Daniel Cueff signe le plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne

Dépêche publié le 7/05/21 17:41 dans Langues de Bretagne par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Daniel Cueff, tête de liste pour Bretagne ma Vie, signe le plan Marshall pour les langues de Bretagne
Yvon Ollivier présente le Plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne (349 vues)

Lors d’une conférence de presse organisée au Centre culturel de Vitré le jeudi 6 mai, Yvon Ollivier a présenté le plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne (voir le PDF). Dans la foulée, Daniel Cueff, tête de liste de Bretagne ma Vie pour les élections régionales de la Bretagne administrative, a endossé le plan et l’a signé.

Le plan Marshall, une allusion au plan américain de 1945 pour reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, va bien plus loin que la loi Molac. Pour Yvon Ollivier, «la loi Molac est nécessaire et sécurise ce qui existe déjà. Mais il faut à présent se doter des moyens. »

Le plan prévoit de tripler le budget pour la langue bretonne. Il passerait à 24 millions. Pour pouvoir réaliser ce plan, une dévolution sera nécessaire afin que la Bretagne soit dotée d’un statut particulier en ce qui concerne l’éducation et la politique linguistique.

L’initiation au breton et au gallo sera généralisée à tous les enfants du primaire avec une priorité selon que les régions sont traditionnellement gallèses ou brittophones. Le nombre d’élèves dans les filières bilingues devra passer de 20 000 à 40 000 en 6 ans, soit 3 000 élèves de plus par an. L’enseignement plurilingue français-breton-anglais sera labellisé. Le coût des formations pour adulte en langue régionale sera pris en charge, à la fois par la formation professionnelle et par la Région.

Un plan massif de formation d’enseignants sera lancé à raison d’une promotion de 100 enseignants par an.

Le recensement de la toponymie bretonne et gallèse sera réalisé sur tout le territoire. Un Institut de la civilisation bretonne sera créé et ce patrimoine linguistique, historique, musical et culturel sera enseigné dès le cycle 2 du primaire. Une radio en langue bretonne couvrant l’aire géographique des 5 départements sera créée.

La liste Bretagne ma Vie s’engage par ailleurs, une fois élue à :

  • une ratification symbolique de la charte des langues minorisées

  • une officialisation des langues bretonne et gallèse

  • la poursuite de l’objectif d’enseigner l’Histoire de Bretagne en plus des langues de Bretagne

  • le développement des langues régionales dans la vie publique.

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Vos commentaires :
NIKOLAZ AR MILINER
Dimanche 22 décembre 2024
Je trouve injustifiée la priorité donnée au gallo en zone «gallèse». Cela peut avoir un effet pervers très nocif au breton. Le breton est plébiscité dans les 2 capitales bretonnes que sont Rennes et Nantes au contraire du gallo qui n'intéresse plus grand monde en Haute-Bretagne car il est tout simplement trop proche du français et donc un faible marqueur culturel de différenciation vis à vis du reste de la France. De plus personne peu ou prou n'est formé en gallo. Je ne vois pas comment il sera possible de proposer du gallo en primaire en Haute-Bretagne, c'est contre-productif et l'imposer de la sorte est plutôt douteux. Bref c'est mon opinion et je suis pourtant du 35.

Jean-Luc Laquittant
Dimanche 22 décembre 2024
En réponse à Nicolaz ar Miliner, pour moi gallésant de 82 ans, mon coeur saigne autant de voir le gallo, (qui est ma langue maternelle ), mourir, qu'un bretonnant qui voit le breton disparaître. C'est pour cela que je le comprends et que je milite aussi pour la langue bretonne.Tout le monde a le droit d'avoir une opinion personnellement, moi qui suis du 56 je ne suis pas d'accord avec vous. La dictature faite en France aux langues régionales, ne doit pas être faite en Bretagne. Bravo donc à ce plan marshall équitable.

Marcel B.
Dimanche 22 décembre 2024
Le «gallo» est une invention récente de la part des militants, reprise par la région. Le mot est inconnu de ses propres locuteurs qui parlent de patois - en fait un des dialectes d'oïl, auxquels on ne peut pas fixer de limites claires, et sûrement pas de frontières recoupant celles de la Haute-Bretagne comme veut nous le faire croire le roman du lobby «gallophone».

Alex Besnard
Dimanche 22 décembre 2024
Quand je vois certains commentaires ici je suis atteré. Un certain lobby bretonnant déraciné est pire que les jacobins. Heureusement qu'ils n'ont pas le pouvoir, ils seraient plus anti-(hauts)bretons que Le Pen ou Mélenchon. Bravo à Daniel Cueff pour mettre ENFIN le gallo en avant, nous attendions cela eepuis tant d'années

Laorans Motrot
Dimanche 22 décembre 2024
Les Alsaciens eux ne confondent pas dialecte et langue. Ils parlent bien d'allemand d'Alsace voie pour aller vers l'allemand commun hochdeutsch. Le gallo, dont le nom même est explicite est un ensemble de parlers d'oïl dont le standard est le français commun. Jehan Lagadeuc a bien écrit un dictionnaire (le Catholicon) trilingue breton-francais-latin même si ce français est dialectal. J'espère que vous mesurez la gravité de ce que vous faites pour toutes les écoles bilingues breton/français de Haute-Bretagne...

Laorans Motrot
Dimanche 22 décembre 2024
Les Alsaciens eux ne confondent pas dialecte et langue. Ils parlent bien d'allemand d'Alsace voie pour aller vers l'allemand commun hochdeutsch. Le gallo, dont le nom même est explicite est un ensemble de parlers d'oïl dont le standard est le français commun. Jehan Lagadeuc a bien écrit un dictionnaire (le Catholicon) trilingue breton-francais-latin même si ce français est dialectal. J'espère que vous mesurez la gravité de ce que vous faites pour toutes les écoles bilingues breton/français de Haute-Bretagne...

Michel bernard
Dimanche 22 décembre 2024
Daniel Cueff presente des propositions qui permettraient de rassembler .Qui pourrait etre contre un enseignement renforce des le plus jeune age de ce qui fait la fierte d 'etre Breton ,l 'histoire ,la litterature et la poesie ,la musique ,l architecture .l'apprentissage de la langue sera demande en complement tres vite par les enfants et les familles pour mieux ressentir notre singularite,ne pas commencer par une obligation d'enseigner la culture bretonne tout en breton mais comme accompagnement eleves et parents y viendront tres vite et avec moins de difficulte ,j'ai commence a aimer l'Espagnol par sa poesie ,Qant au gallo respectons le, il est proche du picto saintongeais la langue de ma mere ,ce n'est pas un patois c'est la langue de Rabelais

Burban xavier
Dimanche 22 décembre 2024
J'espère de tout mon coeur que ce plan verra le jour car il y a urgence pour les langues de Bretagne .

Je souligne tout de mm que les limites linguistiques n'ont plus de sens c'est à dire la milite apposée sur les cartes St Brieuc Vannes Bretagne bretonnante et gallèse , chacun doit pouvoir bénéficier d'un enseignement du breton ou du gallo là où il y a demande dans les 5 départements bretons des parents .

