Pour sauver le breton de la disparition, une seule solution, une seule !

Chronique publié le 24/03/21 18:46 dans Langues de Bretagne par Rémy PENNEG pour Rémy PENNEG
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Des chiffres qui parlent
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Pour sauver le breton, une seule direction

Il y a actuellement environ 200 000 personnes à parler le breton/brezhoneg en Bretagne surtout, et ailleurs dans le monde. Il s’agit majoritairement d’une population âgée de plus de cinquante, soixante ans. Et personne n’est éternel sur cette terre. Chaque année, entre les brittophones qui décèdent et ceux qui apprennent leur langue originelle, c’est un disparition nette d’environ cinq mille locuteurs.

A vos calculettes !

Dans quarante ans, la langue bretonne aura totalement et définitivement disparu en Bretagne.

Dans les années 50, il y avait environ un demi million de brittophones en Bretagne. Autant qu’il y avait de personnes à parler gallois au Pays de Galles. Soixante dix ans plus tard, en ce moment même, les Gallois sont plus de 750 000 à parler leur langue, et nous seulement environ 200 000.

Que s’est-il passé ?

Il y a plusieurs raisons à cet écart entre les deux nations et leurs langues soeurs.

L’une d’elles est la moindre volonté du gouvernement central de London d’éradiquer le gallois, quand ici dans l’Hexagone, la disparition des langues originelles est une volonté parfaitement assumée et organisée depuis longtemps.

Mais la raison principale tient au fait que chez nos cousins et voisins gallois, leur langue est obligatoire à l’école.

En 1891, 50% des Gallois parlaient leur langue. Ils n’étaient plus que 19% en 1981.

Puis il y eut les Welsh Language Act en 1993 et le Government of Wales Act en 1998.

Le gallois est obligatoire à l’école jusqu’à seize ans et possède les mêmes droits que la langue anglaise. Dès 2004, 21,7% de la population galloise parlait la langue originelle. Depuis la croissance est continue.

Jusqu’à 20% des élèves choisissent le gallois en première langue.

Depuis 2011, le gallois est langue officielle au même titre que l’anglais.

On sait donc quoi faire pour sauver le breton de la disparition

Tant que le breton ne sera pas obligatoire à l’école, il continuera, lentement mais sûrement, à disparaître. C’est la seule et unique solution pour que notre langue reste vivante pour les générations futures. Tout le reste n’est, et ne sera, que bricolages et soins palliatifs.

Tout brittophone, tout militant culturel, tout homme ou femme politique, tout amoureux de la Bretagne… qui ne prône pas l’enseignement obligatoire du breton devient plus ou moins complice de sa disparition programmée.

D’un côté, l’Etat central veut éradiquer notre langue. De l’autre côté, la région Bretagne administrative et son Président ne consacrent en 2021 que 0,47% du budget global de la Région aux soins palliatifs prodigués. Évidemment impossible de sauver la langue bretonne dans cet étau destructeur.

La plupart des politiques exerçant en Bretagne sont complices du pouvoir central dans cette volonté d’éradication

Les maintenir au pouvoir, même en échange de subventions et autres verroteries, c’est participer à la disparition du breton. Il est temps que nombre de militants d’associations culturelles bretonnes se posent la question clairement en ces termes.

Par ailleurs, et le passé nous le démontre, nous devons retrouver un statut de très large autonomie pour sauver notre langue. Aucune langue n’est sauvée si son peuple n’est pas, ou largement autonome, ou indépendant. Aucun. Nous devons, impérativement, prendre certaines distances avec cet état central qui, de Paris, organise ce génocide linguistique. C’est à nous, Bretonnes et Bretons, de prendre en mains le sort de notre langue. Aujourd’hui on le laisse entre les mains de ses meurtriers. Sans leur autonomie vis-à-vis de London, le gallois aurait très certainement continué à péricliter.

Tout brittophone ou gallésant, tout militant culturel, tout homme ou femme politique, tout amoureux de la Bretagne … qui ne prône pas l’autonomie de la Bretagne, voire son indépendance, devient complice de la disparition programmée du breton/brezhoneg.

