Un Gwenn ha Du géant pour une Bretagne réunifiée, plus forte et plus démocratique
Communiqué de presse publié le 9/10/22 16:24 dans La réunification par pour
Ce samedi 8 octobre, veille du derby breton entre le Stade Rennais et le FC Nantes, l’association « À la bretonne ! » a déployé à Rennes le plus grand Gwenn ha Du au monde (1400 m²) sur la place du parlement de Bretagne afin de symboliser le soutien populaire à une Bretagne réunifiée, plus forte et plus démocratique.
Le matin même, les représentants de 6 groupes politiques – majorité et opposition – au Conseil régional ont exprimé leurs ambitions concernant l’autonomie d’une Bretagne à 5 départements. Ils ont également échangé concernant les études d’impacts sur la réunification bretonne actées il y a quelques jours.
Alors que le principe d’une étude d’impact sur les enjeux de la réunification bretonne vient d’être acté, nous demandons la plus grande transparence sur la démarche et la mise en place préalable d’un comité de pilotage garant de la rédaction équilibrée, impartiale et complète du cahier des charges. Une telle condition est indispensable pour garantir ensuite un débat public de qualité.
Cette année, 21 parlementaires bretons (dont 7 de Loire-Atlantique) se sont engagés par écrit à enclencher le processus législatif permettant ce vote des électeurs de Loire-Atlantique pour la réunification. Notre association va reprendre contact avec eux afin de concrétiser ces engagements.
Suite au vœu du Conseil régional pour l’autonomie, les débats du 8 octobre ont mis en évidence, au-delà d’une ambition commune pour la Bretagne, des nuances d’appréciation sur les méthodes et le calendrier. Nous demandons donc que la collectivité s’empare fortement du sujet par le biais de la rédaction d’un livre blanc de l’autonomie puis la formalisation d’un calendrier d’actions.
Dans le contexte de crise démocratique, la réunification des 5 départements bretons et le développement d’institutions plus fortes et plus démocratiques pour la Bretagne suscitent l’intérêt. Les habitants veulent s’exprimer, veulent voter, veulent décider. Aux collectivités d’être au rendez-vous.
Ce communiqué est paru sur A la Bretonne
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Vos commentaires :
Muichka
Vendredi 22 novembre 2024
Les habitants n'ont jamais souhaité s'exprimer. Ici, ALB se fourvoie.
Dans la pétition des 105.000, il s'agissait d'une consultation dans le cadre de la loi pour pousser le CD à faire une demande de rattachement, éteinte depuis mars 2019.
ALB n'ose pas ici citer ses mauvais idéaux, mais n'a pas hésité à le faire ce jour sur Ouest-France, s'accaparant la pétition de Bretagne Réunie et en modifiant le sens profond.
On ne peut pas faire confiance dans cette assoc qui d'ailleurs a eu dit «Référendum ? si on le perd, ce sera fini pour la Bretagne».
Personne ne veut d'un référendum, personne ne l'a demandé, sauf 5 ou 6 illuminati. On demande une vraie Bretagne, à cinq. Point barre.
Seuls certains espèrent peut-être en catimini un échec à un référendum, où les dés seront pipés.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Nul besoin d'un processus législatif préalable afin que le CD 44 consulte sa population. Au contraire, c'est ce vote qui ensuite pourrait réveiller le Parlement.
Toutes les régions demandent plus d'autonomie. C'est une erreur de présenter cela comme une spécificité bretonne susceptible d'attirer la Loire-Atlantique.
Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
«(...) vote des électeurs de Loire-Atlantique pour la réunification.»
La science politique a amplement démontré que lors d'un referendum ou même d'une votation, les gens ne répondent pas à la question posée mais à celui qui la pose dans le contexte créé par lui pour la fin particulière, parfois oblique sinon perpendiculaire, à l'objet du scrutin.
Il ne faut jamais oublier que le rêve sacré des ennemis de la Bretagne est que les Bretons, eux-mêmes car manipulés (et les moyens ne manque pas à un État, de plus ultra-jacobin ! ), très démocratiquement, bien sûr, refusent la Réunification. Les précédents Écossais et Québécois sont ce qu'il ne faut surtout pas renouveler en Bretagne.