Une langue c'est fait pour communiquer pas pour enfermer les gens . La ligne Loth est dépassée de nos jours car laplupart des Breton(ne)s parlent français et malheureusement n'ont pas eu la chnace de pouvoir choisir d'apprendre le breton ou le gallo .

J'ajoute que si nous devions nous référer à des limites plus anciennes de l'extension du breton en Bretagne Orientale , les Breton(ne)s découvriraient que le breton fut parlé bien plus à l'Est qu'ils ne le pensent .... (confère Léon Fleuriot dans on ouvrage «des Origines de la Bretagne» .
Le vrai sujet est d'offrir un choix aux populations qui le souhaitent , breton ou gallo ...


Didier Lebars
Dimanche 22 décembre 2024
Il y a les memes debats sur le Flamand et le Neerlandais. L Allemand et l Alsacien.

Enfant, j ai ete confronte au Gallo dans un village au sud de Saint Malo, je comprenais tout et je repondais aux gens en francais. Par contre quand P. Molac parle je ne comprends pas. Rien non plus sur les textes explicatifs a Rennes.

Le breton a ete unifie. Le gallo a ete creolise pendant des siecles, j ai bien peur que la structurisation du gallo aboutissent a une langue d oil : le francais.

Pour les noms de lieux, je serais favorable a la langue historique du lieu (breton ou gallo, exceptionnellement les 2). Ca simplifierait la vie des gens. Ainsi plus d accent complique et autres tirets, une adaptation a Internet. ( sur un clavier Qwerty US il me faudrait 20 minutes de plus pour corriger mon texte ).


PCosquer
Dimanche 22 décembre 2024
C'est probablement la proposition la plus intéressante jamais conçue... Mais au-delà... Comment allez-vous la valoriser auprès des Bretons. D'après le télégramme LREM fait la course en tête, suivi de LR puis du RN puis du PS... he ben! Peut-être que vous auriez intérêt à prendre des risques...Entre protection de la nature (il faut arrêter de parler de développement durable cela n'est que la suite du développement, qui a suivi la colonisation issu lui-même du racisme scientifique et en grande partie des lumières) et protection des identités des peuples : ces deux éléments contre l'uniformisation... Voilà il me semble où vous pourriez vous situez et convaincre les «non votant»... si non j'ai un peu peur que vous soyez étouffé par les faux débats mener par vos adversaires. J'ai fait parvenir à l'Institut Culturelle de Bretagne le souhait qu'il organise un débat avec les candidats à la région Bretagne sur les thèmes que j'évoque. Evidement pas de réponse, ça en dit long sur leur réflexion... Il est temps de mettre les pieds dans le plat sinon l'Europe disparaîtra ( même si elle est aujourd'hui très mauvaise) au profit des états nations et on ne pourra plus rien reconstruire derrière... Il faut faire de la pédagogie spectacle...Donc par le biais de la politique... C'est comme les langues, on n'a plus le temps...Il faut bousculer les idées et les certitudes de l'uniformisation bienfaitrice et inéluctable que l'on veut encore et toujours nous imposer..

Brocélbreizh
Dimanche 22 décembre 2024
Nous avons 3 langues, nom de Zeus . C'est une chance de posséder une telle richesse !
Il est illogique d’être Breton et d'expliquer que le «Gallo» n'a pas vocation à subsister sous prétexte qu'il faille développer uniquement notre langue Celtik insulaire. Les mêmes viendront ensuite se plaindre du manque de considération de la part de l'état qui laisse mourir la langue Bretonne...
Les régionales arrivent. Le rassemblement national parade en souriant avec des écharpes bretonnes . On assiste, encore une fois, à un éparpillement anarchique de ceux qui veulent préserver notre pays et notre culture de l'idéologie protozoaire jacobine...Qu'elle attitude immature ! Quel manque de pragmatisme !
Dans 6 ans, construirons-nous enfin un socle commun basé sur l'essentiel qui nous unit les uns les autres ? Faudra t'il encore regarder des francs-tireurs qui utiliseront comme prétexte les questions économiques et sociales pour refuser l'union, alors qu'ils n'auront obtenu les rênes du pouvoir ?
L'immobilisme et les propos qui changent à l'aulne des élections fait sourire quand il provient des représentants Jacobins. Ils sont plutôt divertissants. Leur faiblesse qui ne cesse de croître depuis des décennies devrait nous renforcer. Mais hélas, en Bretagne, les véritables autonomistes sont toujours bien incapables de progresser, en raison de leur manque de cohésion.
Avec un budget de 20 milliards, vous sauvez la langue Bretonne. En proposant 24 millions sur un budget régional rikiki de 2 milliards, vous construisez des bac-à-sable dans les école maternelles Diwan.

yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
brocélbreizh entièrement d'accord avec vous sauf qu'il nous faut nous insérer dans le cadre actuel, dont dans le cadre du budget actuel derisoire de la région. iL ne vous a pas échappé à la lecture du plan qu'il reposer largement sur la création d'un statut particulier pour la bretagne qui donnera la compétence en matière fiscale , éducative etc;;; cela veut dire que nous changeons de cadre et que ce n'est pas des bacs à sables que nous nous occuperons, je vous prie de le croire; nous serons plus prêt de la catalogne et des centaines de millions d'euro par an.. mais si vous dite demain on va faire avec plusieurs centaines de millions d'euro à droit constant vous passez pour un idiot... nous multiplions quand même par trois le budget consacré par chesnais girard qui s'en fout totalement de nos histoires

Pascal Lafargue
Dimanche 22 décembre 2024
Bravo pour ce plan 'Marshall" et sinon je partage completement le point de vue de Brocelbreizh. Les anti-gallo ne realisent pas qu' ils singent ideologiquement les anti-langue bretonne.

Frank Bodenes
Dimanche 22 décembre 2024
Bref intéressant tous ces commentaires. Il semble de bon ton de s'exprimer en français pour défendre breton et gallo, et pourquoi pas d'ailleurs tant qu'on les défend concrètement en les apprenant... après tout c'est aussi un hobbie comme le vélo ou le macramé ????
Concernant le gallo on peut lire des analogies avec l'Alsace pour l'allemand d'Alsace ou bien la Belgique... on dit néerlandais et non flamand, on dit wallon et non pas français de Belgique, incidemment le wallon c'est du Picard non ?
Un autre exemple, et de taille, la langue des Lowlands écossais, le Scots, est langue nationale à l' égal de l'anglais et du gaélique (historiquement Highlands, plus indépendantiste que les Lowlands, voir résultats aujourd'hui), belle illustration du respect historique des limites linguistiques. Pourquoi cet acharnement britophone nationaliste à vouloir imposer une langue prétendument celtique et pure hors des limites de sa pratique ancrée ? Il en est ainsi depuis le manifeste Gwalarn de 1925, qui a inspiré l'emsav, ne serait ce que via la charte diwan.
Le gallo fait honte à nombre de militants, britophones ou pas, militants anagramme de limitants, On dirait qu'ils se sont fait monter la bourriche. Chez ces gens mon vieux est-on plus francais que tous les anciens des basses terres de l'armorique, ces pour keas locuteurs ayant lippé le breton sur les genoux maternels, ceux à qui ils n'ont cessé de reprocher leur tiédeur et manque d'engagement? Reconnaissons à yvon ollivier le mérite d'apporter un nouveau son de cloche, même si ces citations sont d'origine parfois douteuse, et vivement qu'on puisse l'entendre s'exprimer en langue 'minorée'.

