Plan Marshall des langues : Non à la mascarade !

Chronique publié le 8/02/22 8:33 dans Langues de Bretagne par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier
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photo de campagne de daniel cueff

Nous apprenons que le 19 février prochain aura lieu à Carhaix une première rencontre entre les élus en charge des langues de Bretagne et les contributeurs au « plan Marshall des langues » dans le cadre de la liste « Bretagne ma vie » menée par Daniel Cueff.

Cela fait 9 mois que l’équipe régionale est en place. La Région a déjà négocié avec l’Etat la nouvelle Convention sur les langues, sans qu’il soit question de plan Marshall. Dans ce contexte, on comprend mal l’utilité d’une telle réunion. Ce plan Marshall des langues, pour lequel je milite depuis des années avec mes camarades de Breizh ImPacte et de Bretagne majeure, devait être au cœur des politiques linguistiques selon l’accord programmatique Chesnais-Girard/Cueff. Il n’en a rien été. Sans doute était-il trop ambitieux.

Il est évident que je ne participerai pas à cette réunion.

On apprend que la Convention sur les langues est en passe d’être signée et prévoit pour la formation des enseignants la création d’une licence Sciences de l’éducation. Nous demandions depuis longtemps la création d’une licence pro sciences de l’éducation, mais au sein de chaque université bretonne.

On nous dit que dans 6 ans, la moitié des postes offerts au concours concernera des étudiants brittophones selon les promesses de l’Education nationale. Mais combien d’étudiants seront concernés au final ? Seront-ils en nombre suffisant pour pallier les départs en retraite ? Rien n’est moins sûr.

En aucun cas, ce qui est annoncé est de nature à opérer un véritable changement salutaire.

Où est le plan massif de formation des enseignants déjà en poste évoqué dans le plan Marshall, à l’image de ces 700 enseignants formés par l’Etat à l’enseignement de la langue corse ? Rien n’est prévu ni financé. C’est par là qu’il fallait agir avant tout pour changer de braquet.

Ce qui est bon pour la Corse ne l’est pas pour la Bretagne.

Pour ma part, je n’accepte pas ce décalage sidérant entre ce qui est accordé à la Corse et ce que reçoit la Bretagne. C’est sur ce terrain-là que nos élus devraient se battre, au lieu de considérer que le peu qui nous est offert suffira toujours pour calmer les Bretons.

Où en est le processus évoqué dans le plan Marshall et aboutissant à un statut particulier pour la Bretagne ? La Corse vogue vers une autonomie accrue avec le soutien affirmé de l’association des régions de France. La Bretagne, via son président Chesnais-Girard en charge des questions statutaires, n’ose demander la moindre évolution institutionnelle. Il est taisant sur ces questions comme sur la politique linguistique.

Or une Bretagne qui se tait est une Bretagne qui décroche. Elle a besoin d’un vrai chef , capable d’interpeller directement le chef de l’Etat, au besoin, pour briser les blocages administratifs d’une éducation national qui joue un double jeu.

Le plan Marshall des langues proposait une évaluation de la précédente Convention afin de mettre le doigt sur les raisons du naufrage. Car nous sommes de loin les plus mauvais. Et si nous sommes les plus mauvais, c’est qu’il faut

s’interroger sur les raisons du naufrage.

Mais le courage politique fait défaut à ceux qui sont aux affaires.

Comment obtiendrions-nous 30 000 élèves dans six ans, avec la même politique linguistique, alors que nous connaissons un taux de progression annuel qui n’a jamais été aussi faible, moins de 1 %, malgré l’ouverture de filières ?

Il est temps d’affronter ce naufrage et de cesser de mettre en opposition l’apprentissage de l’anglais et du breton. Le breton n’en sort pas vainqueur. Il faut d’urgence remettre en place l’enseignement plurilingue dont les bienfaits pédagogiques sont reconnus universellement. Et si nous avions le moindre doute, expérimentons, évaluons.

