Durant ses concerts récents à Rennes-Liberté et Paris-Pleyel, le célèbre chanteur et compositeur, musicien et musicologue, Alan Stivell à légèrement modifié l'hymne national breton : le Bro gozh ma zadoù.
Le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est un chant en langue bretonne, adopté en 2021 par la région Bretagne comme hymne officiel de la Bretagne. Ce chant reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères). On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique apparentée au breton parlée dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow (Vieille terre de nos pères), qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898.
Le refrain du Bro gozh breton est questionné par certains depuis longtemps. Le vers Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro soit « Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle », n'aurait plus beaucoup de sens aujourd'hui. Une modification avait été proposée par Albert Boché, nous dit le linguiste Tugdual Calvez. Boché proposait: Tra ma 'vo mor 'vel mur tro-dro. soit « tant que la mer sera aux alentours ».
Alan Stivell va plus loin et chante Tra ma vo ar mor digor dro-dro soit « tant que la mer sera ouverte aux alentours ». Oui, le sens a changé, mais la mer n'est-elle pas redevenue un moyen de communication plus qu'un rempart ? Beaucoup le pensent.
Il a aussi rajouté un couplet : An Naoned ha Roazhon ‘tal harzoù dizor / D’avelioù ar reter, d'an amezeg gall/Ha Brest (a) sell gant enor ouzh enezeg Keltia / Breur ha c’hoar gant holl bobloù all.
« Nantes et Rennes près des frontières sans porte / Aux vents de l'Est, au voisin Français / Et Brest qui regarde avec honneur l'archipel de la Celtie / Frère et soeur avec tous les autres peuples. »
Alan Stivell se produira en concert à Pontivy ce vendredi 7 octobre avec son nouveau spectacle intitulé Célébration/Lid, une vie pour la Bretagne et la musique.
■«Tra ma vo ar mor digor dro-dro» doit probablement être : Tra ma vo ar mor digor tro-dro
L’imprégnation des esprits bretons, de conditionnement français, wok, cancel, immigrationniste est telle, le sens des mots tant pervertis que remplacer la notion de « protection » supprimée pour celle « d’ouverture « à tous vents, n’en fait qu’un texte de propagande hexagonale ! Qui viendrait encore la renforcer, et la faire passer en le chantant en breton, est très malin, mais en français ça sent mauvais ! (je n’ai pas de moustaches).
Stivell ne m’inspire aucune confiance dans ce domaine ou la mièvrerie, et le désintérêt pour les peuples que l’on contraint est de plus en plus la règle mise en place vicieusement en tout, et partout !
Ce chant n’est pas que pour quelques uns ! Si l’on avait avancé la notion de « mer nourricière, », d’ « espace naturel de travail depuis toujours et d’avenir », et/ou encore de « grande plaine » de la découverte au service de développement breton, des Bretons cela pouvait peut-être se tenir. Mais de cela elle l’est de moins en moins, quelle que soit l’activité possible pour les marins Bretons dépouillés et privés des outils, et accords d’exploitation de décennies en décennies depuis fort longtemps.
Où est le débat nécessaire, aussi houleux soit-il, la BRETAGNE ni les Bretons ne doivent jamais craindre les houles longues ou rudes du grand large, des routes hauturière !
« Les houles, en roulant des images des cieux »
« Mêlaient d’une façon solennelle et mystique »
« Les tout-puissants accords de leur riche musique »
« Aux couleurs du couchant reflétées par mes yeux. »
De Baudelaire – Une vie antérieure.
Mer ouverte pour la « Callac Créolisation » ? Mer ouverte pour les marchands d’énergie ? Mer ouverte pour toute les industries et déchetteries que les Bretons n’auront, n’ont pas/plus aucun moyen, plus jamais, de contrôler ?
Et si l’on porte attention à l’info du matin pour une mer ouverte, pour une « Callac Crackolisation » là et maintenant, par les fermetures parisiennes et métropolitaines fainéantes, des camp de crackeurs (coke en stock) , dont les épaves humaines pour parties seraient « soignées » , et d’autres dispatchées en Province aussi !?
Il faudrait qu’en Breton cocu et vaincu, il se prosterne, devant cette propagande rampante in filtrée dans l’Hymne National? Volontairement, en conscience ? Dans ce cas il vaut mieux que les Bretons n’apprennent plus le sens des mots qu’ils chanteraient, et qu’ils les prononcent donc en breton répété, en décérébrés !
Non ! je n’adhère pas ainsi faits à ces changements ; et qui me paraissent artistiquement, un peu « lourdingues » d’ailleurs !!!