Joann Masuyer
Dimanche 22 décembre 2024
Franz,
Les highlanders gaelisants sont historiquement minoritaires en écosse et Vienne d'Irlande. Dans le livre L'Invention de la Tradition, l'article consacré à l'Écosse est très intéressant. Notamment l'histoire, récente, du kilt et du tartan, tartan qui doit beaucoup à la colonisation de l'Inde. Bref, l'authenticité est souvent de carton pâte en nationalisme. :)

Frank Bodenes
Dimanche 22 décembre 2024
Mersi dit Joann, kaoud a ra din e vez goapet paotred an tartan gand kalzig a lowlanders, hardi. Pa sonjer ez eus patredigou o zartan gwenn ha du e bzh, estreged er bagachou, feiz. Kant bro kant giz...

Jack Le Guen
Dimanche 22 décembre 2024
Joann,

Livre intéressant, on pense tout de suite aux coiffes bretonnes de tradition très récentes, un peu une photo d’une époque. Sauf que l’auteur de « l’invention de la tradition », Eric Hobsbawn, est marxiste et pense que tout nationalisme est une idéologie petite-bourgeoise. Pour les marxistes le nationalisme, l’idéologie de la nation est une invention de la bourgeoisie française arrivée au pouvoir en 1789. Pour eux il n’y a pas de nation avant 1789 ce qui est prouvé faux aujourd’hui. Pire, cette idéologie a permis à l’ex-URSS et à ses satellites d’éliminer physiquement des dizaines de millions d’indépendantistes, oui nationalistes, ukrainiens, polonais, lithuaniens, latviens, géorgiens, hongrois, turkmènes, finlandais, moldaves, arméniens, tchèques etc etc. L’idéologie, y compris celle de Hobsbawn, est le masque des voleurs. Elle a permis entre autre à L’URSS d’installer son empire sur d’autres nations. Comme une autre ideologie, le jacobinisme a permis à la France de détruire et d’assimiler les nations qui existaient sur son territoire, leurs traditions et oui leurs langues.


Jiler
Dimanche 22 décembre 2024
D'après un sondage du journal « Le Télégramme», intentions de vote au premier tour des régionales:
- Parti breton: 5 %
- Bretagne ma vie (Daniel Cueff) : 9 %
- UDB - Les verts: 11 %
ce qui fait 25 % pour les listes bretonnes,
sans compter qu'il y a des militants dans les autres listes ( La REM / Républicains / Socialistes).
Les élus Nationalistes/ Régionalistes bretons auront un poids énorme à la «Région» !
Treiñ a ra an avel ! Le vent tourne !

Patrick Daniel
Dimanche 22 décembre 2024
Quand je lis les commentaires des «militants» du breton,certains du moins, ça me fait HONTE. Ils détestent leur propre peuple et veulent le rééduquer linguistiquement. Comme les jacobins de Paris. Restez à Quimper dans votre petit milieu élitiste, vous nous faites chier. Vive le gallo ! Je seu ma fieraod d'et' berton e de précheu gallo

Anne Merrien
Dimanche 22 décembre 2024
Sauvons le gallo, sauvons le breton. N'oublions pas de sauver le trégorrois, le vannetais, ha kement a vez komzet.

sparfell
Dimanche 22 décembre 2024
@jiler

Bonjour,

Désolé de vous contredire, mais les seuls partis bretons cités dans le sondage que vous évoquez sont Bretagne Ma Vie, de Daniel Cueff, et le Parti Breton. Le tandem politicard UDB-EELV n'est qu'un pitoyable cheval de Troie qui se rangera sagement (piteusement), au second tour, sous la bannière du PS, le pire destructeur de notre pays et de ses langues depuis des décennies.Et ce d'autant plus que le malheureux Chesnais-Girard, président de région parfaitement méconnu d'une grand majorité de Bretonnes et Bretons, saura, pour grappiller quelques voix vu qu'il est à la traîne, faire les yeux doux à cet agglomérat improbable de Verts psycho-rigides et d'udébistes ringards. Aucune confiance dans ce groupuscule marxo-léninisant (UDB) et dans ces coincés moralisateurs et donneurs de leçon (les Verts).
Siwazh, ne droio ket an avel ma vije roet fiziañs d'an dud-se ken dizonest.


penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Je suis également outré par le mépris de certains par rapport au gallo ,dans cette logique nous aurions un antagonisme comparable à celui qui existe en Belgique entre flamands et wallons .Tout comme le breton a reculé territorialement le flamand a également été parlé dans une partie de la Wallonie .Cependant la langue bretonne dernière langue celtique du continent est en danger ,le militantisme peut t-il se permettre de porter un fardeau ,qui malgré tout devrait logiquement être soutenu par la francophonie ,vu la proximité de la langue de haute Bretagne avec le français .Il y a aussi des militants ou pseudo militants du gallo qui se servent ce celui ci comme cheval de Troie pour mettre des bâtons dans les roues à la cause de la langue bretonne ,ils seraient bien inspirés d'aller voir comment leur parler est soutenu en Anjou ou dans le Maine !!! Bien entendu contrairement à d'autres langue importantes , la France ne respecte pas la diversité de l'ensemble linguistique d'oïl ,la nomenklatura de langue bretonne a souvent également suivi l'exemple français .Ce qui fait que les défenseurs des langues minoritaires en viennent à mettre en avant une multiplicité de parlers ,ce qui est à mon sens contre productif .Désolé aussi mais dans les festou noz la belle culture de haute Bretagne s'exprime en français et non en gallo .Concernant la langue bretonne bien entendu si les pouvoirs français successifs auraient voulu sa mort ,ils ne se seraient pas pris autrement et çà continue .Cependant l'autre réalité c'est le darwinisme linguistique qui fait que les langues dominantes sont en position de force .D'après ce que m'a affirmé un personne très bien placée le catalan malgré qu'il est enseigné de a à z recule par rapport à l'espagnol Au Pays Bas memestra , le néerlandais recule au bénéfice de l'anglais .En Irlande la situation du gaélique n'est pas terrible non plus d'"ailleurs le militantisme doit aussi se battre vis à vis du gouvernement irlandais .L'exception à la règle est sans doute le gallois qui se porte plutôt bien .A mon avis on aura beau mettre des sommes d'argent considérables pour la survie de la langue bretonne ,s'il n'y a pas un terreau favorable à son développement , cela ne servira pas à grand chose .La condition préalable c'est le rayonnement économique et culturel de la Bretagne sur la façade atlantique et l'Angleterre en n'empiétant pas sur les autres pays celtiques .Autant le concept de la défense des langues minoritaires est vertueux ,autant la réalité et l'évolution de nos sociétés ne lui sont pas favorable ,du mois pou le moment .Je suis conscient que mon commentaire n'est pas fait pour plaire .

