Aziliz Gouez a lancé un pont entre Nantes et la région administrative Bretagne

Interview publié le 22/10/21 7:16 dans La réunification par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Aziliz Gouez

Née à Nantes, Aziliz Gouez a grandi dans le Pays de Redon, sur une petite exploitation de vaches allaitantes. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a ensuite étudié l’anthropologie à l’EHESS et à l’Université de Cambridge. L’Europe est au cœur de son engagement politique, intellectuel et professionnel : comme collaboratrice de l’Institut Jacques Delors - où elle reste à ce jour chercheuse associée - elle a vécu et travaillé en Europe Centrale et en ex-Yougoslavie ; elle a ensuite vécu pendant sept ans en Irlande, où elle a été la plume ( chief speechwriter ) du Président de la République, le poète et leader du parti travailliste irlandais, Michael D. Higgins. De retour en Bretagne en 2019, elle devient collaboratrice d’Ubisoft International avant d’être élue conseillère municipale de Nantes en 2020 (et vice-présidente de Nantes Métropole en charge de l’alliance des territoires) puis conseillère régionale de Bretagne en 2021 au sein du groupe d’opposition Breizh a-gleiz (coalition de sensibilité fédéraliste rassemblant l’UDB et Ensemble Sur Nos Territoires).

Lors de sa session du 15 octobre 2021, le Conseil régional de Bretagne a adopté à l’unanimité un vœu en faveur de la réunification intitulé Pour une expression citoyenne sur la question de la réunification de la Bretagne dont l’article 1 stipule « Le Conseil Régional de Bretagne est favorable à l'intégration du département de Loire-Atlantique à la Région Bretagne et s'oppose à tout projet de fusion avec la Région Pays de la Loire », et l’article 2 « Le Conseil Régional de Bretagne, comme de nombreuses collectivités bretonnes, demande à l’État d’engager, à l’horizon 2024, le processus législatif qui permettra de consulter en premier lieu les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait de rejoindre, ou non, la Région Bretagne. ». L’article 3, entre autres, demande un suivi des 13 recommandations qui avaient été faites en juillet 2020 dans le rapport coordonné par Jean-Michel Le Boulanger et Isabelle Le Bal (voir notre article).

[ABP] Félicitations pour votre élection au Conseil régional de la région Bretagne. Alors que vous êtes déjà élue à Nantes et vice-présidente de Nantes Métropole, avoir un pied des deux côtés d'une Bretagne divisée est un geste symbolique fort, non ?

[Aziliz Gouez] Absolument ! Mon engagement d'élue nantaise au sein de l'institution régionale bretonne correspond à un geste politique assumé. J'assume la portée symbolique de cet acte, puisque c'est la première fois qu'une élue nantaise siège au Conseil régional de Bretagne. Mais j'en assume aussi et surtout le potentiel créateur, dans un esprit de construction. Les frontières administratives ont peu de sens au regard de tout ce que nos collectivités pourraient construire ensemble en matière de rééquilibrage des activités économiques entre villes et campagnes, entre Est et Ouest de notre péninsule, ou encore en matière de transition énergétique, de mobilités, de transformation de nos systèmes alimentaires, sans oublier les enjeux culturels et linguistiques. J'espère donc que cette passerelle jetée entre la Bretagne administrative et la Ville de Nantes contribuera à amplifier les coopérations autour de ces enjeux partagés par tous les territoires bretons. C'est ainsi que nous préparerons l'avenir : en nous organisant par la base, depuis les territoires, et non en attendant le grand soir d'une réforme par le haut.

[ABP] Vendredi 15 octobre, le Conseil régional de la région Bretagne a voté à l'unanimité de tous les groupes politiques un vœu pour que le gouvernement organise une consultation citoyenne sur la réunification, mais ce n'est pas la première fois que ce Conseil régional exprime un tel vœu . Il en a voté une demi-douzaine, le premier le 2 juillet 2001, puis en 2004, en fait à toutes les mandatures on dirait, le Conseil général de la Loire-Atlantique a voté ce vœu dès le 22 juin 2001. Ces vœux servent-ils à quelque chose ?

[Aziliz Gouez] C'est même beaucoup plus ancien ! Les grandes manifestations populaires et les premières prises de position de nos assemblées en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne remontent aux années 1970. Il faut se souvenir des vœux pro-réunification adoptés par le Conseil municipal de Nantes en 1980 et par la Région Bretagne en 1981.

A quoi servent ces vœux ? Ils servent au moins à réaffirmer l'attachement du Conseil régional de Bretagne au principe de la réunification administrative de la Bretagne. Ils montrent que cette position ne s'émousse pas, malgré les décennies. Mais vous avez raison, le risque serait que ces vœux adoptés en début de mandature deviennent une sorte d'incantation rituelle, sans effets attendus. C'est pourquoi notre groupe, Breizh a-gleiz, qui rassemble l'UDB et Ensemble Sur Nos Territoires, s'est attaché à formuler, non pas un simple voeu mais une «motion» - c'est-à-dire un texte qui engage l'institution régionale à dépasser la simple position de principe pour enclencher des actions concrètes pendant la mandature qui s'ouvre. Breizh a-gleiz a porté cette motion conjointement avec le groupe des «Ecologistes de Bretagne» en amont de la session des 14 et 15 octobre, puis nous avons engagé des discussions avec les autres groupes politiques pour aboutir à un texte commun entre notre motion et le vœu proposé par M. Chesnais-Girard. Nous sommes satisfaits du résultat dans la mesure où le texte final inclut des éléments importants de notre motion, telle l'intégration de la date butoir de 2024, afin que l'organisation par l'État d'un référendum décisionnel ne reste pas un horizon fuyant, éternellement remis à demain. Le principe d'un référendum organisé d'abord en Loire-Atlantique était, quant à lui, un élément consensuel entre les deux textes initiaux, et il reste au cœur du texte commun qui a été adopté vendredi à l'unanimité.

[ABP] Vous avez proposé, lors de cette session de vendredi dernier, que si l'État n'organisait pas de référendum au sujet de la réunification administrative de la Bretagne dans les 3 prochaines années, la région Bretagne devrait se charger d'organiser une consultation citoyenne ? Mais sur quel territoire ? Vous n'avez pas été suivis ?

[Aziliz Gouez] En effet nous avons proposé un amendement invitant le Conseil régional de Bretagne à prendre ses responsabilités dans le cas où l'État n'engagerait pas de processus législatif à l'horizon 2024. Prendre ses responsabilités, c'est-à-dire prendre l'initiative d'animer un débat informé à l'échelle de tous les pays bretons, puis, sur cette base, d'organiser une grande consultation en coopération avec la société civile mobilisée et les collectivités volontaires, y compris en Loire-Atlantique. Cette consultation citoyenne n'aurait évidemment pas de valeur décisionnelle - contrairement à un référendum organisé par l'État. Mais elle aurait le mérite de rehausser nos ambitions en matière de gouvernement régional, à savoir une capacité à structurer un débat public à l'échelle de la Bretagne, une volonté d'engager le dialogue avec les citoyens sur l'avenir de la Bretagne, et une reconnaissance du rôle spécifique de l'institution régionale dans un pays comme la Bretagne.

Une telle initiative demande de l'imagination politique ; elle demande des conseillers régionaux prêts à aller hors les murs pour défendre leurs idées sur le terrain, et c'est bien là ce qui constitue la part la plus enthousiasmante de notre mandat aux yeux des élus de notre groupe. Malheureusement notre appel n'a pas convaincu la majorité régionale, pas même dans sa composante «régionaliste», laquelle préfère en passer par l'État et suivre les méthodes traditionnelles de la diplomatie entre collectivités plutôt que de faire le pari d'un grand débat démocratique breton pris en charge par notre assemblée régionale.

[ABP] Loïg Chesnais Girard vous a répondu Puisque vous siégez à Nantes et vice-présidez la métropole de Nantes, faites en sorte qu’on ait un vœu commun . La Ville de Nantes n'a-t-elle pas déjà voté le vendredi 5 février 2021 ce vœu de réunification ? Que veut-il dire par « voeu commun » ? Une session commune ? Le Drian l'avait rejetée comme anticonstitutionnelle, non ?

[Aziliz Gouez] En effet la Ville de Nantes a adopté en début d'année un vœu demandant à l'État d'engager un processus législatif adéquat en réponse à la demande démocratique formalisée en 2018 par 105 000 citoyens de Loire-Atlantique appelant à être consultés sur la question du rattachement de leur département à la Bretagne administrative. Ce vœu était d'ailleurs le socle de l'accord électoral scellé entre l'UDB nantaise et Johanna Rolland en amont des municipales de 2020. J'ignore ce que Loïg Chesnais Girard entend par «une délibération commune» entre Nantes et la Région Bretagne, au-delà des voeux déjà adoptés, mais il aura largement l'occasion de préciser le sens de cette interpellation dans le cadre des travaux du groupe de pilotage dont le voeu adopté vendredi a acté la création, et auquel il reviendra d'impulser et de suivre les avancées en matière de réunification et de coopérations concrètes avec la Loire-Atlantique.

[ABP] Un référendum est-il la solution ? L'Association Bretagne Réunie ou le Parti Breton pensent que non. Ils affirment que ce qui a été séparé par décret devrait être rassemblé par un autre décret ? Ils auraient aussi peur que le référendum soit manipulé, d'autres disent qu'un tel référendum n'est pas constitutionnel pour le moment, donc impossible, qu'en pensez-vous ?