C’est ce que nous proposions avec le Plan Marshall des langues, avec beaucoup d’autres choses.

Le plan Marshall des langues est une occasion manquée pour ce qui est de cette mandature. Et bien dans quatre ans, il nous faudra revenir à la charge, munis des mêmes propositions.

Yvon Ollivier

auteur


Vos commentaires :
pierre daniel
Vendredi 15 novembre 2024
demat deoc'h
bravo pour cette analyse .
seul un pays fasciste interdit a un peuple l'usage de sa langue . La langue Bretonne ainsi que la langue gallèse doivent etre officielles en Bretagne . voila la seule revendication possible et la seule façon de sauver nos langues .
La ou je ne suis pas d'accord c'est ton refus de participer ;car la les choses se feront sans toi .
POUR BALAYER UNE PIECE IL FAUT ETRE A L'INTERIEUR ; il ne faut pas avoir peur de la confrontation .
merçi pour ton engagement au service de notre nation

a galon per


Alter Écho & Ego machin
Vendredi 15 novembre 2024
Pierre Daniel , ILS étaient tous à l'intérieur et personne n'a voulu prendre le balai. Mais «l'aspiration» était, et est là ...
C'est déjà et toujours, ça. (^0^)

JJ Goasdoue .
Vendredi 15 novembre 2024
Autonomie type Pays Basque Sud puis independance pour B5 .. Breton Gallo langues officielles .. enseignement obligatoire de l'Histoire de Bretagne et de notre socle culturel .. Milig : « Tu te dois a ton peuple , a la terre qui le porte . A son passe par respect . A son avenir par inquietude . A son present par existence . » Nous n'existons plus .

aime jean
Vendredi 15 novembre 2024
Demat,
.... comme dit l'autre : bonne analyse !
mais les absents ont toujours tort
alors tu dois te aller à cette réunion à Carhaix
.... et en plus ils savent faire la fête ensuite !!!!!!

Si non : arrête de te plaindre et de critiquer

ou alors : crée un Parti Politique qui prônera l'indépendance
et donc l'apprentissage du Breton.
A galon


Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Voilà ce qu'il en coûte de croire les valets de Paris: RIEN! NETRA !
Aussi longtemps que les Bretons éliront des personnes qui considèrent la Bretagne comme un sujet accessoire, les Jacobins républicains peuvent dormir tranquilles. .. et la matière de Bretagne disparaitra dans un grand ouest mou...

Jiler
Vendredi 15 novembre 2024
Bien sûr, nous n'avons pas ce que nous aurions souhaité. Malgré tout, il y une avancée: le Conseil Régional n'a pas signé ce qui était insupportable; les élus «régionalistes» ont pesé cette fois-ci. Restons pragmatiques, et voyons ce que ça donnera! Tout en sachant qu'il faudra continuer à peser sur les décisions, à surveiller, à demander des comptes. L'état d'esprit change, à tel point que le Conseil Général du Finistère, par la voix de son Président Mael de Calan, demande la généralisation «expérimentale» de l'enseignement du breton dans les écoles du département. Impensable il y a 10 ans! ça peut servir à fourrer le nez de la Gôche dans leur ... fange ! «Regardez ce que la droite propose, et vous, qu'avez-vous fait, et que proposez-vous ?»
Monsieur Ollivier, les personnes qui vous suivent - ils sont plus nombreux que vous ne pensez !- attendent de vous que vous alliez à la réunion de Carhaix. La validité de vos arguments pèsent d'un poids très lourd. Vous n'aurez pas besoin de forcer dans la rhétorique ! Il faut, et il faudra , toujours un aiguillon pour piquer les boeufs ! Je trouve que vous êtes très fort dans ce genre d'exercice. Par votre seule présence l'état d'esprit de la réunion peut changer profondément.
Ensuite, il y aura les communiqués des militants à l'adresse des besogneux, de ceux qui luttent au quotidien pour leur école, leurs cours du soir, leurs initiatives nouvelles.... Ceux-là ont tant attendu, tant lutté, qu'il faudra leur présenter les avancées comme une bonne nouvelle. « Ret eo reiñ kerc'h ha kaol dezho»! Il faut leur donner des choux et de l'avoine, car ils meurent de faim !
Tout ça est une question de stratégie : on pique les fesses des boeufs qu'on a élus et on donne à manger aux besogneux.