Killian Le Tréguer
Dimanche 22 décembre 2024
@ Penn-Kaled, il me semble que la comparaison entre la Belgique et la Bretagne a de grosses limites, sans parler sur les contextes historiques, il y a un élément essentiel qui est qu'il n'existe pas de langue belge.

Alors que la Bretagne et le breton sont intimement liés. Les gens pour qui être breton est important ne voit en général aucun problème à ce que le breton soit promu partout en Bretagne.


penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
A titre d'information un article de le monde , au sujet de la saisie du conseil constitutionnel ,cependant pour visualiser l'ensemble de l'article ,il faut être abonné .
Voir le site

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Killian oui la comparaison a ses limites ,cependant il y a effectivement un certain nombre de similitudes .Dans l'antiquité il y avait l'Armorique et la Belgique .L'actuelle Belgique n'occupe que une partie du territoire de l'ancienne ,tout comme la Bretagne n'occupe que une partie du territoire de l'ancienne Armorique .Dans les Flandres étaient installés la tribu celte des morins avant l'occupation romaine , puis franque et saxonne ,la langue flamande est issue de ces dernières colonisations germaniques ,tout comme le breton a pour origine l'émigration de l'ile de Bretagne à la même époque ,bien que la langue a pour une part une origine gauloise .

Brocélbreizh
Dimanche 22 décembre 2024
M. Ollivier,
Je ne peux énumérer ici ce qui nous rapproche sur le fond afin d'éviter une litanie.
Le seul sujet pour lequel je pourrai émettre une réserve relative est l'idée de calquer nos langues selon des critères traditionnels : le «Gallo» doit pouvoir bénéficier de l'évolution positive du Breton sans pour autant fixer une limite géographique entre haute et basse Bretagne. Notre pays ne se nomme pas Nouvel-Armorik vous en conviendrez.
L'obtention d'un statut particulier est une nécessité absolue. Ce n'est pas un privilège qui nous serait octroyé par les tenants d'un univers centralisateur sur la défensive mais une responsabilité qui participe à nous en affranchir.
Lorsque M. Cueff affirme qu'il est le seul à se présenter en dehors des partis nationaux, il présente certes une idée pratique sur le plan électoral mais inexacte. En effet, Breizh Europa l'a initié lors des municipales à Rennes en 2020. Je subodore d 'ailleurs une forme de détestation des cadres UDBistes qui ont été incapables de le faire jusqu'alors.
Aujourd'hui le parti Breton est sur cette ligne pour les régionales. Celui-ci participe ainsi à développer une crédibilité auprès des Bretonnes et des Bretons qui ne se reconnaissent plus dans l'idéologie Parisienne.
M. Jiler place les autonomistes à 25% d'intention sur le papier. Au soir des élections, cela nous place à 20% environ. Deux remarques me viennent à l'esprit :
- Les autonomistes resteront en position de faiblesse puisqu'ils n'auront pas sur co-construire un socle politique commun pour gagner en efficacité.
- En outre le fait que M. Cueff n'ait pas souhaité ou pu s'allier à un ou plusieurs mouvements autonomistes peut difficilement passer comme une force.
I y a ici une stratégie mal adaptée qui retarde la diffusion de nos idées. Chaque voix compte, la division est un luxe et l'union un devoir si l'on veut l'emporter.

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Au départ j'ai été enthousiasmé par la démarche Cueff ,d'autant que hormis le parti breton ,il a été le seul politique à protester contre les affluences épisodique de trains s bondés en provenance de l'ile de France ,qui ont contribué à diffuser le coronavirus en Bretagne ,alors que s'il y avait eu une gestion cohérente de l'épidémie gérée par une instance bretonne ,nous serions sortis d'affaire ,étant donné que la maladie avait une ampleur moindre qu'ailleurs . Je ne connais pas encore l'ensemble des candidats de sa liste ,seulement , il y au moins un qui n'est pas connu pour avoir la fibre bretonne ,c'est l'ancien député hors sol , Noguès ,il propose malgré tout une assemblée de Bretagne à cinq départements ,mais dans le cadre de la fusion Loire Bretagne ,c'est tout de même inquiétant .Mieux aurait valu que Monsieur Cueff prenne au moins quelques militants du parti breton ou autres comme Troadec ,Derrien au lieu de les laisser partir avec le PS .Pourquoi ne pas proposer aussi des acteurs économiques comme Jean Marc Roué président de la Brittany ferries .Actuellement je commence à avoir des doutes sur cette liste .

yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
Penn kaled il faut regarder les mots employés et les propositions claires... bretagne ma vie est le seul mouvement à avoir dit des choses très claires sur le statut particulier pour la bretagne réunifiée ainsi que la démarche à suivre pour l'obtenir.. je vous conseille de lire avec précision le plan marshall pour nos langues.. si nogues a choisi bretagne ma vie, c'est en raison de la dynamique extraordinaire qui est lancée depuis quelques mois.. s'il n'était pas convaincu par la réunification, il va l'être. Je peux vous assurer que les membres de bretagne ma vie sont d'authentiques partisans de la Bretagne; Ce mouvement reste trans partisan et ne peut se limiter à un parti politique comme le parti breton. C'est la clé de son succus

Francoise Amerel
Dimanche 22 décembre 2024
Comme toujours, depuis des années, le mépris envers les gens parlant le «gallo'» se manifeste avec hargne ici! Par des militants, souvent des Finistériens,qui considèrent, comme Roparz Hémon que «la Bretagne n'a qu'une langue, le breton, le français n'est qu'une langue étrangère, tant qu'il restera un françisant dans nôtre pays, ce sera un de trop», ou encore:«le temps est terminé où l'on disait: du breton en Basse-bretagne, du francais en Haute-bretagne, le français dans l'est du Pays DOIT disparaître»!!!Roparz Hémon, le brestois, de la ville, avait aussi un mépris profond pour les paysans bretonnants parlant le breton populaire! Il était , comme le mouvement breton actuel, dans une logique strictement nationaliste, identitaire, comme le rappelait Gilles Morin , ancien président des« Amis du parler gallo»:
«UN peuple, Un état, Une langue»!!! A noter que Roparz Hémon ne parle jamais du «gallo»; ou du parler roman«, non! il parle du Français,» langue étrangère«!!, montant ainsi sa démarche raciste!, en voulant imposer partout à l'intérieur de la fameuse frontière avec les »Francais«: une seule langue bien pure, bien transformée, ayant perdue son âme, sa saveur, son sens, sa beauté propre!
Roparz Hémon doit se retourner de joie dans sa tombe! , le mouvement breton actuel fait mieux que lui, aujourd'hui! J'ai souvent entendu ces militants dangereux dire»
quand le breton parlé populaire aura disparu, quand cet affreux dialecte francais, le« gallo», aura disparu, ...alors on pourra imposer partout de Brest à Clisson dans les écoles, dans la vie quotidienne, dans nos villes..partout.le breton"!!!
On y est!!! l'expansionnisme bretonnant est en marche, la bretonnisation du pays gallo est en marche avec, pourtant, des militants se réclamant du respect de la diversité, mais ne pouvant supporter et respecter le patrimoine, la culture, la langue... de toute une population différente, depuis des siècles et des siècles!L'uniformité est en marche, avec ces listes identitaires et uniquement identitaires bretonnes! Oui, elles font vraiment peur!
Vitré, n'est pas Douarnenez! Combourg n'est pas Spézet...