[Aziliz Gouez] Pour moi comme pour les autres élus du groupe Breizh a-gleiz, l'engagement d'un débat démocratique est aujourd'hui incontournable et nécessaire. C'est même le cœur du sujet : la question du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative est avant tout un enjeu civique, et non pas un fétiche identitaire. L'histoire et la culture comptent, bien sûr, mais nos débats ne sauraient rester rivés au registre de la réparation historique. Il s'agit plutôt d'ouvrir la discussion sur les défis d'aujourd'hui et de demain, sur les nouveaux possibles - politiques, économiques, culturels - qu'ouvrirait le rattachement de Nantes, de Saint Nazaire, de Guérande et de Clisson à la Région Bretagne. Au décret et au «fait du Prince», nous préférons la délibération et la volonté populaire. Ce faisant, nous assumons la part de risque que comporte tout référendum car il en va pour nous de la vitalité de la démocratie bretonne et de notre capacité collective à nous projeter dans un avenir commun.

[ABP] Merci d'avoir répondu à nos questions.

Gant plijadur !


Vos commentaires :
Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
Les «voeux» en Région Bretagne sont légions, ils ne le sont pas du tout en Loire-Atlantique.

Le problème est d'abord là. C'est totalement occulté. Le voeu de 2001 du Conseil Général du 44 est d'une exceptionnelle ambiguité et laisse la porte grande ouverte pour la disparition institutionnelle de la Bretagne. Sans cet «élargissement aux départements voisins qui le souhaiteraient», ce voeu n'aurait jamais été voté. Depuis il n'y a rien eu en faveur de la réunification à 5 départements, il y a même eu un vote contre suite à la pétition de BR il y a 3 ans !!
Pa railleurs, au moment clé, le Conseil Départemental du 44 a milité pour le Grand-Ouest lors de l'incroyable «réforme» territoriale de 2013 et a donné globalement défendu l'intégrité" territoriale de la Région Pays-de-la-Loire (le président du 44 a juste laissé la porte-entrouverte pour un départ de la Sarthe).

Là on a des voeux B4 récurrents faits dans l'anonymat médiatique, sans aucune concertation ou position commune entre le CR B4 et le 44 ce qui devrait être le minimum vital par rapport à ce sujet, et alors que les majorités politiques sont les mêmes depuis des lustres.

Dans les années 50 de nombreux débats dans les assemblées départementales avaient déjà eu lieu sur ces questions, nous en sommes strictement au même point : pas de position commune. Les élus sont-ils inféodés à des injonctions parisiennes ?? En tous les cas cela fait bien longtemps que dans le 44, la position majoritaire est un ensemble à 8,9 ou 10 départements, que Rennes et Nantes ne voient pas d'un mauvais oeil d'être la capitale sans concurrence...le découpage actuel est donc au final assez bien accepté même si avec les immenses régions on voit que le Grand-Ouest gagne du terrain chez les élus de B4. C'est eux qui font des concessions, pas l'inverse. Regardez les membres de la pseudo-liste régionaliste du maire de Langouet en B4 dernièrement.

Mme Gouez est une VRP de ces majorités qui ne feront jamais la Bretagne a 5 départements. Regardez, même la carte judiciaire, dernier territoire administratif sur les 5 départements. Mme Rolland avait proposé en toute discrétion un projet clé en mai de construction d'une nouvelle Cour d'Appel sur le périmètre des Pays de la Loire. Cela remonte a 3-4 ans. Qui peut croire que ces élus vont faire quoique ce soit ?


Jack Le Guen
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo à Aziliz Gouez, tout çà va dans le bon sens. La réunification doit commencer par la base des citoyens, des agences, des associations, des entreprises, et, oui, des élus. Ne rien attendre de Paris. Diwan nous a montré le chemin.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Sans la connaitre je la trouve audacieuse ,efficace et courageuse .Objective et réaliste, elle pose les bonnes questions .Maintenant rien n'est facile vu l'adversité que subit la cause bretonne ,pas seulement celle qui est visible ,mais celle bien plus discrète des agents de terrain du pouvoir francilien ,dans la droite ligne des hussards de la république et en pire ..Ils sont prêts à tout ....alors ne nous trompons pas d'ennemis .

Muichka
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour,
Une précision concernant Bretagne Réunie et le Parti Breton.
Ils n'ont jamais dit que «ce qui a été séparé par décret devrait être rassemblé par un autre décret», d'autant plus que les régions administratives ont été re-définies par une loi (2015).
Ils sont contre un référendum, car d'une part il faut une loi pour l'autoriser, d'autre part, les Bretons n'en seraient pas maître, et personne ne sait ce que le pouvoir central va poser comme question, ni la base électorale retenue.
«Ce qu'une loi a fait, une loi peut la défaire», œuvrant donc directement pour une loi qui créera deux régions, Bretagne et (Grand) Val de Loire.

Jean Carfantan
Vendredi 22 novembre 2024
Il faut soutenir Aziliz Gouez et lui donner au moins le crédit de vouloir construire cette Bretagne à 5. Cela ne sert à rien de se lamenter sur l'expérience passée.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Maintenant rien n'est facile vu l'adversité que subit la cause bretonne ,pas seulement celle qui est visible ,mais celle bien plus discrète des agents de terrain du pouvoir francilien ,dans la droite ligne des hussards de la république et en pire ..Ils sont prêts à tout ....alors ne nous trompons pas d'ennemis .»

Avant de se heurter à l'opposition du pouvoir francilien, il faudrait quand même le solliciter, ce que ne font pas absolument pas les élus qui agissent finalement comme des Maires de petites communes...un peu des grands féodauxqui défendent leur fief, un peu des officiers représentants de l'Etat, et un peu comme des rapporteurs de doléances.

Nous attendons toujours le vote /motion en commun de la Région Bretagne et du 44 allant dans le même sens. Il n'a jamais existé ce vote !


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Muicka : vos précisions sont utiles.
On peut effectivement rappeler l'absence totale de consultations lors du gribouillage de 2013 sous Hollande.
On sait tous pourquoi ils nous ont sorti cette histoire de référendum maintenant : il est impossible de le faire, n'aura jamais lieu et le droit d'option que le 44 a jeté aux orties suite à la pétition de BR n'est plus possible également. Ils sont donc tranquilles, peinards et continue la légende d'élus locaux bretons victimes du grand méchant loup. Au «pire» pour eux c'est la fusion des deux Régions, bien sûr sans consulter personne.
Ils ont, par contre étaient également surpris par le succès de la pétition de BR. Le vote contre la réunification de la Bretagne du CD44 était un vote de dépit face au succès de cette pétition. Leur petit pouvoir était remis en cause.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Killian ,ce que j'ai affirmé n'est pas forcément contradictoire de ce que vous dites, quand je parle des agents de terrain , justement ils influencent les élus locaux entre autres ..

jo charruau
Vendredi 22 novembre 2024
Merci l'ABP pour l'interview.
Les propos de l'élue Aziliz Gouez sonnent vraiment justes. De même quand elle s'exprimait dans le «Paysan nantais » journal syndical de la Confédération Paysanne 44 auquel j'adhère.
Aziliz connaissant donc le milieu rural et le milieu urbain, le pays nantais et le reste de la Bretagne, les élites et la base, elle pourrait fédérer toutes les énergies bretonnes autour de B5 . Oui il faut soutenir.

Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Je souscris à la position de Killian Le Tréguer qui, dans sa deuxième intervention, en particulier, sollicite le Conseil de B4 afin qu’il se conduise non en corporation d’exécutants fonctionnarisés, mais en assemblée d’élus représentatifs et capables d’initiative, ce qui fait une énorme différence et une différence absolument nécessaire.

L’initiative d’interpeller à l’occasion le Pouvoir Central sur tout problème au-dessus de son niveau régional actuel de décision - mais pas de responsabilité - comme la Réunification, la gestion culturelle des langues et de l’Histoire, l’élargissement des compétences actuelles, bref visant un statut de la Région amélioré et digne des démocraties qui nous entourent.

Je ne connais pas encore suffisamment les intentions d’Aziliz Gouez même si sa présence au Conseil B4 me semble positive, mais en ce qui concerne le Président de B4, hier encore il déclarait à télé-Rennes attendre une initiative du 44 pour enclencher tout mouvement vers la Réunification, ce qui semble une position une fois encore bien attentiste de la part du poids lourd administratif de la Bretagne…


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
L'association «A la bretonne» demande que la majorité du CD44 (PS) respecte ses engagements : une étude d'impact.
A part nous sortir des arguments contre la réunification, que pourrait-bien apporter cette étude d'impact (menée par qui ?) ? En quoi cela fait avancer le schmilblick ? Si le département était dirigé par LR, «A la bretonne» se contenterait-il de ce genre de hochet ?

Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
Oui important d'avoir une élue compétente en Loire-Atlantique présente aussi au Conseil régional de la Bretagne administrative. Cependant des deux côtés on se trouve face à la Loi .
Une fois élu, le président d'un Conseil Régional est en très grande partie sous la tutelle de l'Etat : il est chargé d'appliquer. Qu'il soit de Bretagne , des Pdl ou d'ailleurs.
Le Conseil régional de Bretagne a fait ce qu'il a pu sauf en ce qui concerne la date. : attendre une réponse avant ....2024.
Alors que fin 2018, suite à une pétition des 100 000 en 44, Le Conseil départemental du 44 a fait aussi un voeu sans avoir de réponse à ce jour. Le Voeu : « les élus du Conseil départemental de Loire-Atlantique demandent à l'Etat et aux Parlementaires de la République d'engager un débat serein et constructif sur la mise en place d'un processus référendaire visant à modifier les limites administratives de l'ouest de la France »
C'est un plus que le CR de Bretagne s'en mêle mais pourquoi attendre 2024 ? On attend en fait depuis fin 2018.
. Pour l'instant peser sur les présidentielles? Car Il y a du temps avant 2024 : beaucoup de temps laissé pour que chaque partie fourbisse ses armes.

