Le nouveau Contrat État-Région fortement critiqué

Dépêche publié le 18/02/22 11:04 dans Politique par Philippe Argouarch pour ABP
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La prochaine session du Conseil régional de la région administrative Bretagne aura lieu les 24-25 et 26 février 2022. Ca sera une grosse session, avec vote sur le CPER (le contrat État-Région), le budget 2022, et la convention sur les langues de Bretagne.

Pour le CPER, la consultation publique qui était organisée depuis la Préfecture de Rennes est terminée, néanmoins le Contrat est déjà présenté comme clos et validé dans les médias et par l’exécutif régional, avant même qu’ait eu lieu le débat de fond au sein du Conseil régional le 26 février prochain.

Le groupe Breizh a-gleiz - Autonomie, écologie, territoires, principalement des élus de l’UDB et d’Ensemble Sur Nos Territoires (ESNT) votera probablement contre le contrat. Dans un texte public produit lors du débat sur le site de la préfecture, ils constatent que « les CPER ne sont plus des contrats, que leur dimension stratégique s’est perdue dans la brume et que la part des crédits d’État procédant d’une logique de dialogue contractuel avec la Région est en net recul. En effet, les chiffres de l’engagement financier de l’État tels qu’ils sont affichés dans les médias ne doivent pas nous tromper : les montants globaux cachent une part significative de crédits recyclés et une part encore plus importante de financements étatiques qui échappent à la négociation partenariale avec la Région, réduisant à la portion congrue la part des crédits étatiques nouveaux qui s’inscrivent dans le cadre de l’exercice de contractualisation entre l’État et le Conseil régional de Bretagne. »

La baisse des crédits d’État contractualisés serait de 15% alors que le nouveau CPER porte sur une période de 7 ans (2021-2027) au lieu de 6 ans pour le CPER précédent (2015-2020). Il est à noter que de grands projets structurels comme l’annonce il y a quelques jours par le président Macron de la construction de 50 parcs éoliens offshore sur le littoral (dont probablement une vingtaine sur le littoral breton) échappent complètement aux CPER.

 


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Jeudi 2 mai 2024
La langue maternelle est une peau. On y revient TOUJOURS (S.Freud). L'interdire, et humilier ses locuteurs, c'est l'arracher, c'est fabriquer des écorchés vifs qui hurlent de douleur, qui enragent de ne pas savoir discuter à égalité avec les vainqueurs dominants. Ceci au lieu de laisser faire les choses de la vie, tel l'Anglais qui envahit peu à peu le monde pour devenir langue universelle. Si ça se fait sans interdire les langues maternelles, nous ne souffrirons pas. Et nous reviendrons tous à nos langues maternelles, le plus naturellement possible.
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