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Yvon Ollivier je pense que vous êtes sincère ,mais je suis vraiment désolé ,là vous êtes dans l'erreur , des preuves sans appel ,ci-dessous, appuyant mon commentaire précédent .Comme beaucoup il retourne sa veste peut être pas toujours du bon coté ,mais au moins ,il fait des tentatives pour rebondir en politique ,point barre .En tant que député il était rarement sur le terrain ,plutôt à Paris .
Voir le site

Pcosquer
Dimanche 22 décembre 2024
@ Yvon Ollivier, bonjour à Vous... en suivant les derniers commentaires et suite à mon premier, je me demande tout de même si les enjeux, dont la langue me semble le plus urgent compte tenu de l'effacement de la dernière génération possédant un breton appris avec leurs parents que l'heure est tout de même aux ententes ... C'est ce que l'on attend. Vous dites: «Ce mouvement reste trans partisan et ne peut se limiter à un parti politique comme le parti breton. C'est la clé de son sucsés» Très bien mais qu'est-ce qui empêche la liste «Bretagne ma vie» d'aller chercher le parti breton d'une façon singulière puisque l'idée est justement «être trans-parti»... Vous-même avez participé à des conférences organisé par le parti breton... et il est tout à fait logique de «VERROUILLER» votre «PLAN MARSHALL». Si avec pédagogie vous faites comprendre aux électeur de ces partis qu'effectivement l'idée est de remettre très vite la Bretagne sur les rails qui vont bien, je pense que tout le monde comprendra sauf les aficionados des couleurs politiques: vous auriez ainsi un socle transpartisan puisque ces « aficionados» quitteraient probablement le navire... Gortoz a reomp kalz eus ho listenn! C'hwi 'oar! Ur chañs vras a zo anezhi,hiziv an deiz. Posupl eo lakaat Breizh war an tu gant ma vo goulennet gant reoù eeun hag onest e-keñver Breizh da dizhout ho raktres a-benn krenvaat ho diazez...Mont a rit 'ta da wellout ar strollad Breizh ha klaskit kavout un emglev gantañ! Evit Breizh eo! kement-mañ zo poellek rak an tro kentañ eo an dazont breizh d'am soñj... 14% a c'hall bezañ ha marteze muioc'h c'hoazh! Ma vez graet un emglev speredek e c'hall bezañ tud-all o tont davedoc'h...ha kregiñ e-barzh

Tangi Manac'h
Dimanche 22 décembre 2024
L'expansionnisme bretonnant est en marche ? Je rève ou on veut créer des polémiques ? Personne n'empêche quiconque des créer des écoles, des cours du soir, des émissions de radios, d'éditer des livres ou des revues en gallo, en Haute-Bretagne ou ailleurs. Les quelques écoles Diwan présentes en Loire-Atlantique ou en Ille-et-Vilaine existent par la volonté des parents, par leur travail acharné pour les financer. Personne n'est obligé de mettre ses enfants à Diwan, ni dans une école bilingue français-breton. Mais il n'y a pas le choix que vous estimer légitime puisqu'il n'y a pas d'école français-gallo. La faute à qui ? Qu'il y ait méconnaissance du gallo par beaucoup de gens, c'est vrai, mais pas besoin de se victimiser ou de dénoncer (sans les nommer) «des militants» pour attirer la sympathie des Bretons pour le gallo.

Anne Merrien
Dimanche 22 décembre 2024
Y a-t-il déjà eu un partisan de la fusion B4+PdlL qui soit devenu partisan de la seule réunification B5 ? C'est le contraire, en général, qui advient.

Jiler
Dimanche 22 décembre 2024
A Françoise Amerel :
Les bretonnants ont déjà répondu à vos peurs :le journal bretonnant «Ya!» offre une demi page toutes les semaines à un article en gallo . La «Redadeg», course pour récolter des fonds pour la langue bretonne, verse tous les ans une somme à un projet en faveur du gallo.
Je suis un militant pour la langue bretonne depuis plus de 30 ans, et je peux vous assurer que je suis favorable au gallo.
Mais on ne peut pas comparer les forces de chaque mouvement: on se bat pour le breton depuis 200 ans; ce combat a produit plus de 30 dictionnaires, etc... Le gallo récoltera au prorata des forces qu'il saura présenter. Il est absolument nécessaire pour la crédibilité de tous qu'il soit respecté.

Brocélbreizh
Dimanche 22 décembre 2024
Françoise,
Je vous rassure tout de suite, les ayatollahs de la langue bretonne sont bruyants mais ultra minoritaires au sein de nos mouvements. On ne peut pas non plus s'opposer au développement brittophone dans les territoires gallo sans quoi nous leur serions identiques. L'enseignement du breton ne peut être obligatoire sur les territoires dont vous parlez. Le Suisse peut vivre avec 5 langues , le Breton peut donc le faire avec 3. Gallo ou Breton au choix dans les écoles et trilinguisme en Bretagne orientale (par exemple sur les panneaux). C'est aux habitants de définir quelle langue doit être priorisée dans leurs localités respectives.
L'offre devra donc s'adapter à la demande et non l'inverse.
Quoiqu'il en soit, nos langues sont le produit de notre histoire commune et l'une ne va pas sans l'autre.

yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
laorans motrot
Il faut lire ce plan marshall mis en pdf dans le cadre de cet article. C'est fatigant de devoir répondre à tous ceux qui n'ont pas lu le document.... Dans le cadre de l'initiation, ( oui place aux deux langues pour toute la bretagne avec une part plus importante pour le breton si basse bretagne et inversement en pays gallo) . s'agissant des écoles bilingues ,, développement considérable du nombre des filières bilingues breton- français et plurilingue , et ce sur toute la Bretagne ( objectif d'une filière gallo français par département) le tout pour arriver à 40 000 élèves scolarisés dans nos écoles bilingues breton / français à la fin de la mandature . La progression du gallo ne se fera pas aux dépends du breton, croyez le bien.. notre objectif est de sauver nos langues

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
On peut craindre que vu la proximité du français et du gallo ,de part aussi les évènements culturels ,les jeunes se laisseront par facilité tenté par le gallo au détriment du breton .Je suis intrigué par les commentaires récurrents de Madame Amerel ,leur contenu me fait penser à une personne très connue qui trouve tous les mauvais prétextes , parfois aussi des bons , pour dénigrer la cause bretonne ,mais je pense qu'il faut malgré tout la laisser s'exprimer .