Pensez-y … il n’y a aucune autre solution : enseignement obligatoire.

Si vous en avez une autre, faites-moi signe

Remy Penneg

Cette chronique est apparue en premier sur le site NHU.BZH


Vos commentaires :
NHU Bretagne
Vendredi 15 novembre 2024
Philippe, merci pour ce partage

aime jean
Vendredi 15 novembre 2024
,,,,, en effet, il y a une autre solution : l'INDEPENDANCE !

Je sais, le sujet est tabou en Bretagne.

Mais c'est la seule solution.
le reste est littérature
Bientôt les Régionales : à nous d'agir
A galon


P. Le Guern
Vendredi 15 novembre 2024
@aime jean
Oui, indépendance, sauf que dans la/les constitutions, il faudrait que le breton, le gallo soit désignés comme langues officielles de l'État breton. Le mot «indépendance» fait peur, le terme et statut d' «État associé» est moins agressif à mon avis à employer.

Rafig
Vendredi 15 novembre 2024
Il faut se concentrer sur les objectifs que l'on peut atteindre. Par une stratégie subtile et mortelle la France a enfermée la Bretagne dans un fatras de pièges administratifs et de chaînes aux cous des peuples de France, autrefois libres avant 1789. La France elle-même est prise au piège de ses propres dogmes et interdis, éduquant le peuple (dont les bretons) à ne pas réfléchir et à être soumis. Avec cette pression depuis 200 ans ou 500 ans, il me paraît extrêmement irréaliste et dommageable d'écrire et de parler d'indépendance pour des bretons. L'autonomie est à peine envisageable dans une république ultra centralisée qui a détruit les provinces, seules territoires viables pour des pouvoirs locaux. Depuis 70 ou 50 ans nous n'arrivons même pas à récupérer la Loire-Atlantique et ainsi rassembler les 5 départements bretons. Comme la Chine communiste, la France a décidé de suivre son idéologie mortifère pour nos peuples de France. Comme pour les différentes espèces de plantes et d’animaux qui disparaissent en mode accéléré, l'identité bretonne comme celles de milliers de peuples dominés va s'éteindre avec nos «mam goz». C'est triste et indigne d'un pays qui se prétend «pays de la culture et des droits de l'homme» !

Rémy PENNEG
Vendredi 15 novembre 2024
@Rafig, donc parce que cela te semble impossible, pas d'autonomie ni d'indépendance ? Du coup «il faut se concentrer sur les objectifs que l'on peut atteindre» : ce sont lesquels s'il te plaît ? Merci

Alan-Erwan Coraud
Vendredi 15 novembre 2024
Gourc'hemennoù Rémy Penneg, sklaer eo. Brezhoneg yezh ofisiel evel just. Red eo deskiñ hor yezh e skol deus Bro Naoned da Bro Leon. Met red eo deomp ober memestra gant ar saozneg. Tri yezh da zeskiñ. Brezhoneg, saozneg ha galleg.

Charlie
Vendredi 15 novembre 2024
Il me semble que en effet le problème est général en France. Les enjeux sont peut être différents pour la Bretagne, l'Alsace ou Paris (,etc..) mais le problème est le même, cet espèce de pieuvre technocratique centraliste qui consomme toujours plus d'impôts, qui pèse toujours plus sur le monde associatif, sur les entrepreneurs et freine leur développement et qui aime à remplacer les travailleurs productifs par des administratifs à l'utilité incertaine (d'autant plus au temps du traitement informatique instantané...) et par l'usage de cabinets de conseil (de préférence US) aux rapports déconnectés de la réalité et aux factures millionnaires. Du coup oui, sans parler d'indépendance, il est plus que nécessaire de revenir à plus d'autonomie, à plus de réalisme. Pour en revenir au sujet inicial, il n'y a qu'une solution: reconnaître le statut de la langue, l'enseigner à tous et promouvoir son usage sur son territoire, et pour cela le dit territoire doit en avoir le pouvoir...

jo charruau
Vendredi 15 novembre 2024
Qui peut lancer une TV ou une plate-forme Breizh aujourd'hui pour enseigner le breton aux jeunes générations dans les cinq départements ? En dehors de la pieuvre jacobine bien sûr. Tout est communication de nos jours. Mieux vaut tard que jamais.

