Le groupe breton Alvan et Ahez va représenter la France à l'Eurovision

Dépêche publié le 6/03/22 10:26 dans Musique par La rédaction pour La rédaction
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Fulenn (1678588 vues)

C'est le groupe breton Alvan et Ahez qui va représenter la France à l'Eurovision le 14 mai prochain, à Turin. Le groupe a été choisi hier soir lors de la finale de la sélection pour la France. Il a été choisi parmi 11 autres candidats. Les Bretons ont été plébiscités à la fois par le jury professionnel et par le public.

La France n’a pas gagné ce concours depuis 1977.

Le groupe naît de la rencontre d'Ahez, un trio féminin chantant en breton et d'Alvan, un artiste électro de Rennes. Les trois chanteuses se sont rencontrées au lycée Diwan de Carhaix. Ahès est une figure mythologique bretonne issue de la légende de la ville d’Ys. Plusieurs d'entre elles font partie d'associations culturelles bretonnes. Alvan est une contraction du prénom et du nom d'Alexis Morvan.


Vos commentaires :
Naon-e-dad
Jeudi 26 décembre 2024
Chans vat deoc'h! A galon ganeoc'h holl!

Rafig
Jeudi 26 décembre 2024
Mes encouragements à ce groupe breton qui chante e Brezhoneg !
Mais pour le compte de la France.
et surtout pour faire croire au monde que la République française préserve «ses» langues "régionales.
Pourra-t-il y avoir le même groupe de jeunes dans 20 ans ?

Heol
Jeudi 26 décembre 2024
@Rafig le bon côté c'est qu'un tel groupe de jeune n’existait pas il y a 20 ans, d'autant moins avec un tel soutien sur l'ensemble de la France (même si les éternels jacobins 'bla bla français république' sont toujours légion bien entendu). Il y a 26 ans à l'eurovision, c'était Dan ar Braz, représentant de la génération de l'Olympia de Stivell, qui d'ailleurs ne parle pas breton et appelait dans sa chanson les jeunes générations à se réapproprier leur langue. La situation reste précaire mais l'opinion publique évolue peu à peu. Tamm ha tamm e vez graet e vragoù da Yann.

jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Jeudi 26 décembre 2024
Pas écouté le groupe,mais félicitations quand même d'être passé à travers les barrières du show bizz parisien.
je suis arrivé trop tard.
Bravo à nos jeunes bretonnes venues d Diwan.Quelle pub.
Un défaut à la fin: les gesticulations bizarroides de la présentatrice qui a abaissé le niveau.
Pour un concours ouvert aux peuples européens ..

iffig
Jeudi 26 décembre 2024
Le breton de la chanson est inaudible à cause de la musique qui a un côté Raï qui ne 'fait' pas très breton. On voit aussi le côté punk des chanteuses habillées et maquillées de noir. Il y a aussi clairement une marque satanique à «Danser avec le Diable, et alors ?» (traduction) d'une chanson inspirée de l'histoire dramatique d'une fille, Katell Gollet, qui se damne. Cette chanson inverse complètement le sens de l'histoire de Katell Gollet et les valeurs chrétiennes profondes s'y rattachant, réhabilitant en quelque sorte les sorcières. Tout cela va bien avec l'air du temps. La culture bretonne véhiculée ici n'apporte rien au monde, elle alimente simplement de son écôt la culture de mort.

Naon-e-dad
Jeudi 26 décembre 2024
@Heol
.
Pour être précis, c'est Dan ar Braz qui ne parle pas breton - il le regrette, mais c'est un investissement assez long effectivement .Et à son époque, les cours et la pédagogie n'étaient pas aussi développés qu"aujourd'hui - .

Quant à Alan Stivell , il connaît le breton: lu, écrit .parlé.
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Alan a oar ar brezhoneg. Dan ne oar ket (pas c'hoazh?).....
.


Heol
Jeudi 26 décembre 2024
@Naon-e-dad oui oui c'est Dan ar Braz qui ne parle pas mon breton, ma phrase n'est pas claire. Je me rappelle d'ailleurs voir un entretien d'eux où Alan Stivell le gronde en lui disant que si il avait appris une phrase par jour, au final il aurait l'appris :-D Doujañs bras dezho memes tra! N'eo ket aes deskiñ brezhoneg :-D

@iffig il n'y a rien de satanique là-dedans, même le catholicisme breton est profondément imprégné dans son essence de paganisme. C'est la répression plus tardive de l'église de Rome qui a renforcé le puritanisme des croyances. Pourquoi ne pas offrir de nouvelles lectures de certains récits ? N'est-ce pas ce que l'on a toujours fait d'ailleurs ? Cette une chanson moderne qui revendique la langue, qui revendique nos racines païennes par l’imagerie utilisé et qui d'un point de vue musical colle parfaitement aux jeunes générations bretonnes (en effet punk, electro, kan ha diskan). Alors vous avez entièrement raison: «Tout cela va bien avec l'air du temps» mais ce n'est pas forcément négatif, les codes changent, ils l'ont toujours fait. Et svp ne prenez pas le terme païen dans le sens rétrograde simplement antichrétien, cela évoque aussi le rapprochement à la nature et à nos sens. Cela était naturel pour nos aïeux qui suivait le cour des saisons, de nos jours cela devient presque militant, vu le degré de déconnexion que nous avons atteint.