Brocélbreizh
Dimanche 22 décembre 2024
En tout cas, on ne peut douter de la sincérité de votre engagement !
Je reste malgré tout persuadé que le Parti Breton, Breizh Europa, En avant Bretagne et certains militants UDBistes auraient très probablement accepter de travailler sous la tutelle de M. Cueff. Les valeurs sont excessivement proches. En laissant ces forces autonomistes en dehors de son champ politik, M. Cueff les a poussé de facto à chercher d'autres alliances ou à s'engager seul et pénalise sa liste de 2 à 5%.
Pour ma part, je vous souhaite le meilleur pour ces élections en espérant que vous ne regretterez pas cette stratégie. Ces idées progressent, voilà l'essentiel !

Killian Le Tréguer
Dimanche 22 décembre 2024
Cette liste sent quand même bon le socialisme rance...

Concernant le breton, tout ceci oscille quand même entre discours de victimisation (ultra-répandue dans la société actuelle...le retour du bâton va faire mal) et la honte de parler breton. Avant même de sortir un son, nous nous excusons (en français) d'un prétendu impérialisme linguistique breton ?

Tout ceci est pathétique.


François
Dimanche 22 décembre 2024
Dans un premier temps si l'union en Bretagne demande de pérenniser le gallo : oui pour sa sauvegarde.
Le breton est cependant une langue à part entière, il peut donc être un marqueur de territoire Et doit être prioritaire. A mon avis.
On peut comprendre que certains soient nostalgiques du gallo. Le gallo est cependant un patois de la langue française. En France, Il existait des patois de la langue française pratiqués quotidiennement encore il y a 60 ans.
Ces patois différaient parfois même un peu entre deux villes ou villages proches. Par exemple le «e» était occulté chez mes grands parents mais 10 km plus loin on le prononçait. On riait des différences. :.
Ces patois résonnent encore au Canada. Charmant de les faire vivre si certains le souhaitent. Mais en pratique ce sera sans doute plus compliqué étant donné la forte mobilité des personnes : on aura tendance à parler le français uniformisé comme le breton l'a été.

Yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
En réponse à brocelbreiz il ne faut pas inverser les responsabilités. Les partis bretons nous ont montré qu ils n étaient pas suffisamment mûrs pour l unité. Il fallait donc initier une autre dynamique, transpartisane susceptible de rassembler les bretons. C est aussi une des clés d explication de la démarche initiée par Daniel cueff

Yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
Pour Julian Tréguer socialiste?? Il est certain que les valeurs de solidarité sont importantes pour nous comme pour tous les bretons..nous ne nous excusons pas d impérialisme breton... la Bretagne a deux langues et il faut en tenir compte. C est normal. Il n est pas question d opposer une langue à une autre mais de leur permettre de se développer et de se sauver. Vous préférez rester dans le marasme actuel ? Lisez bien ce que nous proposons et vous verrez que tout y est..il est temps de vouloir

Killian Le Tréguer
Dimanche 22 décembre 2024
« la Bretagne a deux langues et il faut en tenir compte».

La Bretagne a deux langues traditionnellement : le breton et le français. Les bretons eux-mêmes en avaient conscience au Moyen-Age qu'ils soient, princes, moines, simple marchands, sans parler des voyageurs étrangers. Voulez--vous réécrire l'Histoire ?

Si le «gallo» avait une quelconque importance pour les électeurs d'Ille-et-Vilaine, cela ferait belle lurette qu'il serait déjà enseigné du côté de Brest ou Quimper. Le Finistère à laquelle vous voulez circonscrire le breton ne fait pas le poids.

Et pourquoi pas 5 ou 6 langues ? le poitevin, l'angevin, le mayennais ou le maraîchin. Bien sûr le vannetais ou le trégorrois ne méritent eux pas d'être des langues, pas assez, pas assez...langues françaises ?
Nous occulterons également sciemment de vraies langues réellement parlées en 2021 en Bretagne comme l'anglais, l'arabe ou le turc.

Bref, je m'étonne encore de ce type de slogan comme «les langues de Bretagne», nocif à souhait, autant supprimer de suite la Bretagne, non ? Qui allez vous draguer avec un tel slogan à part quelques finistériens complexés ?

Ce slogan sonne comme un désaveu pour le breton, il n'y a aucune ambition derrière ce slogan sauf celui d'attraper les voix de gogos. Autant voter EELV ou PS.


Francoise Amerel
Dimanche 22 décembre 2024
A Penn kaled...vous vous trahissez en me disant que je« dénigre la cause bretonne»! La CAUSE bretonne, expression typiquement nationaliste, tellement entendue, ici et ailleurs,!, c'est comme l'expression 'Identité bretonne«répétée en boucle et de façon maladive par Monsieur Ollivro et autres, partout, il faut comprendre bien entendu, l'identité »brezhoneg"«,de Quimper à Fougères, allant même jusqu'à demander des noms en breton pour les communautés de communes en pays gallo ! Cela démontre une chose ,en parlant de »la cause bretonne« c'est que vous êtes toujours dans l'idéologie, dans le celtico-maniaque, dans le carcan identitaire!, comme la totalité des militants bretons, toujours dans l'admiration du sinistre Roparz Hémon, comme Fabien Lécuyer , Yvon Ollivier, Jacques le Touze et autres...!Dans l'instrumentalisation de» LA« langue!!!
Il n'y a rien d'humain, dans le discours »
mystico-identitaire«, du mouvement breton! vous êtes en -dehors des gens , sur vôtre planète Breizh, complètement coupés de la vie réelle, et coincés derrière vôtre fameuse frontière! Venez habiter dans les campagnes du pays gallo! Dans ces campagnes, il vaut mieux, quand on est infirmières, aides à domicile, boulangers, etc... connaitre le parler gallo local que le breton, langue totalement étrangère!
Cela, c'est de L'HUMAIN»
, tout simplement, pas de l'idéologie! Une notion qui vous manque!
Ce qu'il y a de frappant, et de révoltant en lisant les messages des commentateurs, c'est, dès que vous prononcez le mot« gallo», vous prononcez toujours immédiatement, après les mots« langue bretonne», avec toujours une hiérarchie :« le breton , c'est quand même mieux, une vraie langue, tandis que le gallo!!!», j'entends vos rires moqueurs d'ici!!!
Pourquoi vous ne laissez pas cette population au patrimoine complètement différent, qui porte la faute
absolue, d'après vous, de parler une langue qui serait proche du Francais?Laissez-là vivre sa vie, de langue d'oil, sur son territoire! Cette population avec son parler, était là bien avant la colonisation souvent violente des bretons!Et ce n'est pas la faute de tous mes ancètres, pas la faute de millions d'habitants de ce territoire si les « colons-élites», ont très vite abandonnés la langue bretonne au profit du roman!!Ils y étaient en minorité! pour qui vous prenez-vous pour donner des leçons à cette population??? Vous êtes dans la politique nationaliste façon Orban, moi et beaucoup d'autres, nous somment dans le respect des cultures populaires et de l'humain! A suivre!

