Vaccination ARN des enfants. Un élu palantin questionne le rôle des mairies dans la campagne de va

Reportage publié le 5/02/22 19:36 dans Politique par Soïg Salaün pour Soïg Salaün
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Manifestation devant l'hôpital de Belle-Ile-en-mer contre la vaccination Pfizer anticovid-19 des 5-11 ans, mercredi 2 février (Karol Kirchner est le 3e en partant de la gauche).

Hier, mercredi 2 février, en amont de l’ouverture de centres de vaccination anticovid-19 par injection Pfizer pour les 5-11 ans, ouverture annoncée comme démarrant dans le département le mercredi 2 février, et qui concernant Belle-Ile débutera le mercredi 9 février, des opposants à l’obligation vaccinale anticovid-19 par la technologie ARN et dénonçant plus particulièrement les dangers de ce type de vaccination pour les enfants se sont réunis devant l’hôpital de Belle-Ile-en-mer.

Présent parmi les manifestants, l’élu palantin Karol Kirchner (3e en partant de la gauche sur la photo) était aussi là pour questionner le rôle des municipalités dans les campagnes de vaccination, ce questionnement ayant déjà été rendu public à plusieurs reprises, et tout récemment encore à travers une lettre ouverte au maire de Sauzon, auquel le conseiller municipal de Palais reproche d’avoir relayé la communication de l’ARS concernant la campagne de vaccination des enfants dans le Morbihan: « J’ai réagi à la publication sur la page Facebook de la mairie de Sauzon d’une information concernant la campagne de vaccination anticovid-19 qui est organisée pour les enfants car j’estime que la municipalité doit se garder de sortir de son rôle. Je ne pense pas qu’il entre dans le champ de compétence du premier magistrat de la commune de relayer ce type d’information, sauf s’il a été sollicité directement par la préfecture. Ou alors, il s’agit d’une initiative personnelle, et dans ce cas je considère que ce choix aurait dû être validé en conseil municipal. Car il y a une vraie question, qui est de savoir si cette information est oui ou non d’utilité publique, vu qu’à ce jour il n’existe pas de consensus scientifique pour dire que la vaccination des enfants contre le covid-19 est souhaitable. Or, le risque d’effets secondaires graves est avéré ».

Le mois dernier, lors de la campagne ayant pour objectif principal de compléter à 3 doses le schéma vaccinal des plus de 18 ans, le maire de Sauzon avait déjà relayé auprès des professionnels des entreprises de sa commune l’information sur l’ouverture d’un centre de vaccination (ouvert les 7 et 8 janvier). L’élu sauzonnais répondait ainsi à une demande du médecin responsable du centre de vaccination qui déplorait dans un courriel que la campagne de communication faite via les médias locaux et le secrétariat de l’hôpital n’ait pas permis d’atteindre le nombre d’inscrits escomptés. Après avoir évoqué dans son courriel aux maires « 2000 doses commandées », puis devant la presse « une organisation dimensionnée pour 2000 personnes » et « 1000 doses commandées », ce médecin avait finalement communiqué au terme des 2 jours de vaccination un bilan de moins de 800 personnes injectées.

m.à.j: La mairie de Sauzon avait été la première à relayer, dès le 27 janvier, l’information sur l’ouverture de centres de vaccination aux 5-11 ans. Les autres mairies ont ensuite suivi.


Vos commentaires :
Reun Allan
Vendredi 22 novembre 2024
J’ai un ami qui a été soigné à Nantes d’un cancer dans les années 90 par traitement basé sur la même technologie que celle des vaccins ARN. Cette technologie était déjà à l’époque au stade expérimental mais il n’y avait pas de choix : Sans ce traitement il était condamné, avec le traitement il avait des chances de survie. Tout s’est bien passé, il m’en a parlé l’été dernier. Il a cependant ajouté qu’à l’époque il lui a été expliqué que ce traitement ARN ne pouvait pas être appliqué aux enfants n’ayant pas encore achevé leur croissance, le principe de précaution restant toujours vrai de nos jours. Suite à cette information que je considère fiable, j’ai été fortement étonné que nos chers « scientifiques » aient décidé de passer outre cette précaution pour les jeunes enfants dont le taux de mortalité par Covid 19 est extrêmement faible. C’est très imprudent de la part d’un élu communal de relayer ce type de campagne alors qu’il n’est pas mandaté pour le faire. En cas de plainte ultérieure, il peut être lui condamné par les tribunaux alors que le ministre de la santé s’en sortira totalement blanchi. Rappelons-nous de l’affaire du sang contaminé. Le ministre Laurent Fabius a continué sa carrière politique sans encombres et est actuel président de Conseil Constitutionnel, tandis que son secrétaire d’Etat Edmond Hervé a été condamné par la Cour de justice de la République pour manquement à une obligation de sécurité ou de prudence.
PS: Je ne sui pas antivax, j'ai mes trois doses mais je dissuade les membres de ma famille de faire vacciner leurs jeunes enfants

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