Insoumis bretons et France « insoumise »

Chronique publié le 11/04/21 22:36 dans Politique par Jean-Pierre Le Mat pour Jean-Pierre Le Mat
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Les députés de la «France Insoumise» se sont opposés à l’unanimité à la loi Molac sur les langues dites régionales. L’analyse du scrutin par l’Assemblée nationale est accessible ici. La seule députée LFI qui avait voté pour, Bénédicte Taurine, s’est retractée. A peine six mois auparavant, elle défendait l’occitan. Voir ici. Comme quoi, les «insoumis» français sont particulièrement soumis et bêtement disciplinés.

LFI est le seul groupe politique à défendre le monolinguisme d'État, et la France est un des derniers grands États monolingues. Les LFI ne sont pas seulement des opposants à la langue bretonne, mais à toutes les langues sous domination française, de l’occitan de Frédéric Mistral, trahi par Bénédicte Taurine, jusqu’au créole de mes amis réunionnais. Le double langage des supplétifs de province est néanmoins toléré par les grands chefs à l'approche des élections. Voir ici

Le groupe LREM est partagé. Les députés bretons et bien d’autres ont voté pour, enfreignant les directives venues d’en haut. Eux, ils ont fait preuve d'insoumission. Dans les autres groupes, les députés n’ont pas voté contre, même les élus du Rassemblement National et les Communistes, pourtant de tradition jacobine. Les uns ont voté pour, les autres n’ont pas pris part au vote. Ce genre d’hypocrisie montre que le vent tourne. La morgue qui accompagnait les incantations de la France une et indivisible n’est plus d’actualité. Tant mieux.

Qu’est-ce que l’insoumission ?

Quand j’étais jeune, j’ai fait 15 mois de prison militaire pour «insoumission et refus d’obéissance». L’insoumission était alors quelque chose de concret. C'était une désobéissance à des lois. L'insoumission comportait une prise de risque. La sanction, quand vous refusiez de porter l’uniforme lors du service militaire, pouvait aller jusqu’à 24 mois de prison. En temps de guerre, c’est la peine de mort. Je n’ai pas été le seul insoumis breton.

Jean-Luc Mélenchon s’est emparé du terme «insoumission» pour en faire quelque chose d’accessible à tous les petits bourgeois frustrés de l’Hexagone et à toutes les dames patronnesses en mal de confort intellectuel. Une sorte de bonbon idéologique pour les gamins qui rêvent d’aventures, mais sans lâcher la main de papa. Il en a fait de même avec d’autres mots, comme «république». Les mots, quand on les vide de leur sens, permettent de tresser facilement des appels révolutionnaires. Les discours, alors, sont aussi généreux et aussi vides que les sermons des curés d’il y a cinquante ans. Les curés les plus réacs prononçaient leurs sermons en chaire, ce qui rendait la réplique impossible. La «France Insoumise» rajoute à ses discours une bonne dose d’indignation, ce qui permet, là aussi, d’éviter toute discussion loyale.

A la question «Insoumis à quoi ?», Mélenchon répond : au capitalisme, à la tyrannie, à l’argent. C’est tout ? C’est vraiment jouer petit bras. Avec une telle arnaque intellectuelle, on peut aussi se proclamer insoumis au cancer, à l’incompétence (des autres), au mauvais temps, au coronavirus et à des milliers d’autres choses encore.

Ils défendent un capital

Arrêtons-nous sur le capitalisme auxquels sont «insoumis» ces gens, dont la plupart n’ont jamais travaillé sous les ordres d'un patron capitaliste.

Le capitalisme, celui de la révolution industrielle, est lié à la production et à la consommation de masse. Le XIXe siècle a été le siècle d’or du capitaliste industriel. Au XXe siècle, il a cédé la place au capitaliste financier. Au XXIe siècle, nous sommes passés à une société de l’information, à une société du savoir. La révolution numérique a produit une information de masse et un savoir de masse. Le savoir c’est le pouvoir ! Celui qui détient un capital de savoir a des prétentions politiques. Les passions se déchaînent entre les possesseurs de savoirs -réels ou imaginaires- : technocrates, leaders populistes, hommes de médias, nouveaux philosophes, scientifiques ambitieux, créateurs de start-ups. Les anciennes générations de capitalistes, ceux que les communistes appelaient les 200 familles, ont pour la plupart disparu. Ils ont cédé la place à des nouvelles figures, comme Bill Gates, qui ont créé des empires internationaux.

