Maternité de Guingamp

Communiqué de presse publié le 2/08/22 21:25 dans Politique par Gwenael Kaodan pour Gwenael Kaodan
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La presse hebdomadaire, nous apprend que la fermeture de la maternité de Guingamp n'aura pas lieu. Nous ne pouvons que nous en féliciter.

Ainsi, il a suffi à une personnalité médiatique du monde footballistique de décrocher son portable pour s'adresser directement au président de la République et annuler une préconisation toute récente de l'A.R.S., organisme théoriquement chargé de la politique de la santé en Bretagne.

Il y a là un exemple caricatural de la «gouvernance à la française» pratiquée par un pouvoir vertical et autocratique qui n'hésite pas à court-circuiter les élus. On est loin des discours du candidat Macron de 2017 en faveur d'une politique girondine avec pour fil conducteur la montée en puissance des régions. On ne peut pas, alors, s'étonner du niveau de l'abstention lors des récents scrutins.

La réalité présente est tout au contraire celle d'une Bretagne infantilisée, corsetée par une technocratie tatillonne, où les territoires ruraux sont déclassés, une Bretagne amputée de son département le plus dynamique sur le plan économique et démographique* . Sur simple rappel le PIB de cette «Bretagne administrative» la relègue au 10e rang des 13 régions découpées, sans consultation aucune de leurs représentants, par la présidence Hollande.

Il est de bon ton, actuellement, de fustiger avec juste raison, les régimes autocratiques comme la Biélorussie, la Russie ou encore la Turquie. La France en prendrait-elle le chemin ? La question est posée.

* La Loire-Atlantique

Docteur Jean-Louis le Mée

Président AFB/EKB


Vos commentaires :
Alain E. VALLÉE
Vendredi 27 décembre 2024
A la question de la dérive française vers «un régime autocratique», la réponse est : le «coup d'État (est) permanent», soit : la confusion quasi permanente entre l'État et le gouvernement à cause de l'élection du Président de la République au suffrage universel direct et de la minoration du Parlement, de la Justice, et encore d'une inopportune emprise étatique sur les Collectivités locales sans vrais moyens fiscaux ni compétences impératives et exclusives (via, par exemple, les co-financements).
Il serait facile, lisible et économique d'élire en Congrès à Versailles et pour sept ans non renouvelables un Président de la république non exécutif parmi les parlementaires ou anciens parlementaires. Ceci éviterait la mauvaise farce de la recherche des 500 signatures. La séparation entre État et gouvernement soutenu par une Majorité parlementaire serait assurée. Ceci se nomme partout démocratie parlementaire.
Le Sénat n'est même pas élu au suffrage universel direct et n'est pas non plus une sorte de Bundesrat !
Alors que tout et le reste se décident à l'Élysée, le «coup d'État (est) permanent» et d'autant plus évident que la Constitution stipule que : «Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.» !
AV

Kerbarh
Vendredi 27 décembre 2024
Voilà comment la France est gouvernée : E Macron a réglé le problème en 2 minutes ( cf grand quotidien de Brest). Si vous n’avez pas d’entrées haut placées vous êtes foutus.
Et cela ne date pas d’aujourd’hui !!!
Clientélisme, favoritisme, …

Alain E. VALLÉE
Vendredi 27 décembre 2024
Sauf s'il s'agit d'une possible fake news, on découvre ainsi que dans l'Etat de la France tel qu'il est et va, pour réunifier la Bretagne : votation, consultations, militantisme, recours à l'évidence et à l'histoire, manifestations, intérêt général, sondages tous concordants, pétition des 105.000, ... ne suffisant manifestement pas, l'option «coup de téléphone» apparaît être un moyen pouvant être désormais efficace. Ce n'est pas garanti mais ce serait à tenter. Qui sait ?
Alors, il faut chercher le / la : golfeur, handballeur, boxer, navigateur, bouliste, footballer, nageur, basketteur, escaladeur, sprinteur, épéiste, judoka, coureur cycliste, skieur, ... (Excuses aux adeptes des sports non cités) la personne volontaire. Bref, dans les rangs des grands sportifs du Comité Olympique mais pourquoi pas aussi parmi les astronautes, artistes peintres, danseurs, spéléologues, ... il faut chercher celle ou celui qui ayant directement accès au Président par le téléphone, saura au bon moment, lui dire les bonnes paroles pour qu'il décide, enfin, de réunir la Bretagne par décret puisque cela pourrait suffir évidemment même sans consultation des corps intermédiaires.
En effet, un autre décret «nul et non avenu» de 1941 mais très bizarrement toujours en vigueur, avait fait l'inverse.
AV

KLG
Vendredi 27 décembre 2024
@ Alain Vallée, bonne remarque. Et me viens de suite à l'esprit que : connaissez-vous une personnalité bretonne en pleine bourre (c'est à dire pas au crépuscule de la vie, ou en retraite) d'importance dans le monde sportif, culturel, scientifique et qui a défendu, récemment, micro parisien déployé, clairement, une Bretagne à 5 départements ?

Je vous avoue que je ne vois pas de qui il peut s'agir...c'est un sujet qui n'est en fait, sauf sur le ton de la quasi boutade ou anecdote, évoqué par personne. C'est pour cela que cette revendication me parait sans aucun avenir. Ce n'est absolument pas un sujet sérieux ou pris au sérieux, ou qui intéresse les gens.


Alain E. VALLÉE
Vendredi 27 décembre 2024
Au si courageux anonyme : «KLG» :
Vu le poids de la commande publique en Arts de toutes les catégories, votre argument ne tient pas du tout. Aucun artiste ne peut prendre le risque de se faire mal voir du pouvoir.
De plus, les artistes ne font habituellement pas de politique même s'ils ont le plus souvent de fortes convictions. Quel message audible pourraient-ils exprimer auprès d'un public méticuleusement entretenu dans la plus totale ignorance de l'histoire de la Bretagne !
Même qu'il y a quelques années des pointures Bretonnes se réunirent à Paris pour demander la réunification de la Bretagne. Sauf erreur ceci avait été organisé par «Bretagne Réunie» et peut-être d'autres.
Les Tri Yann se mobilisèrent pour la réhabilitation de Guillaume Seznec. Et leur oeuvre est aussi un message à dimension politique.
Alan Stivell a amplement démontré ses choix récemment à Rennes, en retirant son parrainage à une exposition questionnant le fait celtique breton. Elle n'était qu'une grossière tentative de réécriture du su et du bien connu par le moyen de trois «falsifications» bien repérées par Ronan Le Coadic.
AV

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