Thomas
Vendredi 15 novembre 2024
Mais quelle est la recette miracle des corses : poser des bombes dans des résidences secondaires, foutre le feu à des banques ou aider à la privatisation des RG et plus si affinités ?

Comme cela a été souligné, la politique de la chaise vide ne peut se pratiquer que si elle a un impact même si vous êtes complètement libre dans vos choix.


Krys 44
Vendredi 15 novembre 2024
Ce sont les rapports de force qui permettent d'avancer . Il y a eu des bombes ici aussi . Je ne comprends pas bien que l'on puisse dire à quelqu'un ce qu'il serait bon qu'il fasse . Pour ce qui est de la langue bretonne , et je partage la pénurie de profs ..., qu'est-ce qui nous empêche de la parler au quotidien (komzit brezhonneg gant ho pugale!) ? Dans de petites villes , les Bretonnants se réunissent pour jouer aux cartes ou faire d'autres activités en breton . Le breton n'est pas interdit que je sache , et chacun peut parler la langue qu'il veut .
De plus , pour s'immerger dans la langue authentique aux côtés de Bretonnants (ceux de qui c'est la langue maternelle) , nous n'avons pas à faire des centaines de km comme pour l'espagnol , l'allemand ... ou à traverser la mer pour l'anglais . Ils sont là , près de nous et se prêtent volontiers à l'exercice , encore faudrait-il avoir un tout petit peu d'humilité pour apprendre d'eux !
Un site excellent pour parfaire accent , tournures authentiques ... , Skol vreizh : KOMZOÙ
Collecte de breton du terroir , des pays bretons . Une langue se parle d'abord ! On tombe trop facilement dans le défaut de l'enseignement des langues en France : l'oralité passe après et on sanctionne tout de suite la moindre erreur ! Et de la photocopie vous aurez !
Parlons breton autant que nous le voulons , le souhaitons avec ceux à qui ça fait plaisir et notre langue repartira ... Demander ou exiger l'officialité du breton dans la vie de tous les jours , OK , mais si plus personne ne la parle ?

jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Vendredi 15 novembre 2024
Assez de bla bla bla
Les familles bretonnes ,les jeunes ,les vieux ,ne sont pas au courant de cela.
Etre courageux ,E-tre visible .
Occupation de lieux symboliques.
Nous avons obtenu des changements dans des actions très physiques, au détriment de nos vies de familles,de nos finances.
je ne soutiens pas le système d'aller quémander,mendier ;
L'union bretonne doit se faire hors des parcours de ceux qui ne pensent qu'à leur stratégie personnelle,aux strapontins de la République .....à leurs indemnités,à leur notabilité....
vous continuez de vivre dans un votre «paradis» personnel.
loin des problèmes réels.

Kristen
Vendredi 15 novembre 2024
@Yvon Ollivier
Vous devenez une «pièce maîtresse» ;)) dans la structuration des questions linguistiques en Bretagne.
Comme le dit Krys44, ce sont les rapports de force qui permettent d'avancer. La présence sur place me semblerait également plus productive, mais vous pouvez avoir des raisons que je ne mesure pas.
Ce me semble quand même un bon début, non pour le 'plan Marshall' de fait, mais pour la pression qui pourra s'exercer désormais sur certains élus (les boeufs de Jiler...) qui ne pensent à nous qu'au moment des élections. Ils doivent mieux connaître et mesurer la Bretagne... Oui, jecle pense aussi, Monsieur Ollivier, les personnes qui vous suivent sont effectivement plus nombreuses que vous ne le pensez,sur le pont du navire ou à terre... Vigile : 1. À bord d'un navire, homme de veille dans une hune ou le nid-de-pie, chargé de surveiller tout l'horizon. 2. Homme chargé à terre de surveiller le large et de faire des signaux.
Dalc'homp !