La «France Insoumise» se dit anticapitaliste. Mais elle défend un capital culturel dominateur qui, comme le capital industriel et financier, a largement prouvé son rôle oppresseur. Inutile de développer ici le rôle de la langue française dans les pires aspects de la colonisation. Je citerais seulement Paul Bert, héros de la République, qui résumait en une phrase sa mission lorsqu’il devint résident-général du protectorat de l’Annam-Tonkin, l’actuel Vietnam, en 1886 : «Il faut placer l’indigène en position de s’assimiler ou de disparaître». Sur le site Contreculture.org, j’ai démasqué d’autres icônes de la pensée française.

Défendre un capital culturel dominant contre les langues natives et les créoles, dans l’Hexagone et outre-mer, n’a rien d’une insoumission. C’est même le contraire. C’est revendiquer le pôle réactionnaire de l’échiquier politique. On croyait la place occupée par le Rassemblement National. Il est vrai que le RN revendique maintenant un autre pôle, celui de la représentation des catégories sociales déconsidérées ; ceux qui, au travail, portent un gilet jaune. Ce swing nous change des clivages traditionnels de la politique. Tout évolue en ce moment. Il faut remettre à plat nos habitudes de pensée, sous peine de ne plus rien comprendre à la politique.

La revendication républicaine

La République En Marche fait de la sous-enchère sur la droite et la gauche, de manière à proposer une synthèse, le fameux «en même temps». La France «insoumise» fait l’inverse. Elle fait de la surenchère sur la gauche et sur la droite, sur les Socialistes et sur les Républicains. La référence historique en est les jacobins de la Révolution française. Ce modèle, fusion originale de l’incompétence, du mépris, des grands mots et de la pulsion de mort, est un trait culturel enraciné dans l’histoire de France. Les programmes scolaires en font un modèle devant lequel le citoyen doit s'incliner.

Pour conclure, on pourrait résumer le républicanisme de la «France Insoumise» en paraphrasant un homme politique célèbre : «Tout dans la République, rien contre la République, rien hors de la République». Beau slogan progressiste, n'est-ce pas ?

Le dynamisme des communautés

Le communisme, dont Mélenchon se veut le légataire universel, avait accompagné la révolution industrielle et la production de masse. Les communistes voulaient, comme leur nom l'indique, organiser la «communauté des producteurs» face au capitalisme industriel. Aujourd’hui, l’organisation en communautés accompagne la révolution numérique et le savoir de masse. Les communautés défient la propriété intellectuelle comme les communistes s'attaquaient à la propriété industrielle. Des communautés d'informaticiens créent et diffusent des logiciels libres. Des communautés de malades contestent les brevets des laboratoires pharmaceutiques ; bientôt, elles fabriqueront des médicaments génériques. Des communautés éphémères de touristes lancent des appels d'offres auprès des voyagistes. Les adolescents se moquent de la propriété intellectuelle des artistes de variétés.

D’anciennes communautés, comme la communauté bretonne, sont à l’aise dans cette révolution. Elles revivent, après l'étouffoir jacobin. La communauté bretonne se reconnait dans son originalité culturelle. Elle surfe sur internet. Elle y diffuse et y stocke sa langue. Le breton est la 83ème langue sur Wikipédia, avant bien des langues officielles d’États reconnus par l’ONU. Je bénis ces magnifiques et discrets bénévoles qui travaillent dans l’ombre. Le Wikipedia en breton compte 93 contributeurs et 3 administrateurs. Ce sont eux les vrais révolutionnaires. Ils bousculent l’ordre ancien, comme ces professeurs bretonnants qui font de nos enfants et petits-enfants des multilingues.