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Merci a vous pour cet entretien tres interessant :) Plus que toute autre difficulte / opportunite, ce qui m'a marque recemment (je suis rentre 'au pays' il y a quelques semaines - j'habite en Pologne pour l'instant) c'est l'indifference quasi totale - les gens qui habitent en Bretagne (B5, bien sur - dans le Nantais comme ailleurs) n'en parlent pas du tout - et quand j'en parle, le sujet est accueilli avec autant de serieux qu'un echange sur le theme de la couleur des chaussettes - Les gens (amis / famille / autre) accueillent le sujet sans hostilite aucune mais semblent considerer qu'il s'agit d'une 'humeur' et font semblant de ne pas avoir entendu - Et quand on parvient a en parler serieusement, j'entends des enormites (je precise que les personnes ont parfois des metiers tres qualifies, cela ne change rien a l'affaire) du genre 'les panneaux bilingues en Loire-Atlantique, c'est uniquement pour les touristes / pour le Tourisme' (evidemment. d'aucuns pourraient discuter le fait que lesdits panneaux bilingues sont des panneaux Breton/Francais la ou il serait preferable d'avoir des panneaux Gallo(ou Parlanjhe dans l'extreme sud du '44')/Breton/Francais sur -au moins- tout le '44' (a l'exception peut-etre de la partie ouest du Terroir de Guerande ou Breton/Francais pourrait suffire (?)) - Une collegue Polonaise me disait aussi (en decouvrant que la radio 'Arvorig FM' est co-finance par l'etat Francais) 'ah - ben ils vous detestent pas tant que ca, finalement (ils = etat Francais)' - Le probleme c'est qu'ils ne nous detestent pas parce qu'il n'y a pas de 'nous', justement - Les Bretons ne sont pas reconnus comme tels (a la maniere des Ecossais, par exemple) par l'etat Francais - Et quand un groupe actif se constitue avec des bonnes volontes qui sacrifient temps et energie a la cause (A la Bretonne) personne (ou presque) ne participe aux meetings trimestriels (nous etions une dizaine il y a quelques jours ... il y a plus de 4 millions de Bretons sans compter la Diaspora) - Bref - Y a du boulot - Labour 'zo war ar stern - Bec'h dezhi :)

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
co-financee*

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Le CD 44 peut toujours actuellement organiser une consultation au sujet du choix de sa région administrative. L'abrogation du droit d'option n'a pas remis en cause cette possibilité : la seule différence, c'est qu'il n'y a plus moyen ensuite de contourner le Parlement au profit du Gouvernement. Ce qui ne change pas grand chose... Un point positif cependant, le prétendu droit de veto des PDL a disparu.
Les communes du 44 ne peuvent pas organiser de consultation sur un sujet qui n'est pas de leur ressort. Eventuellement, une association peut y organiser des votations non officielles.
Toutes ces invocations référendaires sont exaspérantes ! Cela équivaut à considérer que les rédacteurs de la pétition des 100 000 étaient des idiots parce qu'ils se conformaient à la Constitution. Le CD 44 ne veut pas consulter sa population au sujet de la réunification, même si 10 % de l'électorat le demandent. Le CD 44 ne peut pas organiser une consultation sur la fusion des deux régions, ce n'est pas de son ressort, heureusement !

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Anne Merrien Vous parlez de 'votations non officielles' - Elles ont deja eu lieu il y a quelques annees de ca (organisees par 'Dibab') - Malheureusement, les organisateurs ont du arreter faute de moyens suffisants - Vous parlez egalement de 'droit de veto des PDL' qui aurait disparu - Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ? Ca m'interesse :) Merci a vous ^^

pierre daniel
Vendredi 22 novembre 2024
bonjour a tous
voila bien des réactions inutiles . Vous aurez beau gloser a l'infini et renvoyer vos arguments a la face de l'autre en lui disant j'ai raison tu as tort .vous ne ferez pas avancer la cause Bretonne .C'est le maitre qui décide .
Aucun pays démocratique pratique le charcutage territorial il est inconcevable de penser un seul instant que par exemple le président des Etats-Unis prenne un bout du texas,un autre de californie,ou du nouveau mexique pour créer un nouvel état ,impensable .Ou encore le président de la confédération suisse découpe des cantons pour en créer un nouveau ,une folie .Tout simplement parce que ce sont des DEMOCRATIES .
Vous demander a la France d'avoir une démarche d'un pays démocratique alors meme que sa structure ,sa pensée,sa philosophie ne sont pas démocratiques .
Seul un pays FASCISTE interdit a un peuple l'usage de sa langue et découpe le territoire contre l'avis du peuple . C'est une conception coloniale de gouverner .
C'est sur les ruines du jacobinisme que la Bretagne renaitra et, heureusement ce temps se rapproche . Car ce pays faute d'avoir voulu s'adapter va disparaitre ,c'est la loi qui régit toutes choses .
Madame GOUEZ tout au contraire a bien compris le système et siegeant dans deux assemblées casse le code jacobin faisant preuve la d'une belle vision politique qu'il convient d'honorer .
Ne demandez pas a la france une démarche démocratique mais agissez comme Aziliz soyez rebelle ,unis ,et Breton avant tout
Voila tout comme la duchesse Anne Aziliz défend la Bretagne contre la France et n'attend rien de ce pays rétrogade Finalement la Bretagne n'est bien gérée que lorsque les femmes s'en occupe
a galon bevet Breizh

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Je ne connais pas encore suffisamment les intentions d’Aziliz Gouez même si sa présence au Conseil B4 me semble positive, mais en ce qui concerne le Président de B4, hier encore il déclarait à télé-Rennes attendre une initiative du 44 pour enclencher tout mouvement vers la Réunification, ce qui semble une position une fois encore bien attentiste de la part du poids lourd administratif de la Bretagne…»

Vous voudriez qu'il dise/fasse quoi d'autre ??

Lancer des chars ? Oui, bien sûr il faudrait que les élus du 44 soit favorable à la Bretagne plutôt qu'aux Pays-de-Loire. C'est évident, non ?


Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
Le besoin d'un débat sur la réunification se fait pressant au vu des ambitions de l'Etat sur le secteur. En dehors du Conseil régional de Bretagne, il apparaît logique que l'association Bretagne Réunie réactive officiellement, une nouvelle fois sa demande de consultation non référendaire. Et cette-fois-ci avec l'appui de l'élue Aziliz Gouez.

Loeiz
Vendredi 22 novembre 2024
@Kristof Bourdelier, je pense qu'une part importante des membres de la diaspora bretonne dans le monde (et j’étendrai même aux français de l'étranger) sont conscients de la dérive idéologique de l'état français actuel avec ses fausses valeurs révolutionnaires d'antan, où la sacro-sainte république est élevée au rang de divinité. Et même si les gens dans l'héxagone se rendent compte que ça ne va pas bien, l'endoctrinement ambiant ne leur permet pas de remettre en cause ce mode de fonctionnement. Combien de bretons penseront que c'est bien beau la réunification ou la langue bretonne mais il y a des problèmes plus urgent ? Comme le remarque @pierre daniel, comment ne peut-on pas être choqué par le fait qu'elle ait été coupée en deux ? Comment peut-on ne pas comprendre que là est l'essence du problème ? C'est en effet une conception coloniale de gouverner sur son propre peuple. Et il est bon de commencer à voir des acteurs qui outrepassent les anciennes limites, car oui les règles du jeu vont changer et il faut commencer à chercher sa place. Que font les catalans? Comme le gouvernement central reste campé sur ses positions, peu à peu ils s'installent à Bruxelles pour faire entendre leur discours dans toute l'Europe et imposer leur existence en tant que peuple légitime d'Europe.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Comme la République française a ratifié un traité international qui s'appelle la Charte de l'autonomie locale, le Parlement dans cet esprit avait voté le 16 décembre 2010 l'article L4122-1-1 dit «du droit d'option». Selon cet article, le CD 44, le CR B4 et le CR PdlL pouvaient conjointement être à l'initiative de la réunification de la Bretagne. Mais cela supposait que le CR PdlL puisse exercer une tutelle sur le CD 44, or une telle tutelle est contraire à la Constitution. Ainsi, le veto du CR PdlL aurait pu être contesté devant le Conseil constitutionnel. Si, par extraordinaire, cette codécision entre les trois collectivités avait eu lieu, il était prévu de consulter obligatoirement les populations, puis le Gouvernement avalisait, ou pas, par un décret. Le Parlement, seul maître du découpage régional, pouvait donc se trouver court-circuité. L'ennui, c'est que le CD 44 souhaite la fusion des deux régions, donc le droit d'option n'a pas été utilisé.
Le 16 janvier 2015, lors du vote de la dernière réforme territoriale, l'article du droit d'option a été modifié et sa disparition programmée au 1er mars 2019. L'obligation de consulter les électeurs a disparu et les conseillers devaient se prononcer avec une majorité renforcée. La perspective de l'abrogation du droit d'option a motivé la pétition de Bretagne Réunie, car le droit de pétition à 10 % de l'électorat permet de consulter la population, malgré la modification de l'article du droit d'option. L'objectif a été atteint, mais le CD 44 n'a pas daigné mettre le motif exact de la pétition à l'ordre du jour. Pour faire diversion et se donner des airs de démocrate, le CD 44 a fait croire qu'un référendum était possible s'il était organisé depuis Paris. Ce qui est se moquer du monde.
Le droit d'option n'existant plus, le Parlement redevient le seul maître du découpage régional, en vertu de l'article L4122-1 du Code général des Collectivités territoriales, article daté du 21 février 1996. L'inconstitutionnel «droit de veto» du CR PdlL n'est donc plus d'actualité. Cependant, le CD 44 (favorable au grand ouest), le CR B4 (favorable à la réunification) et le CR PdlL (favorable au statu quo) peuvent être consultés par le Parlement, et même demandés à l'être. Le Parlement peut demander au Gouvernement d'organiser une consultation des électeurs du 44. Le CD 44 peut aussi l'organiser, puisqu'il est lui-même consultable à ce sujet. Cela peut paraître curieux de faire déplacer les électeurs pour une simple consultation (consultative), mais cela a déjà eu lieu à propos de NDDL. On ne va pas modifier la Constitution rien que pour la Loire-Atlantique.
Le CD 44 ne veut pas d'une consultation qui le mettrait en porte à faux avec sa population. Quant à l'Etat central, il ne veut pas être désavoué sur un découpage dont il est responsable. D'ailleurs, on imagine mal Paris organiser une consultation que le CD 44 peut lui-même organiser.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Pierre Daniel «Aucun pays démocratique pratique le charcutage territorial il est inconcevable de penser un seul instant que par exemple le président des Etats-Unis prenne un bout du texas,un autre de californie,ou du nouveau mexique pour créer un nouvel état ,impensable .Ou encore le président de la confédération suisse découpe des cantons pour en créer un nouveau ,une folie .»