Kristen
Vendredi 15 novembre 2024
@Yvon Ollivier
Vous devenez une «pièce maîtresse» ;)) dans la structuration des questions linguistiques en Bretagne.
Comme le dit Krys44, ce sont les rapports de force qui permettent d'avancer. La présence sur place me semblerait également plus productive, mais vous pouvez avoir des raisons que je ne mesure pas.
Ce me semble quand même un bon début, non pour le 'plan Marshall' de fait, mais pour la pression qui pourra s'exercer désormais sur certains élus (les boeufs de Jiler...) qui ne pensent à nous qu'au moment des élections. Ils doivent mieux connaître et mesurer la Bretagne... Oui, jecle pense aussi, Monsieur Ollivier, les personnes qui vous suivent sont effectivement plus nombreuses que vous ne le pensez,sur le pont du navire ou à terre... Vigie : 1. À bord d'un navire, homme de veille dans une hune ou le nid-de-pie, chargé de surveiller tout l'horizon. 2. Homme chargé à terre de surveiller le large et de faire des signaux.
Dalc'homp !

Yann Menez Are
Vendredi 15 novembre 2024
c'est tout sauf une surprise, Daniel Cueff a berné tout son monde : son seul objectif c’était une vice-presidence, la langue bretonne ? Ah,oui... c’est accessoire pour lui.
C’est un politicien.
Je vous l’ai déjà dit Mon cher Yvon, il faut vous rendre à l’évidence.

boned ruz
Vendredi 15 novembre 2024
« Dans de petites villes , les Bretonnants se réunissent pour jouer aux cartes ou faire d'autres activités en breton . Le breton n'est pas interdit que je sache , et chacun peut parler la langue qu'il veut» .
N'eo ket ken aes ha se... Ma vije bet a-du hor re gozh e vije bet kalz strisoc'h an troc'h yezhel 'zo bet.
Ar simbol hag ar vezh, an araokadoù hag ar bed ekonomikel gall, ar yezh tro dro d'an ti ha yezh uhel ar velestradurezh C'Hall hag er fin un dibab politikel en do kadarnaet an hini bet graet gant hon hentadoù (e derou an XXet) evit degemer da vat Republik bro C'Hall... An traoù-se zo bet savet diwar kred buhezel Bro C'Hall...un trap a-benn kont.
Pennaos ober a-benn lakaat hor re gozh da zegemer ar yaouankiz bet o teskiñ ur yezh ken «disheñvel» sanset?
Kred buhezel Breizh n'eus ket anezhañ c'hoazh. Ret eo sevel unan. Diwar ar bed politikel? labour 'zo. Diwar ar bed ekonomikel a ra gant identelezh Vreizh? Labour 'zo ivez. Soñjal a ran koulskoude e vo toullet hent dazont ar brezhoneg dre ur c'henlabour etre an daoù ved-se. Ar gelenn he-unan ne vo ket a-walc'h. Poent eo krouiñ postoù labour e brezhoneg ha gant-se lakaat war wel talvoudegezh sokial ar brezhoneg... Poent eo kaout pennoù uhel gouest da gas ar brezhoneg war-raok....Gant-se e teuio marteze ur c'hred buhezel a ra diouer deomp e-keñver ar brezhoneg. A-benn neuze e vo aesoc'h d'hor re gozh komz brezhoneg er straedoù e-giz gwechall a-benn lakaat tout an dud da glevout «o» yezh kollet dezho en dro.. N'eo ket gounezet!

Michel Bernard
Vendredi 15 novembre 2024
A lire les propos excessifs et excluants de certains fanatiques de la bretonnite,on se demandent s ils ne sont pas des auxiliaires provocateurs du gouvernement.

