Expérimentons en Bretagne la sécurité sociale alsacienne !

Communiqué de presse publié le 12/02/21 7:05 dans Politique par pour
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Cette crise sanitaire nous impacte toutes et tous. Dans cette période difficile, il nous faut voir plus loin. L’UDB milite pour une régionalisation de la compétence santé, pour un service public régional géré par les Bretonnes et les Bretons. Nous proposons d’aller plus loin encore et de mettre en place le système de Sécurité sociale alsacienne en Bretagne. Pour quelles raisons ? ✅ Une couverture médicale quasi intégrale ✅ Moins chère pour les bénéficiaires ✅ Un système à l’équilibre ✅ Géré par les usagers
Expérimentons la Sécurité sociale alsacienne en Bretagne ! (616 vues)

L’accès à la protection sociale et à la santé est un droit fondamental qui doit être garanti par la puissance publique. La crise de la Covid-19 nous a démontré deux choses : d’une part que les politiques néolibérales mises en place depuis au moins 20 ans contribuent à la destruction du système de santé public jusqu’à remettre en cause l’accès plein et total aux soins ; d’autre part que la centralisation n’est pas un gage d’efficacité mais bien plutôt de lenteur, de lourdeur et de décisions incompréhensibles puisque déconnectées des territoires.

En plus de régionaliser la santé, l’UDB souhaiterait expérimenter en Bretagne la sécurité sociale alsacienne qui diffère du reste de la France. Pourquoi ? Parce que celui-ci fournit un service de meilleure qualité pour les usagers et est à l’équilibre budgétaire. En quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit d’augmenter légèrement la cotisation sociale de chaque salarié et retraité (environ 1,5 % du revenu) en échange d’un remboursement quasi intégral de la Sécurité sociale. Par exemple : 90 % du tarif conventionné chez un généraliste, 80 % des médicaments et 100 % des hospitalisations (il n’y a pas de forfait journalier en Alsace !). Les mutuelles sont donc moins nécessaires. Le système est de ce fait plus égalitaire. Autre intérêt, il n’y a presque pas de surcoût de gestion puisque cette complémentaire obligatoire fait partie des missions des agents du régime général. Le surcoût est évalué à 1 % alors que celui des mutuelles privées, que nous devons payer pour atteindre un taux de remboursement des soins satisfaisant, est évalué à 24 % car nous payons les campagnes de publicité. Surcoût inutile pour les usagers car il n’a pas de lien avec notre santé.

En Alsace-Moselle où il fonctionne, ce régime complémentaire obligatoire est mieux-disant, moins cher, géré par les usagers et à l’équilibre. Alors pourquoi ne pas l’expérimenter en Bretagne ?

Lydie Massard, porte-parole de l’Union démocratique bretonne


Vos commentaires :
jakez Lheritier de St Nazer
Jeudi 21 novembre 2024
hello, les compatriotes,
ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on réclame cette application du système alsacien.
ancien délégué syndical de 1969 à 1984 ,nous en parlions déjà et avec les réunions sur St Nazer (2015,2018) pour la création d'une mutuelle bretonne après la seconde révolte des Bonnets Rouges.
nous n'avons pas réussi à vous entrainer comme d'autres sur cet objectif.
Le Député Paul Molac ,des élus bretons s'étaient déplacés à St Nazer pour en parler.,mais pas l'UDB.??
La Mutuelle REZORE a été tentée mais a avortée (disfonctionnement au bout de quelques mois)
Compte tenu des dispersions des organisations politiques bretonnes encore constatées pour les prochaines élections «régionales» tronquées la solution la plus rapide serait de soutenir les revendications syndicales pour une sécurité sociale universelle.
Rappel avec le mouvement des chômeurs de 1997/1998 nous avions obtenu la création de la CMU pour les démunis .St Nazer avec le groupe Travail en Bretagne participait ,aux côtés d'Agir contre le chômage et la CGT à égalité en propositions et communications.

AFB-EKB
Jeudi 21 novembre 2024
Proposition présentée depuis longtemps par l' AFB-EKB.

Tiern e peb Amzer

Océane Meurvor
Jeudi 21 novembre 2024
Gwelloc'h eo lavaret «Stad Frañs» eget «Frañs» nemetken.
C'est mieux dire «État français» plutôt que «France» tout court, surtout dans le contexte où on parle de «reste de».
C'est ainsi plus neutre!
Petra soñjit?

Alain E. VALLÉE
Jeudi 21 novembre 2024
ll est encore toléré, en France, un régime de Sécurité Sociale obligatoire dont l'absence de déficit ne se cumulant pas en dette, ne peut périodiquement être attribué à la CADES (Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale) financée par le RDS (Remboursement de la Dette Sociale). Terrible !
Ainsi, les «investisseurs» généralement étrangers, ne sont pas sollicités pour employer leur épargne dans l'achat des obligations émises à un taux suffisamment séduisant et attractif, et entrer en positif dans la balance des paiements. Quelle horreur !
Cet aspect des fondements de l'économie française est foncièrement mauvais.
Ainsi avec le RDS prélevé chaque mois (lire les feuilles de paie), les salariés contribuent une seconde fois au paiement d'une protection sociale pour laquelle ils ont déjà cotisé !
Donc, on sait comment faire fonctionner de manière équilibrée un régime de Sécurité Sociale mais pas jusqu'au point de généraliser ce mode de gestion à l'ensemble du pays. Ainsi va la république !
Elle semble avoir besoin d'un tel système déficitaire pour alimenter sa balance des paiements.
La proposition consistant à régionaliser la gestion des régimes de Sécurité Sociale est incompatible, telle qu'elle est pratiquée, avec l'égalité confondue avec l'uniformité.
Dans le pays qui réussit la prouesse, même en 2008, de mettre en faillite DEXIA (la banque des collectivités locales sécurisée par les récurrents dépôts belges, le plus souvent), il n'y a aucune perspective de mise en oeuvre d'un quelconque régime de Sécurité Sociaie à gestion structurellement équilibrée surtout si son essence est bismarkienne !
AV

Burban xavier
Jeudi 21 novembre 2024
La sécurité sociale issue d'Ambroise Croizat membre du PCF et de la CGT , martyre de du régime de Vichy enfermé àla prison Carré d'Alger ...Il sera ministre de la santé dans le Gouvernement du général de Gaulle et instaurera des avancées sociales basées sur le «Cahier des jours heureux» émanant du Conseil National de la résistance et du Gouvernement Provisoire de la République . Un grand homme assurément après la guerre comme nombre de résistants novateurs , je pense à Guingouin , Fresnay ,de la Bollardière ....

Hélas le bien commun est dilapidé par des prévaricateurs financiers sans aucun scrupule .
La question sociale occupait les esprits en 1943 à Alger pour le bien-être des populations indigentes ..
Depuis nombre d'entre-nous s'aperçoivent que le matérialisme ne rend pas forcément heureux , d'autres valeurs sont et restent invariantes ce dont on peut se réjouir .


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