Hôpital de Quimper : quelles actions concrètes ont été menées pour nos soignants et notre santÃ

Communiqué de presse publié le 23/05/22 0:09 dans Politique par I M pour I M
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Aujourd’hui, nos soignants n’en peuvent plus : les conditions de travail, les manques de moyens font que nous sommes confrontés à une situation d’extrême urgence.

Multiples sont les témoignages qui me parviennent. Ici, c’est une sage-femme à qui l’on demande d’intervenir en gériatrie, là, c’est une personne qui a passé 40 heures sur un brancard aux urgences, avec un diagnostic d’AVC au final.

Au sein de la Macronie, Mr Veran, alors Ministre de la Santé, avait annoncé que le manque de soignants ne venait pas d’un problème de rémunération mais d’organisation, d’un trop plein de bureaucratie, de charges administratives.

S’appuyant sur ces réflexions, le Pdt Macron a promis de réaliser une Conférence des parties prenantes… Ceci n’est que le syndrome de grandes annonces, du flou artistique d’une énième conférence qui n’aboutira qu’à une décision parisienne inopérante sur le terrain..

Ici, dans notre circonscription, la saison touristique commence dans quelques semaines :

Comment nos soignants vont-ils faire pour assurer un service minimum avec cette augmentation de la population ?

Tous les personnels sont sous pression. Trop de lits ont été fermés et aucune solution sérieuse n’est proposée.

Il va falloir revaloriser ces professions, créer des lits et des postes.

De plus, quand j’entends dire que, demain, 80 % des interventions auront lieu en ambulatoire, je ne peux que penser à notre population vieillissante qui n’est pas forcément prêts pour ce type d’intervention.

La situation de l’Hôpital de Quimper est critique (il y a encore quelques semaines 30 millions d’euros de dettes et un besoin de 37 millions d’investissement). En début d’année, les élus du Centre Hospitalier de Cornouaille ont interpellé le Ministre de la Santé et l’Agence Régionale de Santé sur cette problématique et ce, en allant au-delà des partis politiques..

Qu’en est-il de la Députée LREM sortante Annaig Le Meur ? Pourquoi, alors qu’elle fait partie de la majorité Macron, n’était-elle pas à leurs côtés à ce moment-là pour les accompagner et défendre cette demande indispensable pour notre territoire ? C’est quand même le rôle d’un député de travailler sur le terrain. Quant à la Macronie, qu’elle arrête de reporter tous les problèmes à ces prédécesseurs. Cela fait plus de 5 ans qu’elle est au pouvoir !...


Vos commentaires :
David Keragan
Jeudi 26 décembre 2024
Mon petit frère est décédé d'un cancer l'année dernière au Centre Hospitalier de Cornouaille. Il avait la trentaine.
Quand ce ne sont pas les conditions de travail et le manque de moyens, c'est la négligence, l'incompétence, la bêtise ou l'indifférence de certains médecins qui ont tous pouvoirs. En l'occurrence, un certain Christophe A. Je ne peux même pas utiliser le titre de docteur pour ce triste personnage qui l'a reçu au tout début de sa maladie et je ne sais pas comment ce monsieur peut se regarder encore dans une glace. Le serment d'hypocrite est sans doute son crédo.
J'habite à l'étranger et je peux affirmer que, tout comme l'éducation, nous sommes loin d'avoir un système modèle et lorsqu'on voit dans quel état de délabrement est le système hospitalier en France, on tombe des nues. C'est pas toujours glorieux ailleurs mais il n'y a pas de quoi pavoiser en France.
Si mon petit-frère était tombé sur un médecin compétent, il serait peut-être encore parmi nous aujourd'hui. C'est la loterie.
Certains personnels soignants essaient tout de même d'accompagner les patients avec humanité et les moyens qu'ils ont. Pour mon petit-frère, c'était trop tard. Les infirmières et le médecin qui l'ont suivi à la fin pour administrer les soins palliatifs ont été formidables et ont fait honneur à leur profession.
Désolé pour ce cri de colère et de tristesse.

Kristen
Jeudi 26 décembre 2024
...« Qu’en est-il de la Députée LREM sortante Annaig Le Meur ? Pourquoi, alors qu’elle fait partie de la majorité Macron, n’était-elle pas à leurs côtés à ce moment-là pour les accompagner et défendre cette demande indispensable pour notre territoire ? C’est quand même le rôle d’un député de travailler sur le terrain.»
Le député Kerlogot LREM de Guingamp avait répondu à cette même interrogation en affirmant, tout fier de lui, qu'il était «député de la nation» et pas de la circonscription élective ... Formatage efficace dès le début de mandat par les partis du régime jacobin.

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