Alain E. VALLÉE
Vendredi 15 novembre 2024
Parce que c'est la vie, les Mam Kozh vont disparaître. Mais il ne dépend que de la conscience des Bretons, bretonnants ou non, que les futurs grand-parents exigent d'être ainsi désignés. C'est uniquement une question de conscience et de volonté. Il n'est pas indispensable d'être bretonnant OU gallèsant pour se faire appeler Tad Kozh ou Mam Kozh par ses petits enfants ! Y réussir est facile et gratuit. Bonne manière de leur apprendre utilement deux mots de breton.
Attendre que l'apprentissage du breton devienne obligatoire parce que la Bretagne réunie serait autonome dans une France fédérale, consiste à attendre qu'à Paris on allume, enfin, les Lumières éteintes depuis si longtemps. Ce n'est pas pour demain !
Dans la situation présente, la préservation du breton et du gallo dépend d'abord et surtout de la volonté des Bretons de les apprendre, de les parler et de les écrire en privé, en famille, dans le travail, en promenade, entre soi, partout où c'est possible. Et si certains en doutent pour gravement expliquer que c'est impossible, qu'ils se renseignent seulement un peu pour savoir comment dans un contexte ethnocidaire, les Polonais, les Baltes, les Québécois firent pour préserver et promouvoir le polonais, les langues baltes, et même le ... français ! Ils y réussirent. Aujourd'hui, le polonais et les langues baltes sont parmi les langues officielles de l'UE.
Sauver les langues de la Bretagne consiste d'abord à préserver la conscience bretonne.
Les élections régionales pour lesquelles l'offre politique semble devoir, encore une fois et malheureusement, décliner les prétentions partisanes des partis hexagonaux, ne seront sans doute d'aucune utilité et peut-être même nuisibles pour la préservation des langues de la Bretagne. Mais contre l'esprit jacobin reste la conscience bretonne !
AV

Rafig suite
Vendredi 15 novembre 2024
@Rémy PENNEG :
Actions possibles : Pour l'instant, même en république française, il est encore possible d'être indépendant dans sa tête et dans ses comportements. C'est le principale de la Résistance intérieure qui entraîne la désobéissance civique : Ne pas faire sont service militaire (;- ) ... Ne pas tomber des les pièges administratifs : région bretagne et transmettre la Bretagne à 5 département aux plus jeunes ... et aux rennais ;-). Expliquer au français la vraie nature de ce régime qui détruit les langues et cultures de France.

L'indépendance politique est une chimère car de nos jours, aucun pays n'est indépendant, pas même le Royaume uni qui fait fabriquer ses vaccins sur le continent.
L'indépendance politique nous place directement comme ennemi de l'Etat français et nous met face à son armée ! avec les massacres et les destructions type guerres coloniales d'Indochine et d'Algérie.
Et surtout il n'y a pas un réservoir de plus de 10% pour cette option donc irréaliste.

L'autonomie est souhaitable mais encore une fois, nous sommes confrontés à un Etat bloqué sur des principes qui l'empêchent d’évoluer et qui fini par détruire la France (historique) elle même !
Destruction de la Bretagne mais aussi destruction de l'Anjou, de la Touraine ou de Périgord...

Personnellement, depuis 20 ans, je me détache de l'emprise de la France par des actions simples et qui ne seront jamais punies par la loi. J'allie ma résistance bretonne avec les actions urgentes pour la sauvegarde de l'environnement : l'écologie (qui est une cause supérieure et complémentaire).
3 kW de panneaux solaire qui me rend indépendant d'E.D.F (France Nucléaire) pendant 8 à 12h par jour en espérant atteindre l'indépendance totale ! j'espère aussi rouler «propre» avec une voiture électrique par le marché de l'occasion.