Au moment de la réforme de Hollande, j'ai lu des articles francophones suisses prônant la fusion de cantons jugés «moyen-âgeux», mais cela n'a pas eu de suite car effectivement la Suisse est une authentique démocratie. Notons au passage que la Suisse n'a pas de président qui peut imposer ses gribouillages de dîners mondains sur un coin de table à la population.

Concernant votre remarque internationale, tout dépend en fait des pays. La France n'est pas le seul Etat technocratique loin s'en faut. D'autre pays se sont inspirés de la départementalisation à la française et n'ont jamais crée de régions ensuite. L'exemple américain est sinon particulièrement mal choisi, voilà un pays qui s'est construit par ethnocide et dont la grande majorité des Etats ont bel et bien été dessinés depuis Washington à coup de traits de règles sur une carte...regardez bien les limites de la Californie, du Texas, du Colorado, du Nouveau-Mexique.


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Anne Merrien, votre commentaire est tout à fait pertinent.

Juste un point : «Mais cela supposait que le CR PdlL puisse exercer une tutelle sur le CD 44, or une telle tutelle est contraire à la Constitution. Ainsi, le veto du CR PdlL aurait pu être contesté devant le Conseil constitutionnel».

Il n'y a plus actuellement de texte encadrant l'ex «droit d'option» ou un processus défini par la Loi concernant la modification des limites régionales. Cela signifie donc comme vous l'indiquez que ce sont les parlementaires qui peuvent le faire ou en avoir l'initiative. Cela signifie également (et c'est pour cela que je doute fort de l'«inconstitutionnalité» dont vous parlez, le Conseil Constitutionnel est une instance politique et politisée mais non élue...) que la Charte de l'autonomie locale n'existe en réalité pas/plus !
Ce texte n'engage pas la France qui peut fouler aux pieds les textes européens si elle le souhaite contrairement à de nouveaux pays entrants.
Le gribouillage du PS en 2013 avec Hollande et Valls a t-il été retoqué par le Conseil Constitutionnel ? Non... pourtant les régions ont été fusionnés sans leur avis, sans la moindre consultation des habitants.

Je ne crois guère à un moyen légaliste ou juridique interne à la France pour parvenir à la réunification. Là c'est vraiment de l'ordre du rapport de force. Il faut les contraindre... toutes ces arguties juridiques ne sont que des sparadraps pour donner l'illusion de quelque chose d'ouvert, de démocratique ou d'un état de droit. L'autonomie locale des collectivités n'existe pas.
La première étape de ce rapport de force, qui peut/doit être entendu au-delà des frontières hexagonales, c'est quand même d'avoir des élus favorables à la réunification. Si ce n'est pas le cas dans le 44, cela parait bien compliqué.
Aziliz Gouez qui ne fait pas partie de l'actuelle majorité B4 est quand même écoutée à Rennes. Est-elle écoutée à Nantes ? C'est là que ça se joue. Des voeux pour la réunification au CR B4, il y e na eu pléthore.


pierre daniel
Vendredi 22 novembre 2024
certes les etats-unis furent construit sur les ruines des tribus dites indiennes ,mais ce pays a évolué en une réelle démocratie .
La France s'est elle aussi batie sur des ethnocides,a moins de considérer les buchers cathares comme des promendes (culturelles) et la Bretagne a subie elle aussi des massacres . mais jamais la France n'a évoluée en démocratie et nous sommes en conflit contre la France et non contre tout autre pays meme s'il s'est construit sur le modèle Français ,ce n'est pas notre problème .Notre réelle problème c'est bien la FRANCE nous devons entamer une lutte de décolonisation rien d'autre et madame GOUEZ elle lutte dans ce sens .j'ai eu l'occasion lors des dernieres élections régionales de dire a la prétendente a la pseudo région PDL ce que j'en pensais :Que cette région était une aberration intellectuelle et que remplacer une culture poitevine par une pseudo culture paysdeloirienne était la définition meme de l'ethnocide,.Elle fut outrée mais la quasi totalité des personnes présentes étaient d'accord avec moi .donc elle est partie .Il ne faut retenir ni ses mots ni ses actes dans le respect de l'adversaire et dans une démarche pacifique bien entendu .mais faire front et debout dire ce que nous sommes ce qu'ils sont et ce que nous voulons et que notre détermination nous mènera a la victoire .Plus de gémissements,ni d'excuses ,seulement la lutte d'émancipation .Le système jacobin est en phase terminale c'est au Bretons de prendre la place rien ne leur sera donné .

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Les Alsaciens sont allés se plaindre auprès du Conseil de l'Europe qui a reproché à la République française de ne pas avoir agi en conformité avec la Charte de l'autonomie locale. Cela a dû participer à la renaissance de l'Alsace.

Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
Un débat serait intéressant pour que, en particulier mais pas que, les élus du CD44, partisans ou non partisans de la réunification, justifient leur choix.
Les collectivités sont sous le joug de L'Etat. En PDL Il leur promet une visibilité nationale et internationale. A condition d'agir. D'ailleurs l'Etat indique qu'il y «veillera » Alors en PDL, C Morançais LR et J Rolland avec le PS, ainsi contraintes et apparemment favorables militent dans ce sens.
Tout pour le grand port de Nantes - Saint-Nazaire. La partie encore dite sauvage de l'Estuaire - un joyau - est aussi comprise comme un atout et une justification de l'intérêt de l'Etat.
Les deux maires du grand port se débattent pour accueillir toujours plus d'habitants afin d' atteindre le niveau  ' grande métropole' à vaste influence..
Oui, A Gouez qui semble avoir une autre vision des choses, a-t-elle des soutiens parmi les élus du 44 ou parmi plusieurs associations?
Important aussi : les présidentielles à venir .

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Les pays de la Loire n'ont aucune visibilité internationale. Il y a confusion avec le Val de Loire, partie de la vallée de la Loire située géologiquement entre sa sortie du Massif central et les confins du Massif armoricain.
La fusion de deux régions insensées, la Bretagne croupion et la région bidon patchwork, serait la prolongation obstinée du non-sens. La Bretagne n'y serait pas réunifiée mais noyée.
Rennes et Nantes sont les portes continentales de la Bretagne. Elles sont par nature excentrées. Les mettre au centre d'une région grand ouest n'empêchera pas l'attraction parisienne sur la partie est de ce projet technocratique.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
Je ne suis pas convaincu que la position des élus du PS 44 soit uniquement liée au statut de Nantes et à leur projet de grande Métropole. C'est principalement idéologique (détruire les identités) et pour leur porte-monnaie d'élus avant toute chose. Regardez ils défendent une fusion B4-PdlL qui a les mêmes problématiques que la réunification mais rajoutent d'autres problèmes. Ils préfèrent rajouter les électeurs de la Vendée ou de la Mayenne qu'une Bretagne à 5 départements où le PS serait bien plus hégémonique...(mais avec moins de postes à distribuer ?). Il y a quelque chose d'idéologique là-dedans. Souvenez-vous également l'inaction et les provocations «ligéristes» des élus PS du 44 suite au vol (aisé) du reliquaire d'Anne de Bretagne.

Il est sinon bien évident que Nantes ne pourra jamais être le Marseille de l'Ouest car il y a toujours eu plusieurs villes importantes à l'Ouest, cela n'a rien à voir avec l'Histoire, les limites politiques ou administratives, c'est lié à la Géographie. Nantes a les qualités (Estuaire) mais aussi les défauts de sa situation géographique (manque de centralité).
Par ailleurs concernant les sièges administratifs, Rennes supplante complétement Nantes à l'heure actuelle, il n'y a pas photo sur ce plan...même sans rien changer, la capitale interrégionale de toutes les administrations d'importance, c'est Rennes. Du côté de la Seine-Maritime, l'Interrégion suivant les administrations c'est soit Lille, soit Rennes. Du côté d'Orléans, c'est soit Rennes (en majorité) et parfois Dijon ou Paris. Pour les Pays-de-la-Loire, c'est Rennes.
Les réseaux de transports suivent ce constat, Rennes est à 1h00 et des brouettes de Paris, avec des liaisons fréquentes, le réseau de voies expresse autour de Rennes est également exceptionnel pour une ville de cette taille (même la seule ville de Redon qui n'est pas si proche de Rennes et ne débouche sur pas grand chose hormis Redon a sa voie express 2X2 voies vers Rennes !)


Yann Menez Are
Vendredi 22 novembre 2024
@killian Le Treguer.
Vous ne comprenez pas les socialistes Ligeriens car vous vous positionnez comme breton.
Positionnez vous comme habitant de Loire Atlantique dépourvu de sentiment breton, et vous verrez que la réunification de la Bretagne peut faire craindre à certains une marginalisation de Nantes dans une Bretagne réunifiée. La fusion Bretagne/Pays de Loire présente à leurs yeux l’avantage de mettre Nantes au centre du jeu et devrait lui permettre de conserver son leadership.
Voilà ce qu’Aziliz Gouez a devant elle, réussir à convaincre les « élites» de Loire Atlantique de l’intérêt de la Réunification . La tache est ardue, mais elle a de la ressource !

