Née en 1937 à Landudal et âgée de 84 ans, Angèle Jacq nous a quittés lundi 12 avril 2021 à l’hôpital de Quimper. Auteure de nombreux romans dont Les braises de la liberté , Le voyage de Jabel, Ma langue au chat, Par la vertu de la noisette (bilingue) et son dernier : Pêcheur de Guinée (2018).
Passionnée de Bretagne, de sa culture, de son histoire, de ses terroirs et de ses légendes et contes, elle avait confié à ABP « Il m'est facile d'écrire, car la Bretagne est une chanson».
Angèle Jacq était aussi une militante de la langue bretonne et des droits du peuple breton. Porte-parole du Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme (voir la page des publications ), elle avait lancé l’Appel de Carhaix et la pétition des 101 écrivains pour la langue bretonne (2008). Elle a reçu le [[Collier de l’Hermine]] en 2003 et a été membre de l’Institut Cuiturel de Bretagne de 2002 à 2009, membre de son bureau en 2009 et 2009.
elle a été au CA à partir de 2004 et au Bureau en 2008 et 2009.
Nous ferons tout ce qu’il faut pour être un peuple à jamais__Angèle Jacq, inauguration du festival du livre de Carhaix en 2010 dont elle fut la présidente cette année-là.
D’abord agricultrice, puis employée de banque, puis correspondante du quotidien Le Télégramme, elle était devenue écrivaine, chroniqueuse (sur Radio Kerne) et conteuse. Ces dernières années, elle avait beaucoup travaillé pour mettre sur le petit écran, en version bilingue : Les braises de la liberté. Ecrivant le scénario et faisant les repérages sur le terrain, malgré beaucoup de faux espoirs, elle ne parvint pas à trouver un producteur de son vivant.
Une grande perte pour la Bretagne.
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