Collaborateurs, collaboratrices du Musée de Bretagne cautionnant celui-ci : quoi de plus attendu ?
Ces universitaires n’ont appris à « débattre » qu’en commençant par insulter l’interlocuteur.
Ils n’ont pas appris, non plus, qu’on ne discute pas, sans avoir pris vraiment connaissance des propos et positions que l’on juge.
Ils ne savent pas lire le texte que j’avais diffusé lors de mon retrait (parrainage). Exemple : « L’objectivité serait (comme chacun.e sait) une parité entre les deux grands points de vue.. ». Mon reproche étant que le Musée ne conclue que négativement à la question (sans un regard sur les points précis que nous avançons).
Ces universitaires prestidigitateurs font une exacte inversion (le musée présenterait les deux réponses à la question de manière paritaire, et de notre côté, nous ne tolérerions que notre point de vue : on sait que la vérité est inverse).
Par ailleurs, ils ne connaissent visiblement pas une bonne partie du sujet, lequel a été mon principal objet d’analyse pendant plus de soixante-cinq ans. Que je ne l’ai pas fait dans un cadre universitaire (je ne vais pas l’expliquer ici) ne peut les gêner, vu qu’ils cautionnent un « expert » musical moins diplômé et qui pratique le copié-collé (!), transmettant les erreurs avérées (y compris sur mon compte) d’un livre non scientifique. C’est cela « l’Histoire évolutive »…. Honnêteté.
Ils donnent raison à ce musicien-collecteur, sans référence en musique des pays celtes, à ses dénégations jusqu’à l’inexistence d’une musique bretonne (!).
Il est vrai qu’ils n’ont pas compris le sujet principal (avec ses incidences directes sur les relations avec nos voisins): est-ce que la Bretagne peut se prévaloir, aujourd’hui, de points communs avec les pays de l’archipel (donnant sens, en l’occurrence, aux démarches inter-celtiques) ?
Pas besoin de surfer longtemps sur le sujet, la cause est acquise : les échanges et croisements incessants depuis plus de 6000 ans entre Bretagne, Galles, Irlande, Ecosse, démontré par l’ADN, on s’en tape. Les multiples preuves dans les pratiques religieuses, le légendaire, la poésie, l’habitat, les arts, et même des tendances sociétales, voire politiques ou juridiques, dans l’environnement géologique hercynien et climatique commun de ce Nord-Ouest européen : que du vent, rien que le vent. Circulez.
Leur observation concernant la partie bretonnante est risible. Cherchant des preuves ou non d’un caractère celtique, il faudrait préférer le faire là où il est obligatoirement dilué ou absent. Logique.
Quand un expert linguiste, choisi quand même par le Musée, montre bien l’indubitable famille des langues celtiques, l’animatrice en chef le contredit dans ses conclusions.
Laissant dire que le mouvement autonomiste et nationaliste était à 100% pro-nazi, faisant croire qu’ils étaient seuls à promouvoir triskell et interceltisme, suggérant que j’en serais l’héritier (vu mon rôle dans la promotion de l’idée et du symbole), « oubliant » une aile gauche démocrate, certains membres de la Résistance tués par les nazis, ils atteignent l’abject.
Un seul mot : MEZH (Honte).
Evit echuiñ, tud enep-keltiek izel-derez, anvioù « latin glan » gante evel …Yann Lagadeg pe Erwan Ar Gall (o stourm evit ur vamm-vro e penn ar broadoù latin hag Ar Sevenadur) a vefe dañvez-studi evit ar vredonourien.
J’en traduis le sens, car pas sûr qu’ils comprennent une langue celtique (tout en sachant mieux que moi, eveljust) :
Pour terminer, me considérant comme insulté par leurs propos, je me permets de faire remarquer la logique imparable de signataires aux noms très purement latins de Yann Lagadec ou Erwan Le Gall, soldats d’une patrie à la tête des nations latines et flambeau de La Civilisation…Pas de chômage pour les psychologues.
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