Doit-on redire que pour diviser la Bretagne (Daladier 28 IX 1938 : Création de la Chambre régionale de commerce de Bretagne sans celles de Nantes et St Nazaire - comme s'il n'y avait rien de plus urgent à faire juste avant d'aller à Munich confier la Tchécoslovaquie, notre alliée, à l'Allemagne nazie -, et Pétain, 30 VI 1941), il n'y eut ni referendum, ni votation, ni études d'impact mais simple décrets.
Pour réunifier la Normandie, la procédure fut très facile et simple, Alors pourquoi devrait-elle être lourde et complexe pour la Bretagne ?
Le vrai sujet n'est-il pas que nous sommes toujours en 845.
L'État français qui les a reconnues dans divers Traités de Droit International Public, n'a toujours pas accepté ses lourdes défaites face à la Bretagne à Bain sur Oust et ensuite dans tant d'autres lieux.
Au total, loin de toutes les complexités et impasses promises par l'actuelle législation, soit autant de prévisibles écueils pour ne pas réunir la Bretagne, la vérité n'est-elle pas que ce qui se veut vraiment s'énonce clairement et que les moyens pour y aboutir arrivent aisément.
AV
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
L'abrogation du droit d'option en mars 2019 n'éteint pas la possibilité d'une consultation organisée par le CD 44.
Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo pour cette initiative, après le Château des ducs de Bretagne à Nantes.
Attention toutefois : la pétition des «105.000» montre une volonté forte des habitants de Loire-Atlantique. Sur laquelle il faut s'appuyer auprès de nos élus, comme vous l'avez fait ici. Mais aucunement une demande de référendum.
Gwilhmod
Vendredi 22 novembre 2024
Suggestion : la prochaine fois, exposer un Gwenn-ha-Du en recouvrant une barre noire symbolisant le Pays Nantais d'une bache blanche, puis l'enlever pour montrer l'absurdité de cette partition qui n'a aucun sens au vu du drapeau breton donc de l'histoire...
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Gourc'hemennou / Felicitations :) A la Bretonne assure - Esperons que les habitant.e.s de la Bretagne qui sont interesse.e.s par l'avenir du pays (Bertegn / Breizh / Bretagne) sauront apporter leur soutien a cette association en etant present.e.s aux reunions / evenements / &c. qu'elle organise - Comme disent les Anglophones, 'Talk is Cheap' - Parler / Ecrire / Taper sur les claviers (comme je suis en train de faire moi-meme), c'est bien - Etre present.e / Agir, c'est mieuxv ... et Etre present.e / Agir avec plutot que sans, c'est encore mieux - Plutot que de critiquer hors de 'A la Bretonne', critiquons-la (de maniere constructive) a l'interieur [de 'A la Bretonne'] afin que tou.te.s ensemble (pour ceux et celles qui sont interesses.e.s) et sous la banniere 'A la Bretonne', les habitant.e.s de la Bretagne (qui sont interesse.e.s) redonnent (pas a pas) a la Bretagne ses contours familiers ~reunification ~etude_d_impact ~debat ~2024
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
ALB a des accointances avec les élus. Le contrat semble : «On vous permet de brasser du vent autour de la Réunification, mais surtout laissez le CD 44 tranquille, incriminez plutôt l'Etat central.»
De son côté, Bretagne Réunie assure aussi une paix royale au CD 44, mais c'est par peur de perdre la consultation. C'était bien la peine de faire cette pétition...