Loeiz
Vendredi 15 novembre 2024
@Krys 44
L'enseignement n'est pas tout certes, mais comme il y a eu une coupure de transmission dans les familles, l'enseignement est à présent la clef. Car pour parler une langue dans le quotidien il faut que la population locale en ait une certaine connaissance, et la plupart des gens ne vont pas apprendre d'eux même la langue (même s'il y en a de plus en plus qui le font). En primer lieu l'école doit mettre en lumière la langue, en enseigner les bases à tout le monde pour en faciliter l'usage au quotidien, c'est-à-dire diminuer le fait que les locuteurs ne cherchent pas à la parler parce que personne ne la comprend, personnellement cela m'amuse de voir comment en Galice par exemple les discussions se font en castillan et en galicien en même temps, au sein d'un groupe. Puis l'éducation doit former de véritable locuteurs depuis le bas âge, qui sauront manier la langue pour continuer à l'intégrer dans la société actuelle et la transmettre bien évidemment à leurs enfants. Cela permet aussi aux nouvelles génération de découvrir le multilinguisme, qui est clairement la «langue» du futur et non pas le globish comme on veut nous faire croire. Il faut fomenter la curiosité et l'agilité mentale et non pas la médiocrité. Je sais on parle de l'éducation nationale républicaine... Mais bon, un jour ou l'autre il faudra bien que les «régions» gèrent eux même leur éducation pour enseigner leurs langues et leur histoire.

Christine Viard
Vendredi 15 novembre 2024
Le Conseil régional se contentera-t-il d'une convention sans ambition ? Il semblerait que le Conseil culturel de Bretagne s'en contente déjà. Si les représentants de l'Emsav sont mous, on ne peut en demander plus à nos élus. Yvon Ollivier, interrogez le président du CCB. Rien sur la formation des enseignants monolingues à la langue bretonne comme le proposait initialement la Région à l'État (source Kelennomp) et le CCB ne demande pas que cela soit renégocié entre les deux parties d'ici la session du Conseil régional, on marche sur la tête.

Krys 44
Vendredi 15 novembre 2024
@Loeiz
C'est un beau roman , une belle histoire !
L'anglais , l'espagnol , l'allemand ... ne sont pas non plus dans notre quotidien ... Ni dans notre proximité immédiate , au contraire du breton ou de ce qu'il en reste . Tout ça devrait pouvoir se faire tout de suite,si les Bretons étaient motivés pour le faire . L'école ne suffira pas . C'est toujours la langue de l'environnement qui domine et depuis longtemps , elle est le français .
Si les enseignants ne sont pas «bretonnants» , qu'ils n'ont pas conscience du fait linguistique , c'est ainsi qu'ils vont torpiller le breton .

Killian Le Tréguer
Vendredi 15 novembre 2024
Moi j'ai toujours de la méfiance quand un élu, un «responsable» culturel nous parle DES LANGUES de Bretagne. 9 fois sur 10, il s'agit d'un moyen de faire de l'affichage, du brassage de vent tout en ayant déjà finalement l'excuse par rapport à une inaction pour le breton. En Afrique vous avez des pays artificiels avec 50 langues. Au final, seul le français y est officiel.

Kerbarh
Vendredi 15 novembre 2024
À Michel Bernard :
C’est le fanatisme républicain/jacobin et le rouleau compresseur de la culture française qui ont exclu et broyé la culture bretonne.
Ce n’est pas la culture bretonne qui exclut , elle veut survivre.
Remettez les choses à l’endroit,SVP.

Kerbarh
Vendredi 15 novembre 2024
À Michel Bernard :
C’est le fanatisme républicain/jacobin et le rouleau compresseur de la culture française qui ont exclu et broyé la culture bretonne.
Ce n’est pas la culture bretonne qui exclut , elle veut survivre.
Remettez les choses à l’endroit,SVP.

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