Yvon ollivier
Dimanche 22 décembre 2024
Kilian le treger , si vous souhaitez, comme nous tous, la sauvegarde du breton et que vous ne percevez pas le caractère ambitieux du plan Marshall et la volonté politique qui nous anime c est que vous êtes de mauvaise foi...

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Françoise en tout cas vous avez une stratégie insidieuse pour tenter de parvenir à vos fins .La réponse à votre commentaire se trouve dans celui que j'ai posté le dimanche 9 mai voir plus haut . Maintenant quand Marine Le Pen est aux portes du pouvoir ,quand sur les réseaux sociaux français circulent à foison des textes racistes ,démagogiques et qui en plus volent souvent bas ,je trouve un peu fort de café que vous attaquez sans nuances les défenseurs de la langue bretonne , il y a des extrémistes partout ,y compris en Israël .Pourquoi la Bretagne serait t-elle une exception à cette règle ,mais c'est tellement facile de tirer sur l'ambulance ,bien plus que de revendiquer aux autorités françaises de respecter la diversité linguistique de sa langue , à savoir l'ensemble d'oïl dont fait partie le gallo , tout comme le vannetais pour le breton .
Vous dites ! Cette population avec son parler, était là bien avant la colonisation souvent violente des bretons! Sans doute auparavant que les envahisseurs romains étaient des petits saints !!! Cette colonisation a fait disparaitre le celtique continental qui était parlé dans l'ensemble de la Gaule et au-de-là

michel le tallec
Dimanche 22 décembre 2024
Bonjour,

Je suis assez estomaqué, au fil des articles que je lis depuis quelques jours, de voir la tournure que prennent les débats. C'est bien dommage, car ce genre de divisions ne devrait pas exister, et ce d'autant plus que nous avons à affronter un ennemi commun qui aurait du nous souder: le jacobinisme d'Etat, et ses suppôts en région, qui prennent leurs ordres directement de Paris. Le PS, bien sûr, premier ravageur de la Bretagne, et son satellite l'UDB, les partis de droite qui se colorent d'un petit vernis breizhou au moment des élections (LR, LREM) les psycho-rigides encartés chez les Verts et sa parachuté en chef dont on se demande ce qu'elle connaît à la Bretagne. Bref, arrêtons ces chamailleries improductives (breton, gallo, toute langue a droit au respect, évidemment) et saluons l'initiative de Daniel Cueff et de son équipe, qui ont su bâtir un plan Marshall des langues de Bretagne, à l'image des intuitions du CELIB en son temps, pour le redressement et le développement économique de notre pays. A ma connaissance, Bretagne Ma Vie est le seul mouvement en course pour les régionales 2021 qui a su proposer un plan d'un telle envergure. Les autres sont sans doute plus empêtrés dans leurs négociations politicardes et leurs déférences serviles au pouvoir jacobin pour se fendre d'un tel travail. Il est vrai aussi qu'ils ont du mal, vraiment du mal, à abandonner leurs logiciels ringards de «gaôche» et de «droate» qui les ont structuré depuis des décennies. Et pendant ce temps là, nos langues meurent... Merci donc à Bretagne Ma Vie d'avoir eu l'audace de dépasser ces ridicules lignes de fracture.


Marcel B.
Dimanche 22 décembre 2024
Les militants du «gallo» ont eux aussi leur «monde comme si», et leur roman veut faire croire a la survie du mammouth en montrant un elephant: ce que parlaient nos anciens a disparu peu a peu des campagnes de Haute-Bretagne. On n'y entend plus que le francais, avec parfois des tournures et accents venus des patois. Ce rapprochement n'est pas etonnant ou honteux pour un dialecte d'oil. Mais bien sur ce francais local ne plait pas aux puristes du «gallo», qui croient devoir s'eloigner a tout prix du francais pour faire reconnaitre leur «langue de Bretagne». Plutot que de se baser sur les positions militantes et marginales de ces derniers, votre liste serait bien inspire de «laisser vivre notre langue d'oil» comme disait un autre commentaire, et se baser sur sa realite.

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Michel le Tallec j'étais enthousiasmé par la démarche Cueff ,mais quand je vois aujourd'hui la composition de sa liste ,bonjour sa référence au CELIB . Quand on préfère prendre au moins un candidat militant pour la fusion Bretagne PDL au lieu de faire figurer au moins quelques membres de partis bretons ,il y a un gros problème .A noter aujourd'hui la prise de guerre de Chesnais Girard à savoir Hénaff président de produit en Bretagne ,actuellement je suis désolé , mais à la limite il y a davantage de candidats ayant la fibre bretonne sur cette que celle de Cueff .Quand à Monsieur Olivier je trouve que vous chargez un peu trop l'actuel conseil régional et épargnez beaucoup la politique éradicatrice du gouvernement français .

Alter Écho & Ego Alter
Dimanche 22 décembre 2024
Enfin je sais maintenant ce qui est « le variant breton », qui confine et confinera les Bretons, ad vitam æternam, dans la co-viduité crépusculaire d’un enfer entre trois mondes des langues mal pendues, dans laquelle ils errent comme dans labyrinthe sans sorties.

Sans sorties, car des veilleurs noirs y veillent, veillent qu’ils y restent enfermés et ne les trouvent jamais, jusqu’à que mort s’ensuive.
Ha BREIZH da heul, privée de l’essentiel, des essentiels d’abord que sont ses Libertés et les choix en tous domaines qu’ils feront, pourraient faire…ensemble, et seuls !

BRETAGNE, d’où vient ton nom ? Tu ne le sais plus ! ILS ont empoisonné, égaré ton esprit.


Naon-e-dad
Dimanche 22 décembre 2024
Pour contribuer positivement aux commentaires, voici un lien vers un article ArGedour, qui enchâsse une interview radiophonique toute récente de Youenn Caouissin.

www.argedour.bzh/youenn-caouissin-parle-de-labbe-yv-perrot-sur-rcf-sud-bretagne/

Objet : un éclairage sur ce géant de la défense de la langue bretonne au début du XX° siècle, que fut l'abbé Yann-Vari Perrot (+1943), lui-même excellent écrivain léonard, fondateur du Bleun-Brug (série de congrès festifs, ouverts à la jeunesse, visant à redynamiser tout ce qui tourne autour de la langue et de la foi en Bretagne, interrompue par la guerre de 1914).

Youenn Caouissin est l'auteur d'une biographie récente et très complète, intitulée: «J'ai tant pleuré sur ma Bretagne, Une vie de l'Abbé Perrot».