L’avenir est aux nouveaux insoumis bretons, pas aux «insoumis» français.


Vos commentaires :
Lucien Le Mahre
Jeudi 26 décembre 2024
Bien d’accord avec JP Le Mat sur l’usurpation par JL Mélenchon de la notion d’insoumission.

Car ce dernier se soumet très bien à l’idéologie jacobine et, fidèle admirateur sans risques de la voie ouverte par le vertueux déclencheur de la Terreur révolutionnaire. se revendique toujours robespierriste. C’est probablement pourquoi il fut d’abord longtemps trotskiste. En effet, si l’on pense que «la fin justifie les moyens» et que la violence est un moyen comme un autre …

Amalgamant la notion de «république» et celle de «centralisme jacobin», il se présente en défenseur de la seule forme de république qui lui semble exister : la monarchique. Fédéralistes, girondins, régionalistes et j’en passe : traîtres à la République ! ( En réalité à SA république ). Il fustige du coup les Bretons «réactionnaires» qui défendent une identité plus ancienne que celle de la France, mais sans y voir de hiatus, s’enorgueillit à un autre moment de son ascendance andalouse…

Pourtant, les chambardements promotionnels de la Révolution se faisant attendre, il finit par enfourcher le cheval plus paisible et plus sûr du socialisme «réformiste» alors au pouvoir, suffisamment en tout cas pour en être rapidement récompensé par un poste de secrétaire d’Etat, avant d’enchaîner sur une copieuse somnolence de 20 ans dans la pourpre des fauteuils sénatoriaux.

Alors : insoumis ?

En paroles, ce bonimenteur en convaincra - ou du moins en rassemblera - à son heure un nombre non négligeable : orphelins idéologiques en désarroi par l’évolution des temps, tellement soulagés de pouvoir se raccrocher à son révolutionnarisme verbal qu’ils en oublient sa soumission effective aux revenus et avantages divers de la «République bourgeoise» qu’il est censé combattre.


penn kaled
Jeudi 26 décembre 2024
Votre chronique est bien élaborée ,cette fois bien compréhensible .Je pense que malgré cette loi Molac il faille rester vigilant .Les gardiens du temple ne vont pas manquer d'intervenir en sous main pour tenter de la faire capoter en particulier au niveau du conseil constitutionnel ,aidés par leurs suppôts en Bretagne .Le fait que les effectifs scolaires diminuent surtout dans le milieu rural en Bretagne n'est pas un facteur qui va aider l'application de cette loi . Les maires encouragés discrètement par les opposants à refuser le forfait scolaire ,on pourrait malheureusement voir un mouvement d'opinion hostile à cette loi émerger ,d'autant qu'il y a de plus en plus d'habitants qui arrivent en Bretagne en provenance d'autres régions française ,tandis que des jeunes Bretons émigrent .Le fait que le lien est été coupé entre la langue des natifs et des néo brittophones est aussi un élément défavorable .
Quand à la LFI si pour le moment la prise du pouvoir par Mélenchon semble être à écarter ,tout peut changer d'ici un an ,crise économique et sociale annoncée suite à celle du covid ,lui apportant de l'eau à son moulin .Ce fourbe peut parvenir à la candidature unique de la gauche française écologistes inclus ,Macron étant affaibli ,la droite classique divisée vu que plusieurs candidats se présenteront sans doute .Donc le fils des lumières !!! pourrait dans ce cas de figure être présent au deuxième tour et l'emporter soit face à Macron Le Pen ou un une autre ,bonjour l'ambiance stalinienne d'une personne qui de plus n'aime pas tellement les Bretons sauf ceux qui sont soumis .....

Rafig
Jeudi 26 décembre 2024
Mélanchon anti-capitaliste ? ... comme les politiciens socialistes qui ont passé 20 à 40 ans sur les bancs de la République, il est, lui aussi, à la têtes d'un bon patrimoine qui n'a rien a envier à celui de Fr. Fillon. Comment finance-t-il sa chaîne Youtube ?