iffig
Jeudi 26 décembre 2024
La mise en scène est sombre et les premières notes lancées par l’une des artistes au rythme des tambours et des basses font du titre Fulenn (étincelle, jolie fille) un son folklorique électro assez entraînant. Les chanteuses portent toutes un long voile noir en dentelle renforçant le côté authentique du groupe breton. Cette première vidéo des sélections au concours a depuis été supprimée au profit d’une dernière vidéo avec des costumes plus masculins pour ces dames, entre fumée verte et feux chatoyants.

Si on peut saluer la mise en avant de langue régionale bretonne sur la scène internationale, on ne peut que regretter le sens des paroles de cette chanson qui sera probablement sur beaucoup de lèvres ces prochains temps, hélas. En effet, ce chant qui se veut féministe et désinvolte, rapporte que la jolie jeune fille danse avec le diable.

« E teñvalijenn ar c’hoadeier e tiwan an noz/Ar stered a deu war-wel en hiboud direpoz/Ur skeud benel a droidell ouzh skleurenn ur flamboz ». Ce premier couplet signifie : « Dans l’obscurité des bois germe la nuit. Les étoiles apparaissent dans le bruissement sans repos. Une ombre féminine virevolte à la lueur d’un flambeau ».

« Oc’h ober fae deus ar fall loened e tañsan/Me bak an tan en o lagad leun a droukc’hoant/Ha da dreiñ ‘n’añ en ur c’han da gan’ a-unvan ». En français : « En faisant fi des bêtes sauvages je danse. Je vole le feu de leur regard plein de convoitise. Et le change en un chant à reprendre à l’unisson ».

Enfin, le refrain : « Dañsal a ra gant an diaoul ha para ? Dañsal a ran gant an diaoul ha para ? » qui signifie : « Elle danse avec le diable, et alors ? Je danse avec le diable, et alors ? »

Les médias sont subjugués par le groupe breton et voient dans ce texte un hymne féministe, celui d’une fille dans l’air du temps qui « fait ce qu’elle veut et s’éclate toute la nuit si elle le désire, se fichant totalement du regard des autres. » Toujours ce refrain de la liberté, valable pour les comportements licencieux uniquement.

« C’est une langue dont on a eu très longtemps honte. Maintenant, c’est une véritable fierté de pouvoir l’apporter jusqu’à l’Eurovision », a confié Marine Lavigne, l’une des membres d’Ahez et parolière de la chanson Fulenn. Ces paroles répétées telles des incantations, font la joie de ceux qui ne croient ni à Dieu ni à Diable et des adorateurs du cornu, au détriment d’une jeunesse instrumentalisée et promue par le système mondialiste.

Se rendant compte que la réussite aujourd’hui n’est possible que lorsqu’on signe un contrat avec le trash, les jeunes artistes ont compris que leur succès dépend de leur adhésion totale à cet état d’esprit : tout (le son, les tenues, le décor, les images, les paroles) contribue à tirer l’état vibratoire des spectateurs vers le bas. Le contexte actuel n’est-il pas suffisamment lourd entre le covid et la guerre en Ukraine, qu’il faille encore ajouter ce genre de spectacle conduisant vers une ambiance plus infernale et destructrice…? Où sont les couleurs, les paroles constructives et les tonalités joyeuses en ce printemps qui arrive ?

Déjà l’année dernière l’Eurovision était une quasi succession d’hymnes sataniques entre costumes d’Halloween et chants dignes de l’enfer : On se souvient d’Elena Tsagrinou avec El Diablo qui représentait Chypre en 2021 :

Un autre exemple le concours international de l’Eurovision porte depuis les quatre coins du monde sur « la nouvelle culture (satanique) occidentale », avec Tix et son titre Fallen qui représentait la Norvège en 2021.

Vous l’avez compris, nous devons mettre en garde notre entourage et en particulier les plus jeunes, boycotter ce concours devenu ignoble et bien entendu prier pour la conversion des incrédules comme des impies.


Thomas
Jeudi 26 décembre 2024
@iffig
«Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu' ils le sont.» Les inconnus
«Ne me retracez point cette foule insensée,
Dont l’aspect m’épouvante, et glace ma pensée,
Ce tourbillon vulgaire, et rongé par l’ennui,
Qui, dans son monde oisif, nous entraîne avec lui»
Goethe
«panem et circenses» Juvenal
Et pour conclure et rejoindre votre ton pathétique sur certains évènements.
«Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie.»
Baudelaire

Bienvenue chez les humains ?


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