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
(at) Anne Merrien : Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Anne Merrien :) Merci a vous pour votre message ~accointances : Pourquoi le fait d'avoir des accointances avec des elu.e.s devrait-il etre un probleme ? Si les elu.e.s etaient tous et toutes et pour toujours oppose.e.s tou.te.s autant qu'ils/ielles/elles sont a l'enjeu democratique que constitue la reunification de la Bretagne, ca serait embetant et cela signifierait surtout que tout le monde perd son temps avec 'cette histoire' :) Mais ce n'est pas le cas - Beaucoup d'habitant.e.s de la Bretagne (et de la France aussi) et beaucoup d'elu.e.s soutiennent le fait de pouvoir se prononcer sur la reunification de la Bretagne - Espoir comme Peur ne servent a rien - Seule une action methodique, concertee et inclusive permettra la reunification de la Bretagne dans les annees a venir si tel est le souhait des habitant.e.s de la Loire-Atlantique :)
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il était question lors de ces débats à Rennes, non seulement de la Réunification, mais aussi d'autonomie. C'est une erreur de se disperser. Je me souviens des lois de décentralisation de 1982 : les élus étaient contents d'avoir plus d'autonomie et tant pis si la Réunification était passée à la trappe. Le problème avec les élus, c'est qu'ils poursuivent plusieurs lièvres à la fois.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il ne faut pas être naïf par rapport aux élus... Le CD 44 n'a eu aucun scrupule à réécrire la pétition à sa convenance et continue d'invoquer un référendum fantaisiste pour faire diversion. Ensuite, il a été question d'études d'impact pour gagner du temps et noyer le poisson. A présent, la Réunification se trouve assujettie au débat sur l'autonomie des régions, ce qui est la dernière chose à faire : c'est prendre le risque que la Réunification soit éclipsée au sein d'une réforme plus vaste, où elle ne serait qu'un point de détail qu'on peut évacuer en catimini. C'est ce qui est arrivé en 1982.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il ne faut pas être naïf par rapport aux élus... Le CD 44 n'a eu aucun scrupule à réécrire la pétition à sa convenance et continue d'invoquer un référendum fantaisiste pour faire diversion. Ensuite, il a été question d'études d'impact pour gagner du temps et noyer le poisson. A présent, la Réunification se trouve assujettie au débat sur l'autonomie des régions, ce qui est la dernière chose à faire : c'est prendre le risque que la Réunification soit éclipsée au sein d'une réforme plus vaste, où elle ne serait qu'un point de détail qu'on peut évacuer en catimini. C'est ce qui est arrivé en 1982.
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Anne Merrien :) Merci a vous pour toutes ces informations precieuses - Pour 1982, je ne peux que vous faire confiance (j'avais 6 ans a l'epoque ^^) :) Mais justement - Que s'est-il passe entre 1982 et 2022 / en 40 ans, sur le 'dossier' de la reunification de la Bretagne ? Sommes-nous pret.e.s a attendre 2062 pour que les conditions qui s'offrent a nous soient a 100% sures et fiables &c. ? Ou ne preferons-nous pas plutot prendre certes un risque -mais seul.e.s les gen.te.s qui ne font rien ne prennent pas de risque.s- mesure (la majorite des habitant.e.s de la Loire-Atlantique sont favorables au fait de se prononcer sur la question plutot que son contraire - c'est une certitude) pour -enfin- definir nous-memes et autant que faire se peut (car oui, vous avez raison, c'est un rapport de force et si les ami.e.s' se pretendent sinceres, ce sont les 'ennemi.e.s' qui le sont [Schopenhauer cite par le 'Breizh Civic Lab' ~twitter]) les conditions de l'acces a un processus liberateur par la deliberation sur la question de la reunification (et donc de l'avenir) de la Bretagne (les habitant.e.s de l'Ecosse ont vote en 2014 sur le sujet de l'Independance - nul doute qu'en depit du resultat connu de tou.te.s, l'opportunite de voter a nouveau se presentera dans les annees a venir) ? Pour ma part, j'ai choisi :) Quant a la question de l'Autonomie, c'est une question qui est aussi liee a l'avenir de la Bretagne et le but poursuivi par 'A la Bretonne' est clair - Reunifier la Bretagne (avant toute autre consideration) avec les habitant.e.s de la Loire-Atlantique ... et pas sans eux/elles - Le moment est venu - Attendre quelques annees, ca va - Ca fera 66 ans au 28 Novembre 2022 que la partition existe - Il est (grand) temps d'(enfin) avancer (mais ce n'est que mon avis) :)
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
La seule façon d'obtenir une consultation, c'est de faire pression sur le CD 44.
Or ni Bretagne Réunie (par peur) ni ALB (par copinage) ne le font.
La consultation ne viendra pas de Paris, qui n'ira pas à l'encontre des élu(e)s du CD 44 et des métropoles sur un sujet qui ne l'intéresse pas.
Yann-Reun
Vendredi 22 novembre 2024
Selon l'article d'Ouest-France du 8/10/22 au sujet du déploiement du drapeau à Rennes, «les militants espèrent parvenir en 2023 à une modification de la Constitution, qui permettrait l’organisation du fameux référendum en 2024». Est-ce que le rédacteur de l'article a mal compris ou s'agit-il de la position d'A la bretonne?