Je ne mange plus de viande ce qui n'évite de participer à la pollution de la Bretagne avec ses porcheries industrielle pour faire du jambon de Paris.

Des actions personnelles qui deviennent collectives si tous les bretons s'unissent pour ne pas saccager notre pays !


Pascal Lafargue
Vendredi 15 novembre 2024
Vivant au pays de Galles, je confirme ce qui a été dit dans cet article, à savoir que la grande place du Gallois dans l’enseignement a été efficace pour la bonne santé de cette langue constatée aujourd’hui. Enormément de jeunes n'étant pas issus de familles galloisantes deviennent bilingues après leur passage à l’école. J’ai constaté que cela était particulièrement vrai pour les jeunes venant des vallées pauvres du sud du pays de Galles, là où se trouvaient les mines de charbons. Ce phénomène semble être plus fort chez les filles que chez les garçons et leur niveau de Gallois est suffisamment bon pour qu’elles puissent se faire embaucher pour des postes ou la maitrise du Gallois est exigée.
Aussi la langue est-elle omniprésente dans la vie publique, jusqu’aux voitures et gilets des policiers, ce qui donne de la respectabilité et une certaine normalité à la langue galloise. De plus, il y a actuellement un grand engouement chez les adultes pour l'apprentissage du Gallois. Selon la firme d'apprentissage de langues Duolingo, le Gallois arrive en tête de toutes les langues en cours d'apprentissage sur leur App et ce dans tout le Royaume-Uni, (devant l'Hindi, le Japonais, le Turc et le Français) !!!
Pour autant, les Gallois ne sont pas à l’abris d’attaques racistes et depuis quelques semaines, nous avons pu constater une série d’attaques visant la langue galloise. Il y a d’abord eu un cadre à haute responsabilité de la chaine de supermarchés Iceland usant de Twits pour qualifier le Gallois de “gibberish” que l’on pourrait traduire par baragouin ou charabia ou encore pour signifier que le Gallois, selon lui, sonnait comme “quelqu’un avec un mauvais catarrhe qui se racle la gorge” et j’en passe. A noter que la compagnie Iceland a licencié l’individu… Dans le même temps, toujours au moyen des media sociaux, un assistant de direction du NHS osait comparer la situation des non galloisants à l’Apartheid. Des mesures disciplinaires ont été prises à son encontre peut-on lire dans la presse. Récemment encore, en Cornouaille cette fois-ci, ce sont des futurs mariés qui se sont vus interdire de célébrer leur mariage en Cornique car c’était ”contre la loi”. Tous ces faits particulièrement concentrés sur la même période sont-ils le fruit d’une coïncidence ou faut-il y voir là une crispation nationaliste anglaise post-Brexit? Dans tous les cas, nous constatons que pour la langue galloise, ces attaques ne passent pas et les dénigreurs y laissent à chaque fois des plumes…

Yann D
Vendredi 15 novembre 2024
L'indépendance est impossible, actuellement, pour différentes raisons ( et voir les soucis en Catalogne).
Alors de suite on peut, peut-être, sensibiliser en introduisant des mots courants dans les écoles, dans les commerces ou entreprises volontaires pour accueillir et prendre congé, pour indiquer les rayons. Evidemment avec la traduction française.
A voir peut-être avec Produits en Bretagne qui est présente sur les 5 départements.
A consolider évidemment avec l'apprentissage à l'école.

Jorj Treger
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis heureux de lire que les mentalités changent.
Cela fait 15ans que je dis grosso modo la même chose: généralisation de diwan ou 1 ecole bilingue dans chaque commune et celui qui est contre n'est pas obligé de rester ici (pour rester poli).
Résultat je suis un gros vilain facho parceque c'est mal de rendre le breton obligatoire ca revient à être nous même des jacobins.
C'est comme la réunification, le referendum est une aberration mais c'est mal de le dire il faut être démocrate et voter sinon t'es comme petain, t'es un traitre, t'es un saboteur.
Autre solution ou plutôt nécessité car l'école seule me laisse sur ma faim, il nous faut un panel de chaines TV et radio 100% EN langue bretonne sur toute la Bretagne (avec sous titre en breton pas que en francais), les gosses c'est bien c'est l'avenir mais moi aussi je veux ma part de breton.
Pourquoi ne voit on pas les choses en grand de façon décomplexé en Bretagne?
Pourquoi tout a minima?
Est ce parceque certain ont peur de perdre leur monopole?
N'oublions pas l'enseignement de notre Histoire vu par nous les bretons et non pas par des colonisés ou paris.

