Rassemblement ce samedi à Brest : justice pour Diwan !
Les élèves des collèges et des lycées Diwan auraient à la rentrée un cours de breton au lieu de trois par semaine. Mesure incompréhensible et grave pour les élèves bretonnants.
La nouvelle est arrivée, tout récemment du Rectorat. Comment accepter l'inacceptable ? Réduire au tiers les enseignements de langue bretonne ? Pour quelle raison ? Pourrait on d'un seul coup supprimer les cours de français, sous prétexte que les autres matières sont enseignées dans cette langue, dans les établissements francophones ?
C'est pourquoi, très vite, lors de ce premier samedi des vacances scolaires, les enseignants ont organisé un rassemblement à Brest qui aura lieu demain. Les nouvelles sont préoccupantes pour les autres langues de France : les Occitans, Basques, Alsaciens, Corses, ... se voient aussi diminuer leur quota horaire. Les gallésants n'ont presque plus d'option gallo dans le second degré.
Mr Blanquer avait dit qu'il aimait les langues... Et c'est comme ça qu'il le montre. On félicite les enseignants de leur courage, face à la crise sanitaire, aux réformes... Et à la rentrée, on supprime des postes, on surcharge les classes, et on tue les langues de ce pays.
Aux Bretons de montrer leur détermination ce samedi et les jours et mois qui suivent... pour changer le cours des choses.
■«ces adeptes de la mémoire rancie» . Oups! Je risque d'être mal compris.
Il s'agit d'adeptes d'une certaine forme de généralisation dans le dénigrement de la Bretagne, prenant prétexte du choix malheureux de quelques dizaines de jeunes gens - comme on en trouve aujourd'hui dans toute manif qui dégénère, à Paris ou ailleurs - . N’eut été cet épisode, gageons que nos pourfendeurs du breton auraient déniché n'importe quelle autre incongruité historique. Car le problème, sur ce point précis, n'est pas l'Allemagne nazie, le problème pour ces pourfendeurs actuels de Bretagne est leur rapport à la langue et à leurs racines (à une ou deux générations). M'est avis que celà relève plutôt de la psychanalyse (au minimum de l'introspection bien conduite) que de l'histoire de la WWII.
Forzh penaos e chomo tud hag a zo sachet o c'halon, o divskouarn, o daoulagad, ouzh ar Brezhoneg!