la population tandis que la jeunesse locale, tiraillée entre trois centres urbains plus dynamiques (Rostrenen, Guingamp et surtout Carhaix) peine à trouver sur place emplois et logements à prix raisonnable.

Enfin autre point notable, il convient de le dire, le projet «Horizons» ne concerne pour le moment que 12 familles.

Il n'empêche, la municipalité n'a guère communiqué sur son projet, laissant ainsi la porte ouverte à toutes les craintes et fantasmes que viennent conforter les dégradations sécuritaires incontestables dans les deux métropoles bretonnes de Nantes et Rennes.

L'AFB-EKB considère donc que pour redonner confiance et mettre fin aux dérives xénophobes, la municipalité doit s'atteler prioritairement à l'emploi pour la jeunesse et lui fournir des logements décents en faisant preuve d'imagination : hébergement de co-working, implantation d'activités environnementales et à visée énergétique, s'appuyer sur les marqueurs locaux : valorisation de la pratique de la langue bretonne que pourrait illustrer un institut du théâtre et du cinéma en cette même langue. Autre piste à étudier : l'implantation d'un musée de l'âge de bronze, le centre Bretagne étant riche en découvertes archéologiques en la matière.

Enfin le maire ne peut continuer à se dérober et doit accepter – principe même d'une vie saine démocratique locale – de consulter sa population sur l'acceptation ou non du projet «Horizons».

Tiern e peb Amzer

Alliance Fédéraliste Bretonne

Emglev Kevredel Breizh


Vos commentaires :
Jean-Pierre Jadé
Lundi 25 novembre 2024
Engager un projet aussi lourd et aussi clivant sans demander son avis aux habitants est un déni de démocratie.

Jean-Pierre Jadé
Lundi 25 novembre 2024
Engager un projet aussi lourd et aussi clivant sans demander leurs avis aux habitants est un déni de démocratie.

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