pcosquer
Vendredi 15 novembre 2024
Je termine à l'instant la lecture d'un article de OF, précisément un article de «Produit en Bretagne» mentionné plus haut par Yann D... le titre « La culture est essentielle, en région elle est existentielle». Dès le titre, le premier énervement : la culture au sens singulier du terme me semble être un concept français mais certainement pas une idée des gens qui justement font et vivent leur culture...et de fait s'intéressent aussi à celle des autres. Puis Stupeur! Des mots à gogo pour défendre la culture bretonne, des arguments sur l'identité bretonne, un appel à la raison pour laisser vivre la culture bretonne, le descriptif des menaces qui pèse sur l'équilibre de nos traditions bretonnes et quoi? Quoi? Mais il est où ce mot... Ce mot que je pensais lire... «La langue bretonne», ou bien « le breton» ou encore «ar brezhoneg ????? Pas une seule allusion! Pas une! Et c'est la responsable de la culture chez produit en Bretagne qui livre son discours...Fermez les guillemets...Voici donc des gens qui font de l'argent sur le dos de l'identité bretonne et qui ne semblent pas tellement s'émouvoir de la difficulté de la langue du pays...Soit c'est une erreur et cela en dit long sur la logique de réflexion de Produit en Bretagne qui prouve ne pas du tout avoir le réflexe de penser au breton, soit c'est volontaire...Je ne sais pas ce qui est le pire. Il s'agit du OF du 18 mars dernier page »REFLEXION« pour ceux qui souhaiterait vérifier... On peut même y lire »...la liberté d'expression artistique et culturelle est un droit humain fondamental inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme" ... Pour les autres pratiques sans doute. Mais pour la langue c'est le vide abyssal dans la perspective culturelle mise en avant par Produit en Bretagne. Et moi qui songeais justement qu'il serait temps que ces entreprises viennent sauver la langue bretonne et mettent la main à la poche...mais quelle déception... Je ne me reconnais pas dans cette économie, dans leur économie. Si je ne vois pas ou ne lis pas des excuses quelques part une chose est sûr, je ne participerais plus à l'enrichissement des ces entreprises.

Rafig 3 suite
Vendredi 15 novembre 2024
« Pour sauver les 2 langues bretonnes il faut une TV 100 % Breizh »
Ok mais il faut des grands moyens : financiers, matériel + du personnels qualifié ...
Mais cela n'a pas été tenté dans les années 2000 pour un certain Le Lay et Rosline Millin ? TV Breizh qui avait bien démarré et maintenant ?.
Sabotée par l'Etat français qui a utiliser le passage à la TNT pour dynamité cette chaîne concurrente des Fr 3 B4 et PDL .
Et maintenant où sont «nos» milliardaires bretons ? ces grands industriels du luxe, des médias et du papier à cigarette ?
Ils n'ont et ne feront rien pour le peuple de leur terre d'origine !


Indépendance ... :
On peut commencer par ne pas être dépendant du tabac*, de l'alcool* et «subventions » de l'Etat français. Ne plus collaborer avec la région bretagne ou le département (29) pour avoir un budget associatif mais proposer des choses au peuple breton et aux touristes pour être financièrement autonome. Sur Internet, monter des financements participatifs. Les idées ne manquent pas quand on est breton !
* Trop vu de militants fumeurs et alcoolodépendants pour être pris au sérieux sur ce sujet explosif.

Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Evel just ar vrezhoneg distro er skol! Ret eo ! Mais cela n'est pas suffisant.
Il ne faudrait pas oublier la population adulte non brittophone, car si cette population ne fait pas d'effort pour se réapproprier le Breton, cela ne motivera pas les jeunes à apprendre une langue qui n'est plus parlée à l'âge adulte.
Il faut donc que les Bretons adultes apprennent le Breton et même si pour certains cela peut être difficile,d'autant plus que l'on vieillit, il suffirait que ces Bretons fleurissent leur français d'expression et ou de mots bretons. Le vocabulaire et les expressions sont suffisamment riches pour le breton pour ne pas le faire, à moins d'être un hypocrite ou un fénéant.
Kenavo tout ! Ar wech all !

Françoise Amerel
Vendredi 15 novembre 2024
On connait ce discours «Nôtre peuple, nôtre nation, nôtre langue».Le mouvement breton instrumentalise la langue bretonne, et veut la rendre obligatoire de Brest à Vitré!!!, quel délire!! Savez-vous, dans vôtre mystique nationaliste, qu'il existe une autre langue parlée à partir de Loudéac, ce parler que l'écrivain Paul Féval, entendait au 19ème siècle à Allineuc??,cette langue que Roparz Hémon qualifiait de Français, par mépris pour cette nombreuse population gallèse, il écrivait:«la Bretagne n'a qu'une langue, le breton, le français n'est qu'une langue étrangère, tant qu'il restera un françisant dans nôtre pays, ce sera un de trop!, les francisants, en Bretagne n'ont aucune utilité!!!»«
ces paroles odieuses , vous les reprenez!!! Quel mépris pour ma mère, mes ancêtres qui ont toujours vécu dans cette culture gallèse, mes voisins paysans... Ma mére ne me dit pas»
Me zo vont da Roazhon!!"", et elle n'a aucune intention d'apprendre le breton!, qui n'est PAS sa langue!

Marie-Noelle Rinquin
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis en partie d'accord avec Francoise Amerel; il ne faut pas ignorer le gallo qui est la langue identitaire des Bretons de Haute Bretagne. Elle a autant le droit de survivre. Cependant, bien que n'ayant jamais appris le gallo, il ne m'est pas difficile de comprendre la majeure partie des textes en gallo, puisque c'est une langue romane, proche du français. Par contre, pour comprendre le breton écrit ou parlé, il faut vraiment l'avoir appris. Pour réunir la Bretagne, il faut accepter et respecter que notre peuple a deux cultures d'origine.

Pour sauver nos cultures, c'est en effet une question de conscience et de volonté, qui doit être forte. Il faut porter le breton ou le gallo dans la vie publique. Connaissez-vous www.stal.bzh, regroupement de commerces qui affichent qu'on peut y parler breton. On pourrait y intégrer les commerces tenus par des gens qui parlent le gallo. Ce réseau n'est pas assez connu. si vous connaissez un commerçant qui parle le breton ou le gallo, il faut leur en parler et les convaincre d'en faire partie. J'ai un commerce sur www.stal.bzh et je parle à qui me le demande de la Bretagne, de son Histoire, des langues de Bretagne, du terrible traitement que nous avons subi des gouvernements français, je parle de la réunification de la Bretagne. C'est important de le faire avec les gens qui s'y intéressent, car ils sont laissés dans l'ignorance totale de notre situation, de l'ethnocide que nous continuons de subir. Il y a aussi ce réseau qui met en relation des gens qui veulent voyager ou faire une activité ensemble tout en parlant le breton. Le pays gallo pourrait faire la même chose et on pourrait promouvoir les deux langues d'échange sur ces mêmes sites internet. Dès que la fermeture des bars et autres lieux publics s'arrêtera ( espérons bientôt, il faudrait que les Bretons y mettent en place des moments d'échange, des heures de conversation et de cours en breton ou en gallo.