A la différence des «pro-français» un breton souhaite que l'Etat respecte sa langue, culture et son territoire historique (B5) sans vouloir détruire l'autre !
Parler breton n'implique pas l'éradication des autres langues (dont le français) mais le partage de l'espace public entre les langues locales et la langue officielle de la République. Cette loi est une avancé mais en tant que nantais, comment parler la «langue de Bretagne» avec de tels découpages administratifs qui ne recoupe pas les limites linguistiques ? Donc il faudra bien une autre avancée avec la recomposition des régions historique pour préserver nos langues dites régionales« n'en déplaise aux »bretons" qui ne place pas la Réunification au cœur de leurs revendications. En Loire-Atlantique, 2 écoles Diwan ont fermées. C'était la première fois en Bretagne depuis 1977 ?.

L'uniformisation de la République française nous oblige à être des vrais insoumis à des lois scélérates, à pratiquer la désobéissance civil.


Thomas
Jeudi 26 décembre 2024
Rien de nouveau sous le soleil. Déjà en 2007-2008, il se plaignait de l'argent public donné aux écoles diwan en reprenant la plume de Françoise Morvan. (D'ailleurs ce billet n'était il pas un peu dans le suite de cette querelle ?)
Combien de fois les laïcards se sont méfiés des bretons -trop catholiques-, -trop rebelles-, -trop têtus-, etc...Mais comme vous le soulignez, le choix est clair, devenez français ou la porte est grande ouverte...Pour reprendre les mots d'un ancien président, la france tu l'aimes ou la quitte.
On peut même transposer les mots d'un autre président français avec une situation plus ou moins similaires mais à une autre échelle.

« La [Bretagne] ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec [la France]. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les [Français], ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage [...]. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
N'en déplaise à certains «bisounours».


Kerbarh
Jeudi 26 décembre 2024
Excellente analyse de JP Le Mat.
Tout est dit sur l’imposture de LFI.
Bravo.

kris braz
Jeudi 26 décembre 2024
Inquiétant, car j'ai du mal à croire que les 11 (12?) députés LFI aient été unanimement contre le maintien/promotion des langues régionales. La France Soumise derrière son «lider maximo» ?

burban xavier
Jeudi 26 décembre 2024
C'est pourtant la réalité des chiffres ! Anti- bretons ils sont !

Jean Pierre LE MAT
Jeudi 26 décembre 2024
Pour info : 6 députés communistes ont voté pour, aucun n'a voté contre.
Il faut maintenant faire la différence entre les anciens alliés PC-LFI.

Rafig
Jeudi 26 décembre 2024
Les insoumis se sont les Bonnets Rouges bretons et les Gilets Jaunes !
Plus tous ceux qui se dressent contre ces «grands travaux» inutiles comme des aéroports, Vacances center, saccages de sites naturelles ...
Plutôt la Résistance que la compromission !

Thomas
Jeudi 26 décembre 2024
@Jean Pierre LE MAT
Les socialistes ont aussi voté pour(21/29) alors que durant la dernière décennie et même aujourd'hui on sait leur position sur la réunification de la bretagne.
Aux dernières nouvelles, 75% des communistes sont pour une liste commune avec les socialistes.

Claude Le Duigou
Jeudi 26 décembre 2024
Mélenchon et Corbière sont des trotskistes lambertistes notoires, de même qu'Alexandre Scheuer, le gourou local à An Oriant/Lannarstêr. Autres trotskistes lambertistes: DSK, Le Guen, Jospin, Spithakis, Cambadélis. Les postures de Richard Ferrand ressemblent beaucoup au lambertisme... Les curieux pourront vérifier qui étaient Pierre Boussel (dit «Lambert») et Henri Molinier, et creuser leurs faits et gestes de 1940 à 1944.