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Sans connaitre exactement les majorités politique des différents départements des dits pays de Loire ,il me semble que seule la Loir Atlantique est à gauche ,donc s'ils sont pragmatiques ,les écolos socialistes et autres, de Loire Atlantique , auraient tout à fait intérêt à la réunification avec une B4 ,et renforcer la majorité de Chesnais Girard ,car vu les tendances actuelles , les dits pays de Loire ne sont pas à la veille de basculer à gauche .Peut être faudrait t-il surfer sur cet aspect ?

Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
D'accord, c'est certain, le PS nantais ne veut pas entendre parler de la réunification. Ni le LR.
On peut sourire. Dans le secteur du tourisme le mot Bretagne est bien toléré. Face au château, l'office de tourisme est obligé de s'en préoccuper : nombre de visiteurs pensent arriver en Bretagne...
Nantes-Saint-Nazaire à l'international c'est une expression utilisée par certains élus parmi les premiers du Conseil municipal nantais. Avec le temps on verra comment les choses évoluent.
Le mot Pdl sera-t-il utilisé?
Ce que dit l'Etat  «L’estuaire de la Loire entre Nantes et Saint-Nazaire est un territoire d’importance nationale et internationale»« La contribution des Pays de la Loire au rayonnement maritime de la France : accompagner le développement à l'international du grand port maritime Nantes Saint-Nazaire via la recherche d'alliances avec des ports étrangers »
Le refus catégorique du Conseil Régional des PdLconcernant la réunification est donc compréhensible : il est missionné jusqu'en 2030 - si tout va bien- et enthousiaste pour le développement de ce Port.
Par contre Les conséquences de ce discours sont réelles pour les nantais  : Actuellement ou en projet, constructions à tout va. L'arrêt de l'imperméabilité des sols ne peut pas tout expliquer.

AFB-EKB
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo à Aziliz Gouez
1-pour sa performance ,siéger à la fois à des postes clefs en Loire Atlantique et su sein du Conseil régional Bzh4 oú par son expérience et son «startijenn» elle poussera l'épée dans les reins du mollasson Chesnay Girard.
2-pour sa volonté de baser son action non pas sur le ressassement du passé mais sur le traçage de perspectives pour l'avenir.
Nous la soutenons sans nous embarrasser d'étiquettes idéologiques.

Tiern e peb Amzer

AFB-EKB


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Difficile d'oublier que le CD 44 a jeté la pétition de Bretagne Réunie à la poubelle. Difficile d'oublier que le CD 44 n'a pas assumé son refus de consulter sa population, en organisant la promotion d'un référendum stricto sensu, infaisable et aux contours mal définis.
De son côté, le CR B4 pourrait demander à être consulté par le Parlement, comme le permet l'article L4122-1. Bien sûr, le CD 44 et le CR PdlL peuvent aussi être consultés, mais le CR B4 dispose d'un argument que les deux autres n'ont pas : la consultation demandée par la pétition des 100 000. Bien sûr, le Parlement pourrait écouter plutôt le CD 44 et préférer une consultation des populations sur la fusion des deux régions...

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@Yann Menez Are : «Vous ne comprenez pas les socialistes Ligeriens car vous vous positionnez comme breton.»
C'est précisément ce que je faisais sur mon dernier commentaire. Mais même de ce point de vue là, on voit qu'électoralement (le vote breton est bien plus à gauche que le vote angevin, mayennais et vendéen) ou même d'un strict point de vue administratif, le positionnement pour le Grand-Ouest par rapport à B5 n'est pas évident en fait.
Il y a une part d'idéologie anti-identités au PS qui n'est pas négligeable du tout, je dirais même que cela transparait sur pas mal de sujets, en particulier lorsque le reliquaire d'Anne de Bretagne a été volé. Pour eux il faut construire du neuf, gommer.
Par ailleurs, surement également que la fusion préconisée permet en fait surtout de ne rien changer, ni fusion Pays-de-la-Loire avec Centre-Val-de-Loire, ni réunification de la Bretagne à 5 départements. Je n'ai toujours pas compris d'ailleurs les cris d'orfraie en Bretagne lorsque Valls prévoyait à l'origine (dans le cadre des fusions en blocs entiers) de fusionner Pays-de-la-Loire et le Centre. Le statut-quo a rendu la situation inextricable.

«Positionnez vous comme habitant de Loire Atlantique dépourvu de sentiment breton, et vous verrez que la réunification de la Bretagne peut faire craindre à certains une marginalisation de Nantes dans une Bretagne réunifiée. La fusion Bretagne/Pays de Loire présente à leurs yeux l’avantage de mettre Nantes au centre du jeu et devrait lui permettre de conserver son leadership.»

Tout dépend ce que vous entendez par «leadership» (conserver ?), mais si l'on se place du point de vu des administrations de l'Etat comme je l'indiquais précédemment il est probable que le siège soit Rennes également en cas de fusion, car Rennes est la plupart du temps la ville de commandement de l'Etat dans le Nord-Ouest de la France. Depuis la réforme territoriale, c'est même plutôt renforcé, Rennes avec des directions interrégionales allant au-delà même des Pays-de-la-Loire, en incluant régulièrement la Normandie et/ou le Centre Val-de-Loire.
Après on a des exemples comme le Grand-Est ou la Normandie où le siège de l'administration des services de l'Etat est une ville (Rouen et principalement Strasbourg), tandis que le siège du Conseil régional en est une autre (Caen, Metz). Mais Rennes contrairement à Strasbourg ou Rouen n'a aucun problème de «centralité» au sein d'un ensemble Bretagne-Pays-de-la-Loire.
Nantes c'est une ville d'Estuaire, elle est attractive pour cela, mais l'inconvénient c'est que l'estuaire encore aujourd'hui est une frontière naturelle (peu de route, ponts etc). A l'Ouest c'est la mer, et Nantes n'est pas comme Rennes qui est à la fois proche de Paris en temps, et à équidistance de la Manche et de l'Atlantique (et de la Loire).

«Voilà ce qu’Aziliz Gouez a devant elle, réussir à convaincre les » élites« de Loire Atlantique de l’intérêt de la Réunification . La tache est ardue, mais elle a de la ressource !»

Je n'ai rien contre Aziliz Gouez à la base mais par contre je suis très dubitatif sur ce cumul de plusieurs fonctions d'adjoints. De part son CV, elle aurait très bien pu conduire la liste écologiste-régionaliste aux dernières régionales, et ne pas s'éparpiller ailleurs.


Loeiz
Vendredi 22 novembre 2024
@Killian Le Tréguer «De part son CV, elle aurait très bien pu conduire la liste écologiste-régionaliste aux dernières régionales, et ne pas s'éparpiller ailleurs»
Certes mais que cela aurait il changé ? L'alliance EELV-UDB n'aurait pas gagné pour autant.
L'action de Aziliz Gouez est intéressante car elle va au delà des vieux carcans français, elle pourrait donc aussi permettre de rassembler (enfin!) des politiques bretons autour d'un projet commun. Ce ne sont pas les partis français qui vont s'inquiéter de l'avenir de la Bretagne (ils ne s'inquiètent déjà pas de l'avenir de la France...). De même que Paul Molac a réussi à fédérer au delà des partis pour soutenir les langues minoritaires en Bretagne et même en France, Il faut de nouvelles forces pour se pencher sur les nouveaux enjeux pour les pays bretons, pour défendre les intérêts des bretons dans le XXIè siècle, d'autant plus que la France a complètement loupé le train de ce nouveau siècle ! Et pour le coup Aziliz Gouez a un CV qui peut l'amener a faire émerger un tel mouvement.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
On a besoin d'élus implantés et ayant de réelles responsabilités. En Loire-Atlantique c'est Johanna Rolland, le maire de St Nazaire, Michel Ménard président du 44, ou bien encore le Président des Maires du 44 Maurice Perrion. Ils sont tous anti-B5 sans exception.
A. Gouez est adjointe à Nantes, Nantes métropole et élue morbihannaise au CR Bretagne. Je doute fortement que dans cette position elle pèse sur quoique ce soit.

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Merci a vous pour tous ces posts qui permettent d'eclairer le sujet de maniere interessante :) Pour autant, toujours cette question me taraude - Pourquoi les 'elus' sont-ils 'anti-B5' ? Qu'y a-t-il dans ce projet tel qu'il leur est presente qui leur fasse preferer un autre projet ? Qu'y a-t-il, dans les autres projets, qui leur fasse preferer un ou plusieurs de ces autres projets aux depens du projet 'B5' ? Quels sont les aspects (negliges par les porteurs du 'projet B5' ?) qui pourraient (eventuellement) convaincre les plus 'moderes' / 'indecis/ &c. desdits 'elus' 'anti-B5' ? Je n'arrive pas a m'expliquer que -bientot- depuis 65 ans la Bretagne est toujours sous la regime de la Partition (comme l'etat Polonais de la fin du 18e siecle a la fin de la WW1) - Si un probleme n'en est pas un sans solution, quelles seraient donc les solutions (potentielles) pour permettre au 'projet B5' (aka 'United Brittany' / une Bretagne reunifiee) de voir le jour ?

jakez.gaucher@gmail.com
Vendredi 22 novembre 2024
Il faut lui faire confiance . C'est peut-être une chance de faire un pas de plus vers la réunification,

jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Vendredi 22 novembre 2024
La femme bretonne, est l'avenir de l'homme ,breton.

Aux actes les jeunes bretons
Faire et moins causer.