penn kaled
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai été choqué sur un autre article par des commentaires de part de quelques défenseurs de la langue bretonne méprisant en ce qui concerne le gallo .Si on voudrait que la Bretagne glisse vers une situation similaire à la Belgique ,rivalité flamands wallons ,ce serait H2LAS la voie à suivre .Cependant le gallo est un outil d'une certaine efficacité pour les adversaires de la langue bretonne ,l'utilisant telle une peau de banane ,leur permettant de discréditer les défenseurs de la dernière langue celtique du continent .Je suis désolé mais dans les festou noz , la culture de haute Bretagne s'exprime bien plus en français qu'en gallo .Cette langue est également parlée dans les régions limitrophes de la Bretagne ,les défenseurs devraient s'y rendre pour constater comment les pouvoirs publics de ces contrées comme l'Anjou la mette en avant !!!!! La langue bretonne est en danger de mort , peut t-on se permettre de porter des fardeaux supplémentaires ???? Je me demande si des panneaux et signalisations trilingues ne vont pas plutôt avoir un effet répulsif ??? D'autre part au niveau hexagonal le fait de mettre en avant sixante dix langues et dialectes ne nous sert pas .

penn kaled
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai été choqué sur un autre article par des commentaires de part de quelques défenseurs de la langue bretonne méprisant en ce qui concerne le gallo .Si on voudrait que la Bretagne glisse vers une situation similaire à la Belgique ,rivalité flamands wallons ,ce serait hélas la voie à suivre .Cependant le gallo est un outil d'une certaine efficacité pour les adversaires de la langue bretonne ,l'utilisant telle une peau de banane ,leur permettant de discréditer les défenseurs de la dernière langue celtique du continent .Je suis désolé mais dans les festou noz , la culture de haute Bretagne s'exprime bien plus en français qu'en gallo .Cette langue est également parlée dans les régions limitrophes de la Bretagne ,les défenseurs devraient s'y rendre pour constater comment les pouvoirs publics de ces contrées comme l'Anjou la mette en avant !!!!! La langue bretonne est en danger de mort , peut t-on se permettre de porter des fardeaux supplémentaires ???? Je me demande si des panneaux et signalisations trilingues ne vont pas plutôt avoir un effet répulsif ??? D'autre part au niveau hexagonal le fait de mettre en avant soixante dix langues et dialectes ne nous sert pas .

Burban xavier
Vendredi 15 novembre 2024
Evit skoazellan ar vrezhoneg red eo da zeskin ar yezh da gentan !

Komzit ar yezh , lenn , skrivan , harpan ar c'hevredigiezhioù a zifenn ar vrezhoneg dre-oll .

Gallus(possubl) eo , red eo da gaout urr did -krenv (ar youl kenan ) !

Ezteurel a reomp hon sonjoù , hon kelaoù , hon frommoù ... e brezhoneg e Breizh a-bezh !


Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
@Alain E. VALLÉE

On dit « Mamm gozh » à sa grand’mère et « Tad kozh » à son grand-père, quand on les interpelle. La langue bretonne marque sa sensibilité au féminin par la mutation douce, au singulier.

Avec l’article, on dira donc : Ar vamm gozh, mais an tad kozh.

Petite indication: l’article ne porte ni le genre ni le nombre. L’article « Ar » , avec ses adaptations phonologiques « an » et « al », signifie indifféremment « le/la » et aussi « les » selon le genre du nom, ou selon le nombre (pluriel).

La langue bretonne reconnaît ces catégories, bien évidemment, mais use d’autres moyens pour les distinguer. D’où l’importance de la phonologie (rendue par les mutations).

Tadoù kozh signifie « grands-pères » ou « des grands-pères ». « Tadoù-kozh zo e Breizh-Izel ha ne ouiont ket ar yezh ». Il y a des grands-pères en Bretagne qui ne connaissent pas (= ne parlent pas) la langue.

Le pluriel du féminin n’induit pas la mutation. On dira donc « Mammoù kozh ».

Sans doute faut-il voir de certains choix linguistiques – c’est mon interprétation – le fruit d’une expérience humaine multi-séculaire et d’une sagesse civilisationnelle…La langue est un voyage. Ur veaj eo ar yezh.

A galon / cordialement


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