La première partie (13mn) de cet entretien, réalisé et diffusé par RCF Sud Bretagne, est en parfaite résonance avec la problématique et l’urgence du plan Marshall.

Qui sait encore que la célèbre parole «Hep brezhoneg, Breizh ebet» (sans breton, pas de Bretagne), reprise par Alan Stivell, est de l'abbé Perrot?

Piv oar c'hoaz ma teu ar gomz vrudet «Hep Brezhoneg, Breizh ebet» eus muzelloù Yann-Vari Perrot?


Kerbarh
Dimanche 22 décembre 2024
Je ne comprends pas la haine de Mme Amerel envers ceux qui défendent la langue bretonne. À la lire , ces défenseurs seraient tous proches d’une idéologie nazie. Surprenant et écœurant. Quelle est votre objectif Mme Amerel ? La langue et la culture bretonne sont en voie de disparition, vous êtes de ceux qui veulent l’achever ?

Kerbarh
Dimanche 22 décembre 2024
Je ne comprends pas la haine de Mme Amerel envers ceux qui défendent la langue bretonne. À la lire , ces défenseurs seraient tous proches d’une idéologie nazie. Surprenant et écœurant. Quelle est votre objectif Mme Amerel ? La langue et la culture bretonne sont en voie de disparition, vous êtes de ceux qui veulent l’achever ?

burban xavier
Dimanche 22 décembre 2024
@ françoise Amerel .

Vous ne faites pas dans la demie- mesure concernant les attaques que vous décochez contre le militantisme breton de personnes dévouées ;
Je prends l'exemple de Fabien L'Ecuyer qui publie de très bon articles sur la situation des langues minoritaires dans le Monde entier (quechua , swahili , carélien , gagaouz ...) .
Ce dernier écrit en Gallo dans le Magazine «YA» chaque semaine en breton et en gallo ...

Pour ma part , je vous dis que la Basse et la Haute Bretagne sont des concepts géographiques du pouvoir français jacobin par ce que çà signifie basse Bretagne point le + plus éloigné de Paris tout comme basse Normandie , c'est un outil politique de dévalorisation pour les locaux .

Ce principe a été mis en place par l'Ancien régime et les Révolutionnaires ensuite ( La Terreur ce n'est pas vraiment une référence à la Liberté pour la première République , ses Robespierre , Marat , Danton , Bonaparte,L'abbé Séyès, Hébert ....Combien de crimes ?) .
La création des départements ressemble étonnamment à ce qui ce fit en Afrique par les Etats Coloniaux, quant aux régions les«experts » de Hollande ne sont pas plus malins en 2014 ...
Quant à la ligne St Brieuc / Vannes où devrait se cantonner le breton , c'est impensable à présent et complètement dépassé . C'est une affirmation face à une demande qui croit pour le breton de la part des population l'offre doit s'adapter à la demande actuelle .La ligne Loth c'était un point sur l'état à un moment donné qui n'existe plus .Chacun doit pouvoir choisir à présent .
Après l'arrivée des Normands (invasions) au X ème siècle le breton a reculé vers l'Ouest de la péninsule progressivement alors qu'il connaissait une expansion vers l' EST jusqu'au 9 ème siècle pour différentes raisons (démographiques surtout) .

Rien n'est acquis pour une langue sur son aire géographique ....vous parlez de «territoire pour le gallo » il faudrait plutôt parler de dynamique pour le gallo car comme pour le breton , celle-ci ne se fera que si les Breton(ne)s apprennent ces langues et que des structures existent pour les pérenniser .

Je précise que le gallo est une langue oïl (= bas latin) encore «un bas» mais le français est du bas latin , comme l'italien , comme le roumain , ils ont été standardisés par des linguistes (pennoù braz) , .académisés , aseptisés .... par un processus lent mais certain ...De Villers Cotterêt à Louis XIV à Jules Ferry et à Blanquer ...
C'est pourquoi nous nous comprenons et échangeons majoritairement dans ces langues ? C'est un fait !
L'humain en proximité s'exprimait dans sa langue locale il y a peu .

Il est vrai que des mots existent en breton dans le dictionnaire exemple: programme(s) = raklùn(ioù) en breton populaire programm(où) , statut(s) = dezvad(où)=-statud(où) , système(s)= reizhiad(où) = system(où) , énergie(s) = energiezh(ioù) = gremm(où) . mais = met = mez ou mes = hogen ...

En français on invente aussi des mots chaque semaine : télé- travail , présentiel , drone , ou on emprunte , je préfère la création plutôt que l'emprunt systématique , au Québec c'est le cas : magaziner = faire des emplettes , un condom = un appart , sicoter = travailler ect ...
En breton c'est pareil , il suffit de les utiliser plutôt que d'ignorer ou dire les anciens ne parlaient comme cela , c'est une évidence : la tv n'existait pas , l'ordi non plus ...

Si il y a un dictionnaire il faut l'ouvrir , chercher , çà fait partie de la réappropriation et de la connaissance personnelle ! Il n'y pas de pur jus mais des préférences . Je ne sais que très peu de choses , je suis un apprenant qui a une opinion au mieux ! Une opinion n'est pas une vérité (des faits ) .

Un individu qui écoute tranquillement avec bienveillance sera reçu par le plus grand nombre c'est certain aussi !
A -greiz kalon !

A mes oncles Joseph (tué en 1940 ) à Henri Burban (assassiné en 04/ 1944) par les nazis à Hennebont avec 5 de ses camarades ) ,à Louis ,André Julien , leurs frères tous au Maquis dès fin 1941 (Bieuzy Les Eaux ), bretonnants , défenseurs de l'unité de la Bretagne , avec qui j'ai appris ...


Kerbarh
Dimanche 22 décembre 2024
Mme Amerel : respect des cultures populaires et de l’humain ? Soit et Que proposez vous pour la langue bretonne ? Que proposez vous pour le dialecte gallo ? Signé par un gallesant !!

penn kaled
Dimanche 22 décembre 2024
Bizarre que Amerel ne réponde pas au commentaire intéressant de Burban ,elle attaque toujours mais quand elle est mise en difficulté ,c'est le silence radio .Pour info un article qui pourrait servir d'argument face au gouvernement français ,pourquoi le français au Québec et pas le breton en Bretagne ??
Voir le site

Michel bernard
Dimanche 22 décembre 2024
Le nombre et la richesse des commentaires demontre que la question de la langue est sensible ,bien surle breton est la langue historique et litteraire et celle qui identifie face aux regions voisines.mais le gallo doit pouvoir etre enseigne en plus dans son secteur car c 'etait la langue des campagnes en particulier, et proche du francais il est facile d acces ,ce ne sera pas trahir sa bretagne que de s 'interresser a la langue de nos meres ,il y a de la litterature et de la poesie en gallo de qualite .

Kerbarh
Dimanche 22 décembre 2024
Mme Amerel : respect des cultures populaires et de l’humain ? Soit et Que proposez vous pour la langue bretonne ? Que proposez vous pour le dialecte gallo ? Signé par un gallesant !!

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