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Faire et moins causer»

Effectivement des actes, nous en manquons cruellement...au moins 20 ans de «voeux» et pas un seul réel projet en commun, pas même une route. Des symboles de temps en temps, faméliques.
Imaginez un projet de voie express entre Nantes et Vannes et Nantes et Rennes aujourd'hui avec ces conseils régionaux : impensable.
Nous avons eu depuis l'émergence de ces Conseils Régionaux des lignes ferroviaires coupées en deux (Nantes-Rennes via Chateaubriant), des 2X2 voies Rennes-Redon...Terminus Redon. Aucune infrastructure alors que les liaisons vers le moindre pâtelin des Mauges ou de Vendée se multiplient comme des petits pains.

Ce qui est très fort dans l'affaire c'est qu'à de rares exceptions, nous avons une tendance à avoir un CD44 PS, un CR B4 PS et une région PdlL LR. C'est ce qui me fait penser que les choses ne sont vraiment pas prêtes de changer. Ce qui s'est passé en 2013 ou le vote contre la réunification suite à une procédure juridique de pétition aboutie me font dire que la porte est verrouillée à quadruple tour. Il ne suffit pas de voeux, d'élections ou de gens sur-diplomés pour parvenir à quelque chose mais d'une pression populaire intense ce qui est mal barré. Beaucoup croient trop à l'Homme ou à la femme providentielle, c'est une constante que je remarque depuis la création d'ABP.


Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
jakez Lheritier de St Nazer de Bretagne Merci a vous pour votre 'post' :) Faire et moins causer certes mais pour savoir quoi faire et plus important encore comment le faire (la Methode) il est important de causer beaucoup et bien non sans avoir a portee de main de quoi s'hydrater la glotte :) C'est tout l'interet de la nouvelle operation lancee par 'A la Bretonne' >>> Voir le site <<< Alors oui c'est vrai - Rien n'est parfait et ce collectif n'echappe pas a la regle mais ils ont le merite d'exister :)

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il faudrait clairement identifier les dangers de la fusion des deux régions administratives :
- disparition du nom «Bretagne» au profit du «grand ouest»
- disparition du drapeau breton sur les plaques d'immatriculation B4
- débretonnisation de Rennes, siège du nouveau Conseil régional (Nantes étant la préfecture de région)
- célébration de l'Empire angevin des Plantagenêts
- investissements à l'est de Rennes et Nantes qui profiteront à l'attraction parisienne...

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Anne je suis d'accord avec vous sur les dangers ,sauf pour ce qui concerne la soi disant célébration de l'empire angevin des Plantagenêts .C'est un fait historique ,d'autre part une renaissance de l'identité angevine serait un pied de nez au concept artificiel des dits pays de Loire .A la limite ce n'est pas aux Bretons de décider de l'avenir des territoires défunts de l'éventuelle disparition des PDL ,mais pourquoi pas une entité regroupant le Maine et l'Anjou ?

Killian Le Treguer
Vendredi 22 novembre 2024
Nantes préfecture de région en cas de fusion c'est très improbable comme indiqué précédemment.
Siège du conseil régional, c'est moins improbable mais rien est moins sûr car il n'y a pas comme dans le cas du Grand-Est ou de la Normandie de raisons géographiques justifiant une dissociation des lieux.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
L'empire des Plantagenêts avait pour noyau originel l'Anjou, la Touraine et le Maine. Il s'étendit de l'Ecosse à la Bigorre, Bretagne comprise.

Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
Le 44 c’est 1,45 million d’habitants. Environ 100000 signatures pour un référendum , c’est une faible proportion. Si référendum il y avait,le non au rattachement du 44 à la Bretagne, l’emporterai facilement. Les ligériens ne sont ( malheureusement) pas motivés pour la rattachement.

Yann Menez Are
Vendredi 22 novembre 2024
@ Loiez
Tout à fait d’accord avec ton analyse! Il faut federer, et du sang neuf avec de nouvelles idées. Il faut faire bouger les lignes ! Aziliz Gouez y contribue, mais nous ne réussirons qu’avec un vaste mouvement qui dépasse les clivages politiques.

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Je ne suis pas ici pour faire des génuflexions, ni des adorations, alors sans vouloir casser l’ambiance Fête de Noël que de rares personnalités particulières, de temps en temps, font briller les lumières d’espérance dans les yeux et les commentaires, je fais sérieusement remarquer à ceux qui ne seraient pas aperçus (?), que ce n’est pas la première fois que des personnes à qui l’on attribue généreusement le titre de militant aient « tout fait » pour se retrouver depuis des années dans les fauteuils de diverses assemblées politiques !

Celle de ces assemblées qui serait, dit-on régionale, n’en a pas manqué de militants depuis des années ! Avec tous les succès que l’on connaît pour la BRETAGNE…et les Bretons au passage.

Donc malgré l’engouement qu’Aziliz Gouez soulève ici, il ne me gagne absolument pas, car par son parcours global particulièrement qui paraît riche d’enseignements possibles pour elle, il me laisse pourtant dubitatif concernant ses démarches et réflexions politiques en raison de ses options, entre PS ce soufflé essoufflé totalement retombé,et cette UDB toujours en remastérisation supplétive. Options disqualifiantes pour moi, et toujours aussi inefficaces donc inutiles, depuis soixante années. Ce qui me laisse des goûts de moisissures, de déjà vu !
L’Homme ancien ayant bien compris que l’on ne peut servir à la fois Dieu et Mammon, ni la BRETAGNE et Paris, ce que tentent inlassablement les petits scarabées de « militants » bretons ! Sans oublier les électeurs de Bretagne, si peu appelés à réfléchir davantage !

Bref au-delà des vœux languides, qui s’étirent à «perte de vies et de vues » de la part de tous ces saltimbanques , des vouloirs faibles et contradictoires qui ne veulent rien avec certitude, il y a une réalité sur la BRETAGNE qu’il faudra un jour résoudre! Ou non, ce qui finit par me paraître la pauvre issue !
Des vœux à peine voulus pour certains, perçus souvent seulement comme indésirables sans le dire qui se succèdent, s’enfilent comme les perles sur les chapelets de saucisses à griller et très bien « grillées » pour que cela perdure sans jamais d’effets, pendant tout le temps qu’il faudra et que carbonisation s’en suive.

Cela m’amène à l’affirmation de Pierre Daniel qui dit que : « Le système jacobin est en phase terminale […] »
Je ne partage pas tout à fait votre avis. Dans la mesure où l’hexagone est et restera indivisible dans sa forme et législation actuelles, le « système jacobin » totalitaire et parisien; car depuis plus de deux siècles a toujours convenu tel quel, et il convient parfaitement à ceux qui l’utilise très bien pour leur accession / ascension afin d’assouvir leurs ambitions, quelles que soient leurs bonnes ou mauvaises « raisons » qui motivent.

Et je ne partage pas non plus l’idée que « c'est au Bretons de prendre la place rien ne leur sera donné. », car dans ce cas de phase terminale qui ne serait pas encore sa mort, après laquelle, éventuellement, il n’y aura plus rien à attendre qui soit « donné », ni à ramasser, s’il devait arriver ce jour lointain, hypothétique! Mais pour moi cela ne peut être du tout envisageable de si tôt, en raison de la nécessité que ce « système » aura toujours d’exister pour des assoiffés du pouvoir ou de revanches; Encore moins envisageable aussi longtemps que ce centralisme politique, cette indivisibilité idéologique, seront maintenus, réactivés, utilisés par des générations « d’élites » nouvelles dans toutes les niches de pouvoir, pour une bonne part venues d’ailleurs … Il suffit, le temps nécessaire pris, d’écouter les chaînes et radios d’info, de regarder/voir et d’écouter les teneurs des débats, les intervenants, les animateurs et animatrices, les émissions de « variétés », les contenus de Publicité Globale et d’analyser ce qui s’y passe et joue, se joue et vous devriez comprendre que le « Grand Remplacement » tant redouté et décrié, est déjà pratiquement réalisé depuis un siècle au moins par le Haut, et depuis 50/60 ans, de plus en plus rapidement, par une large poussée venant du bas dans l’aveuglement relatif ou le plus total des Français, de souche suffisamment ancienne,! Et nous ? Nous sommes pressé, écrasés à s’en faire éclater les cellules civilisationnelles entre ces deux pôles de pression, inertes tant la propagande des endoctrinés de toutes origines nous déconstruisent, nous mâchouillent, à peine subtilement et nous /vous reconstruisent, refaçonnent à leurs volontés sans que nous ayons de réactions d’autodéfense minimales. Le BRETON n’ont plus de système immunitaire, qui puisse défendre le peu de santé qui lui reste !

Mais sur ABP généralement nos problèmes ressassés, nos articles et commentaires ne sont que rarement reliés à ce qui se passe en France et dans le Monde et aux causalités qui œuvrent à notre désagrégation ! Ou l'accélère.
Aziliz jette un pont…au dessus du vide l’évidence est certaine. Ce n’est que petite effervescence, passagère comme d’autres superficialités, dans le monde très petit, très étroit, très calculateur et très volatile de l’intelligentzia « bretonne ».

Le peuple breton dans sa grande majorité ne sera pas touché par cette poussée de fièvre, très localisée. Son information, sa conscientisation en tant que pays et peuple n’est pas à l’ordre du jour lorsque je vois les orientations de politiques actives plus que limitées ! Dans les siècles des siècles !


Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Kerbarh Merci pour votre 'post' :) ~faible : 105,000 signatures ont ete recolte ('a l'ancienne' -dans la rue, &c.- par un grand nombre de personnes, moi inclu) - le but etait d'obtenir les signatures d'au moins 1 electeur sur 10 (10% du corps electoral du departement le plus peuple de Bretagne) - Cet objectif a ete atteint - Les 105,000 personnes qui ont laisse leur signature ne sont pas toutes 'pro-Reunification' (pour se faire une idee du 'pro-Reunification' en '44', voir les sondages effectues par le 'Breizh Civic Lab' et 'Dibab' il y a 2 ans) mais elles sont toutes d'accord (d'ou signature) pour que soit organisée une consultation / debat / referendum / vote / &c. sur la question - Evidemment, les personnes qui ont signe ne se sont pas ruées sur les portes de Breizh Unvan / Bretagne Reunie pour signer - Il a fallu aller chercher ces signatures - Le travail accompli est enorme et presque (une operation de ce type avait ete conduite avec succes aussi dans les annees 70) sans precedent :) ~motives : 'A la Bretonne' est un autre acteur sur le terrain qui cherche a faire avancer les choses avec ses moyens - Souvent, pourtant, il suffit de peu de choses pour que les moyens soient plus nombreux / efficaces / &c. - Si vous etes dans le '44' il y a, par exemple, un 'Apero Nantais de la Reunification' organise le 10 Novembre prochain - C'est un moyen (a portee de main) qui peut permettre de trouver des solutions pour faire avancer plus vite la cause de la Reunification >>> Voir le site <<< Bonne journee a vous :)

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
La critique de la pétition de Bretagne Réunie me parait un peu surprenante, c'est un vrai succès, pas simple à obtenir et qui ne préjuge pas négativement du vote potentiel pour la réunification dans le département 44.
C'est le succès et l'élément le plus probant depuis la création de la Région Pays-de-la-Loire et c'est cette pétition qui a entrainé le vote contre la réunification des élus du 44, justement car il s'agit d'un élément tangible, irréfutable, qui peut faire changer les choses.
Les élus jusque là noyaient le poisson, pouvaient faire semblant, ou pouvaient tout bonnement éluder la question (question dans toutes leur tête pourtant, il ne faut pas se laisser abuser).
Bretagne Réunie s'est engagée dans cette pétition uniquement en raison du droit d'option...peut-être ne faut-il pas trop attendre et être un peu moins «légaliste». Ce style de démarche aurait du être engagée dès l'apparition du Conseil Régional Pays de la Loire. Le temps passant, il est de moins en moins possible de faire bouger les lignes. Regardez aujourd'hui plus personne ne semble remettre en cause la Loire-Atlantique en parlant de «Bretagne historique». Pourtant le démembrement de la Bretagne est bien lié d'abord à la création de ces départements qui portaient déjà en germe la situation actuelle.
Le travail en Loire-Atlantique est le seul qui peut payer. Il y a eu trop d'attentisme également sur l'évolution de la carte administrative dans la région d'Ancenis (limite départementale modifiée, nouveau nom de communes qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux nouvelles communes du 49), menée par des élus qui ne veulent pas de la réunification.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
10 % c'est considérable. C'est l'objectif fixé par la loi en la matière. La pétition contre la privatisation d'Aéroports de Paris n'a recueilli qu'un peu plus de 2 %. Et personne n'en conclut que 98 % de l'électorat est favorable ou indifférent à ce projet de privatisation.
La pétition des 100 000 en Loire-Atlantique conteste que la nouvelle carte des régions ait été décidée sur un coin de table à l'Elysée, très loin de l'esprit de la Charte de l'Autonomie locale. L'abrogation du droit d'option marque aussi le désengagement de la République française vis-à-vis de ce traité international. Malgré tout, une consultation des électeurs du 44 est toujours possible. La pétition reste en vigueur, même si la fable du référendum organisé par l'Etat pollue toujours le débat.

jo charruau
Vendredi 22 novembre 2024
Etant du 44, certains nous traitent de ligériens, comme le quotidien OF ou les télés ou d'autres politiciens ou fonctionnaires formatés au centralisme parisien, histoire de nous rabaisser et surtout de ne pas évoquer que nous sommes des Bretons du pays nantais.
Il faut savoir que la dénomination «Ligérien» est attesté pour désigner l'habitant du département de la Loire chef lieu Saint Etienne.
Je me souviens de ce sondage - concernant la Loire-Atlantique dont j'ai perdu la référence qui indiquait 68 % favorables à la réunification B5 et 58 % favorables à l'aéroport NDDL . La consultation pour nddl, décidée par Paris a donné 55% de oui pour l'aéroport nddl. Et les «parigoths» se sont assis sur le résultat. Ces élites parisiennes , dans leurs bureaux, prennent les provinciaux pour des ploucs.
Ceci dit, on peut encore faire confiance aux sondages
Malgré un certain remplacement dans le 44 qui reste attractif , la sauce pdl n'a jamais prise en pays nantais. Et çà s'accentue aujourd'hui avec les chapelles politiques ( pdl à droite, le 44 à gauche )
Nous regardons vers l'océan. La solution c'est la réunification des 5 départements bretons avec Rennes comme capitale administrative ( puisque le Parlement se trouve dans cette ville ) ce qui n'empêchera pas, bien évidemment , d'avoir des assemblées décentralisées à Brest ou ailleurs en Bretagne. Les Bretons sont des gens ouverts.
Un apéro nantais pour la réunification c'est une bonne initiative, sera-t-elle relayée dans les médias et comment elle sera décrite ? Force est de constater qu'il y a quand même bien un problème d'information et de vulgarisation à centraliser et à financer au niveau B5 : une TV ou autre média touchant dorénavant le peuple et surtout la jeunesse bretonne montante. L'ABP , avec le soutien des collectivités et des entreprises B5, pourrait avoir un grand avenir.

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Jo Charruau Tout a fait d'accord avec vous concernant l'appellation 'Ligerien' qui ne veut pas dire grand chose dans cette partie du Monde (oui, le Comte Nantais est traverse par la Loire - est-ce que tous les endroits / habitants des endroits / &c. traverses par la Loire doivent s'appeller 'Ligeriens' pour autant, au mepris d'identites vieilles de plusieurs siecles ? - cela fonctionne pour certains (Rhenans pour les habitants des bords du Rhin, par exemple) - mais il est vrai que depuis longtemps le label 'Loire' (et aussi celui de 'Atlantique' - d'ou l'idee de reflechir aussi a un nouveau nom pour ce departement, pourquoi pas ?) est utilisee partout en '44' pour mieux chasser en douce celui de 'Breton.ne.s') :) ~apero : Oui je pense aussi que c'est une bonne idee (je viens d'ailleurs de voir qu'ils organisent aussi une journee consacree a la denmocratie territoriale le 11-DEC-2021 a Nant/an Naoned/Nantes - ca va etre interessant) - concernant les media, il est vrai qu'il est dommage que le 'Journal de la Bretagne' n'ait malheureusement pas survecu (pour l'instant) - il est aussi vrai que les 'nouveaux' supports (pour atteindre toutes les generations) sont a chercher / trouver / &c. en ligne / sur les ecrans / &c.

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
utilise* democratie*

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Page 'Wiki' sur les gentiles des habitants des differents departements - On remarquera par exemple que 2 departements seulement portent la mention 'Atlantique' (a moins d'un oubli) - Le '64' et le '44' - Et que dans le cas du '64' aucune mention n'est faite de l'Ocean ou des Montagnes dans le gentile (a verifier aupres des locaux) - Les habitants sont (a en croire ce document) soit Bearnais (un des Pays d'Oc) soit Basque - Dans le cas du '44' c'est evidemment une autre histoire (gentile) - A noter aussi que les habitants du '49' ont eu le droit un sondage concernant leur gentile (une idee pour le '44' aussi) et qu'ils avaient aussi aupravant un gentile auquel ils ont prefere 'Angevin', tout naturellement (ce qui n'empeche pas, aux dernieres nouvelles, la Loire de continuer a traverser ce territoire) - Enfin, les habitants du '35' sont desormais des Bretilliens (Bret + Ille + -iens) - Quid des Bretloiriens / Bretloirains / &c. ? dans le cas du '44' ? :)

Kristof Bourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
droit a un sondage*

Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
@Alter Écho & Ego machin - merci, vous avez fait un état des lieux clair, précis que personne ne peut
contester : Il faut se le répéter.
@ Yann Menez Are : « dépasse les clivages politiques » Ce n'est malheureusement pas l'unique obstacle.
En ce qui concerne les relations humaines, l'Histoire se répète.
En premier, le Pouvoir flatte les égos : on propose un ministère à la maire de Nantes, on donne la gestion du Grand Port aux Pdl. etc...les moyens sont nombreux.
Par ailleurs certains citoyens font le buzz en utilisant des méthodes pour le moins regrettables afin de nourrir leur égo. Entre autres, imposer un référendum dans l'avenir. Un référendum impossible, actuellement, déjà refusé et qui comporte de gros risques : voir 4ème contribution «Muichka» .
Les élus, eux, sont piégés : s' ils dépassent certaines limites leur départ libre ou forcé est inéluctable-- A Gouez a sans doute de bonnes intentions mais aura-telle beaucoup d'élus du 44 derrière elle ? A voir
Emanant des rangs du peuple breton, il y a déjà des initiatives intéressantes. Il en faut de nouvelles en écartant les égos et en agissant dans la clarté. Pas évident pour tout le monde.

Thomas
Vendredi 22 novembre 2024
@jo charruau
«La solution c'est la réunification des 5 départements bretons avec Rennes comme capitale administrative» non pitié, il y en a marre de cette administration CAPITAListique qui glande dans les centres de pouvoirs à se mousser avec les élus dans des réunions inutiles et interminables...Faut arrêter les chambres d’enregistrement immobiles.
Les affaires maritimes ou agricoles à Rennes ? cette bonne blague.

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Oui Thomas je partage cela, il faut passer à un tout autre système d’administration. Totalement décentraliser ces trucs parisiens, et responsabiliser concernant les choix et décisions prises dans tous les domaines par ceux qui pour un temps en seraient responsables! Ce que pour moi sous entend, sans doute votre partie de commentaire, ci-dessous. Ou pourrait bien sous-entendre ? ; )

« Les affaires maritimes ou agricoles à Rennes ? cette bonne blague. »


Pour la BRETAGNE (pas que !), réduire le Conseils Régionaux ou Chambre de BRETAGNE dans sa forme, compétences et fonctionnement actuels!