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Anne Merrien :) Merci pour vos elements de reponse ~copinage : Je ne sais pas si l'on peut affirmer des personnes qui agissent au nom de 'A la Bretonne' qu'ils/ielles/elles font du 'copinage' avec les personnes qui agissent au nom du 'Conseil departemental de Loire-Atlantique' (ou alors il conviendrait d'ajouter une nouvelle definition a celles qui existent <
Voir le site >) - Ce que l'on peut affirmer, en revanche, c'est que l'etude d'impact est d'ores et deja lancee (et l'information est meme disponible dans la presse 'Francaise' de Bretagne i.e. Telegramme, Ouest-France(sic)) <
Voir le site >
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Yann-Reun :) ~position : Contactez directement 'A la Bretonne' - Ils/Ielles/Elles sauront vous repondre, a n'en pas douter
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il ne s'agirait pas d'une modification de la Constitution, mais d'un total bouleversement !
On peut toujours rêver que la France devienne un Etat fédéral...
Pcosquer
Vendredi 22 novembre 2024
@KristofBach-Bourdelier
juste une demande: pourriez-vous limiter s'il vous plaît cette écriture inclusive. Dans l'ancien français il y avait ce qu'il fallait pour le genre Féminin. Il n'était point nécessaire de périphrase et certainement pas d'une éciture confuse telle qu'on essaie de nous l'imposer comme tant d'autres choses. Cette uniformisation est pourtant la cause principale de la destruction des cultures...et donc des langues. Je crois que nous sommes assez bien placés en Bretagne pour en comprendre les enjeux et ne pas faire cette erreur de l'écriture inclusive. Ces mots au féminin ont disparus au cours du temps ( tiens donc? et pourquoi donc? il est vrai qu'en France le droit de vote pour les femmes c'est 1954... Elles ne pesaient pas vraiment sur les choix de société... alors évidemment le genre féminin dans l'écritur , à quoi bon? ceci explique peut-être cela ou inversement qui sait?). Je ne crois pas que les Femmes ont à gagner quelque chose à cette uniformisation
En revanche, le besoin de l'expression féminine est évidemment nécessaire, il serait alors sans doute bien plus intéressant que l'Académie Française se penche sur son français malade de modernisme, mette un peu de côté son progressisme ( qui,n'en a jamais été un mais seulement une idéologie civilisationnelle de domination; c'est mon point de vue) et avoir l'intelligence humaine, ancrée (normalement? mais sans doute pas pour tous) dans son lien salutaire à la Nature de bien vuloir considérer l'équilibre du temps passé qui concevait très bien le féminin et le masculin vivant dans le même monde. Les accadémiciens sont peut-être des fainéants finalement ou plus sûrement des idéologues intéressés .
Pour ce qui concerne les genres intermédiaires; il existe aussi ce qu'il faut il me semble.
Que la nature humaine soit complexe sans doute... Que la Nature le soit également sans doute aussi... Il est donc nécessaire de créer les mots dont on a besoin. C'est l'avenir d'une langue, sinon elle meure...
Merci à vous pour votre compréhension...A-wir-galon!
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Yann-Reun :) ~ecriture_inclusive : Libre a vous de ne pas l'utiliser, cher compatriote - A wir galon/De qheur ;) :)
Kristof Bach-Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
~corrigendum~
Ben l'bonjou/Mont mat a ra/Bonjour Pcosquer :) ~ecriture_inclusive : Libre a vous de ne pas l'utiliser, cher compatriote - A wir galon/De qheur ;) :) *
philippe renaud
Vendredi 22 novembre 2024
105 000 signatures, c'est pas vieux, c'était hier. Pour demander au CD 44, d'organiser une consultation des électeurs du 44 sur le sujet!
Ils n'ont toujours pas répondu alors qu'ils prônent la participation citoyenne.
Ils ont peur d'un nettement majoritaire qui faciliterait le processus de réunification. La cible principale reste le CD 44, pour une grande partie de ses élu(e)s.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Le CD 44 prétend que ce qui est impossible (un vote décisionnaire organisé par l'Etat) est possible, afin que ce qui est possible (un vote consultatif organisé par le CD 44) devienne impossible.