penn kaled
Jeudi 26 décembre 2024
Dans la diagonale contestataire en Bretagne ,jusqu'à cela fait environ une trentaine d'années le parti communiste dominait la vie politique .Malgré l'antagonisme radical vis à vis d'une partie du mouvement breton durant la période 1940 à 1945 ,le PC et ses représentants locaux ont été en général favorable à la promotion de la langue bretonne ,voir à la défense des intérêts bretons ,ce qui ne les empêchait pas d'être très staliniens par ailleurs .Pour Claude au moins une exception à la règle , malgré qu'il était effectivement trotskiste ,Jospin était assez favorable à la dévolution et aux minorités nationale de l'hexagone , cela s'est d'ailleurs retourné contre son avenir politique ,entre autre en ce qui concerne la Corse .

sparfell
Jeudi 26 décembre 2024
Très bon commentaire de JPLM. Ces soumis, qui ne sont que la traduction contemporaine d'un stalinisme d'un autre âge et dont nous connaissons maintenant les dérives meurtrières, ces soumis donc n'ont rien à faire en Bretagne. J'espère de tout coeur que les Bretons qui auraient quelque sympathie pour ce parti mortifère et fascisant sauront se souvenir de sa lamentable attitude lors du vote de la loi Molac et éviteront donc de glisser un bulletin à son nom lors des prochaines régionales. Soyons aussi vigilants sur les possibles «remords» des socialistes, qui, après avoir voté majoritairement la loi Molac, pourraient avoir quelques rappels à l'ordre de leurs instances parisiennes, et veillons à demander - poliment - à Loïc Chesnais Girard, actuel président de la Région Bretagne, d'aller cultiver ses choux et de laisser donc la place à de vrais régionalistes, sérieux et engagés. Le respect des langues et des cultures régionales n'ont jamais été dans l'ADN des socialistes, et ne le seront jamais. Je propose donc que nous nous passions aussi d'euxi.

Claude Le Duigou
Jeudi 26 décembre 2024
Sparfell: le trotskisme («variant» lambertiste et autres variants) est incompatible avec le stalinisme.

sparfell
Jeudi 26 décembre 2024
A Claude Le Duigou

Vous avez complètement raison. Stalinisme et trotskisme sont effectivement politiquement incompatibles, tellement incompatibles d'ailleurs le petit père des peuples (Josef) a fait assassiner le fondateur de l'Armée rouge (Léon) au Mexique. Mais vous l'aurez compris, je donnais à «stalinien» le sens imagé de parti monolithique, aux mains d'un seul homme ou d'un petit groupe d'hommes, avec une ligne politique dont il ne s'agissait surtout pas de s'écarter sous peine d'exclusion (ou de mort en d'autres époques). Cordialement,


Éamon Ó Ciosáin
Jeudi 26 décembre 2024
L'analyse du scrutin est en effet très éclairant.
Le jacobinisme de LFI est évident depuis longtemps, notamment dans chez sa direction. Ce vote le confirme. On peut espérer qu'un jour ils liront/écouteront le texte d'Emile Masson 'Les langues prolétaires', qui commence 'Les langues sont un miroir de l'histoire sociale...' et dit notamment 'les langues des pauvres gens, les détruire c'est abattre leurs chaumières et les ensevelir sous les décombres'. A écouter sur le dernier disque de Yann-Fanch Kemener et à méditer.

Didier Lebars
Jeudi 26 décembre 2024
Hormis les tentatives de definition du socialisme sur wikipedia, en pratique les socialistes francais ne rentrent dans aucun case, ils changent d opinion suivant le vent. Ils ne sont pas dangereux, contre un mandat ils peuvent toujours voter pour aider.

La pensee LFI va bien au dela du jacobinisme ou des communistes industriels, ce sont des religieux robespieristes.


kris braz
Jeudi 26 décembre 2024
A voir également, l'article - assez tardif - de Mediapart et ses quelque 200 commentaires : Voir le site

Michel bernard
Jeudi 26 décembre 2024
Nous savons bien que Melanchon n 'a qu un objectif prendre le pouvoir par la rue, et ensuite faire comme Lenine le garder et installer une dictature,il a manque le prendre par les urnes en 2017 a cause de la crapulerie de la droite avec son voleur Fillon et du cretinisme de la gauche avec son islamo gauchiste de Hamon...en plus un breton celui la ! Les independantistes.bretons seraient traites comme les girondins ,raccourcis.

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