Cela fait, créer des chambres pour la Mer, pour l’Agriculture, etc., qui seraient composées dans sa grande proportion de professionnels les plus compétents possible et concernés par un secteur industriel global. Celui-ci qui aussi ou rattacherait tout élément de la filière qui pourrait en dépendre peu ou beaucoup, y compris les organismes scientifiques spécialisés ou/et touchant à des processus industriels qui seraient commun à d’autres secteurs industriels ; comme par exemple la conserverie/ conservation.
Chacune de ces Chambres professionnelles porterait la responsabilité des analyses économiques et évolution au niveau national et international (Brexit ?), de la pérennité et du développement responsable de leur secteur entier, et de la filière !
Ces Chambres de Gestion/Action/Adaptation (CGAA), seraient « naturellement » implantées là où il se doit…Réparties sur le territoire breton, judicieusement professionnellement… et économiquement !

Une partie des personne élues dans chacune de ces chambres seraient réélues en interne pour être aussi « présentes » lors de réunions précises sur des sujets précis, à la Chambre des Représentants Généraux de la Collectivité de BRETAGNE (CRGCB). En Breton bien entendu et traduit en français

Ces élus pour la CRGCB, du secteur industriel qui les concerne se retrouveraient avec ceux d’autres secteurs pour infos et discussions sur les démarches à suivre ou décision à prendre relevant de toute la Collectivité de BRETAGNE…et pas du tout obligé que cela soit Nantes,rennes ou Brest alors pas du tout ! CRGCB et CGAA remplaceraient le CR, un peu dévalorisé, dépassé. Non ?

Juste un petit décrassage ! Je m’arrête là, car rien que pour ça, y a du boulot. Les acronymes c’est juste pour le « fun », diraient certains (^0ç) ?

Et puis ça change un peu des « appels à l’union à la pelle, dont ils ne reste que les gnons pour les Bretons » !!!


yves moine
Vendredi 22 novembre 2024
Etrange conclusion et étrange vocabulaire. «Rattachement» est un terme employé par les opposants à la réunification.
Quant à parler de «démocratie bretonne» quel est le niveau d'autonomie de la Bretagne pour parler de «démocratie bretonne» ?
Une délibération conjointe de Nantes et de la Bretagne administrative serait en effet très fort politiquement comme Loïg Chesnai-Girard le propose.
La refuser et feindre d'ignorer que c'est un vote pour un processus législatif qui a été voté à Nantes participe aux jeux politiciens malsains. Nantes n'a pas voté un voeu pour la réunification car la maire est contre. Egalement, feindre d'ignorer le rôle de sabotage par l'ancien président du CD 44 de respecter la pétition des 105 000 électeurs du 44 n'est pas courageux. Les acquis démocratiques ont toujours été obtenus par le courage. Ce n'est pas l'impression que laisse cette interview.

jo charruau
Vendredi 22 novembre 2024
@ Thomas, lorsque je parlais d'assemblées décentralisées à Brest, je pensais effectivement aux affaires maritimes. Les responsables et élus agricoles pourraient se réunir à Redon ou Pontivy.
Concernant les mobilités, l'information, la culture, la langue, les relations externes y compris internationales, la production électrique etc, Les représentants B5 de chaque filière devraient commencer à se réunir s'ils aiment la Bretagne. Quitte à bousculer les élus politiques et fonctionnaires territoriaux ainsi que les journaleux siègant à Rennes...

Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
Rectification par rapport à ce que j'ai dit plus haut:
Nous sortons de l'office du tourisme de Nantes. Peu de temps avant un dépliant sur les marais de Guérande était mis en évidence ainsi qu'un fascicule sur la Bretagne.
Cette fois-ci, à l'accueil « Non vous ne trouverez pas de documentation ici sur la Bretagne ».
Peut-on avoir un porte-clef avec un drapeau breton ? « Non nous en avons seulement avec un « petit beurre » A suivre.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
Tout le monde parle d'unité mais regardez sur cette question de chef-lieu administratif, tout le monde y va de ses propositions aussi fantaisistes et irréalistes dans l'immédiat les unes que les autres. Alors que la réunification est déjà hyper compliquée à obtenir, et dont la difficulté n'est pas réellement liée à ces histoires de sièges administratifs.
Je ne suis pas rennais, ni du 35, je n'ai absolument aucun intérêt particulier sur ce sujet. Si l'on se fie aux administrations existantes, au mode d'organisation avec les régions actuelles, aux infrastructures, il y a vraiment peu de chances qu'il y ait de gros changements par rapport à la situation existante au niveau sièges administratifs dans le cadre de la réunification. Je ne comprends pas par ailleurs cette manie de vouloir déshabiller Rennes (comme si Rennes était responsable du découpage actuel) dans le camp régionaliste breton, grande preuve de désunion si il en est.

@ Loic. L'OT de Nantes est situé face au château, non ?? Ils servent à quoi ces élus «bretons» ?? A faire plaisir aux poignées de lecteurs de ce site ? Leur stratégie c'est de vous endormir et de débretonniser jusqu'au plus ridicule pour le grand public.. Il faut le dire, l'écrire et dénoncer les potich.e.s qui siègent dans ces «assemblées»


Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Killian Le Tréguer, donc pour vous « la ré-unification" serait LA solution à tous nos problèmes, qui seraient résolus du même coup ?

Ce qui est irréaliste et irréalisable c’est ce qui ne peut être d’abord rêvé, puis imaginer et tracé puis ensuite, peut-être mis en « chantier » mais pas celui qui ne resterait qu'une idée à perpétuité, par impuissance à réaliser en tout ou partie! Un jour.

En somme, puisque que rien ne se réalise jamais ici ou si peu qui nous surprenne, et pour cause, il est irréaliste donc d’émettre la moindre réflexion sur ce qui pourrait être pouvoir penser se réaliser, si?… Sur ce que l’on souhaiterait qui soit digne de s’appeler PROGRÈS par exemple.

Perso, sans être ni Rennais, ni du 35, j’ai tout de même le sentiment certain d’avoir un intérêt particulier; et il est pour toute la BRETAGNE.

Par contre lorsque je vois, constate ce que deviennent, sont devenus historiquement Rennes et Nantes sous administration socialiste, et féminine, tout comme Paris, je me demande si pour l'intérêt de tout le reste de la BRETAGNE, ces deux villes devraient garder des responsabilité administratives exclusives qui concernent toute notre « nation » !

Et ça comme toute réflexion d'évolution prospective et analytique, il vaut mieux s'y prendre à l'avance, un peu. Ce qui ne paraît pas la norme chez tout le monde, ni à Rennes et ni à Nantes, pas plus qu'à Paris.


Thomas
Vendredi 22 novembre 2024
@jo charruau
Même une assemblée décentralisée à Brest (d'ailleurs n'est-ce pas une assemblée centralisée à Brest), cela reste une idée qui peut rendre dubitatif. vannes, lorient, saint brieuc ou saint malo sont proches de la mer.
Reprenant votre exemple pour l'agriculture, si il s'agit uniquement de réunir les «décideurs» de l'agriculture, ça peut se faire n'importe où il y a une salle suffisament grande ou même par visioconférence.

La question, il semblerait, est aussi de savoir si les bretons veulent une bretagne et si ils veulent se donner les moyens de la créer.
Pour reprendre le thème de l'agriculture, en face, il y a la FNSEA, le lobby productivite industriel(exemple: lactalis pour le lait), les grands groupes de supermarchés (leclerc).

Sur chacune des thématiques que vous citez, il est vrai que pour le moment il y a une impression que les magouilles nationalistes priment toujours l'intérêt des bretons.
Quand à la caste/nobalesse républicaine, il est inutile de compter sur elle. Cela fait bien longtemps que les titulaires des trois fonctions publiques ne remplissent plus leurs fonctions et que les élus sont plus soumis aux intérêts de leurs partisans qu'à la bonne gestion de leur cité ou à une quelconque projet d'avenir.


@Alter Écho & Ego machin

Non c'est pas trop ça. Il y a peu d'intérêt à s'occuper de trucs parisiens/ français de manière générale. Moins il y en a mieux ça se passe ( dans le vie et sur la fiche de salaires de presque tout le monde). Surtout que quand les choses sont claires et le travail fait, y a rarement de problèmes.

Si je dis qu'il faut arrêter les chambres d'enregistrement, j’espère que vous vous doutez de mon avis sur des chambres professionnelles... ;) Surtout qu'il s'agit d'une vision plutôt corporatiste dont on connaît déjà les effets par exemple sur le monde de l'agriculture avec un taux de suicide très élévé. Après il est vrai que l'esprit français est champion sur cette thématique aussi bien en terme de chiffres brut que, pourtant, de budget alloué (une future source d'économie/revenus pour la république?).

Sinon l'état des villes comme rennes ou nantes est plutôt dû à la politique libérale conservatrice omniprésente, croire que la présence de la gauche y change quelque chose est une jolie petite blague déjà faite par nos très chers capitaines d'industrie aujourd'hui détourneurs d'impôts et délocalisateurs d'emploi pour tenter de masquer leur attrait archaïque pour une main d’œuvre pas chère et très pratique pour garder les salaires bien bas.
Par exemple, marseille a longtemps été au main d'un homme de centre droit ayant fait alliance avec les nationalistes et tout le monde connaît l'état de la ville grâce à la génération «rap, metal, console et nuttela».

@Killian Le Tréguer
C'est justement là où le travail préliminaire est déterminant car lorsque sera posé véritablement la question de la réunification, la question de la capitale sera présente. Personnellement, je pense que c'est un faux débat qu'il faut éviter en, justement, refusant le principe même de la capitale ou de «chef lieu décisionnel».


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