Vendée Globe : c’est encore un Breton qui remporte la course

Dépêche publié le 29/01/21 8:12 dans Mer par La rédaction pour ABP
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Bestaven (photo L. de Cockborne Wikipedia)

Les victoires bretonnes au Vendée Globe se succèdent. Après Michel Desjoyeaux, deux fois vainqueur, d’Armel Le Cléac'h il y a 4 ans, de Vincent Riou et des autres, c’est au tour du Breton Yannick Bestaven, né à Saint-Nazaire, de remporter cette prestigieuse course en solitaire autour du globe. Yannick BESTAVEN, qui vit à La Rochelle, est un ingénieur de formation, co-concepteur de l'hydrogénérateur Watt&sea imaginé par Éric Tabarly.


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Lundi 6 mai 2024
Combien de coureurs « éolonautiques/éolomobiles » sont d’origines bretonnes plus ou moins consistantes ? Les spécialistes de la voile peuvent peut-être nous en faire la, ou une liste, les liens et lieux d’origines, et palmarès ?

Biens des écoles d’apprentissage de la « voile de loisir et sportive » ont été créées de la fin des années 40, jusqu’aux années 70/80. Bases nautiques largement financées par les communes, département et région administrative, de Bretagne B4. Donc par moi, Breton !

L’une d’elles qui s’est développée, de manière intéressante à savoir, à partir des Îles de Glenan « Inizi Glenan » en 1947 et avec l’appui de la famille Bolloré (contraintes administratives quasi inexistantes), a été développée par et pour des résistants d’abord et par des natifs des Alpes (Isère), Philippe et Hélène VIANNAY qui ont fait venir la famille DESJOYAUX natifs de la même région. Des beaux noms de la voile y ont fait leur apprentissage, CAMMAS, VAN DEN HEED, et bien d’autres, comme DESJOYAUX fils bien entendu. Des documents filmés existent, à voir et revoir, et au moins un que j’ai suivi une nuit entre 4 et 5 heures du matin, et datant des premiers temps de l’implantation sauvage et peu écologique. Mais qu’était la BRETAGNE après 1945 ?

Ces écoles dites de voile, se sont lentement ouvertes (années70/80 aux « classes de mer » des écoles bretonnes, aux petits Bretons encadrés, non par des marins, mais des « moniteurs de voile » de 17 à 20 ans à peine dont j’ignorais tout de leurs compétences en ces années, étant moi-même « marin » depuis mes 14/15 ans, en l’occurrence depuis 1957/58.

Compétences et sens des responsabilités de ces « moniteurs » de cette époque, que j’ai mis dès lors en doute lorsque que mon épouse m’avais appris avoirs trouvé un de mes fils (10-12 ans) transi de froid, seul et incapable de se changer, dans le vestiaire d’un hangar de tôles après avoir « dessalé » durant de fameux « cours d’école de voile ».

Il faut dire que les « cours des classes de voile » de l'É.Nationale pour petits Bretons, commençaient en septembre/octobre, durant l’hiver qui hypothéquait beaucoup la qualité et le temps utilisé de cet « apprentissage ? » de la voile. Cours de voile qui bien entendu se finissait en Avril, aux premiers beaux jours des vacances de Pâques qui annonçaient les beaux mois de printemps, d’été et des dessalages » agréables, et début de l’automne qui étaient réservés à qui croyez-vous ? Á moins de payer une seconde fois, cher pour la saison, après nos impôts locaux, ou en payant un petit voilier aux fistons bretons.

Mais une paire de skis coûte bien moins cher qu’un voilier, même petit, surtout à cette époque. Ils y a bien longtemps que je me suis posé la question qui était de savoir pour quelles raisons il n’y avait pas, au moins, autant de Bretons au pays de la mer et plus de deux mille km de côtes, qui pratiquent la voile aux plus hauts niveaux. Dans la même logique qu’il y a de montagnards et montagnardes faisant du ski, c'est-à-dire tous quasiment tous habitants des pays et régions de neiges, et de ceux qui parmi eux accumulent les médailles dans les disciplines de neige et de glace.

En 1957, personnellement et avec mes camarades, futurs marins de 14 ans nous apprenions « la voile », à l’École d’Apprentissage Maritime d’ Audierne, dans sa baie largement ouverte sur l’Atlantique, sur de lourdes et grosses chaloupes en bois de la marine nationale de près de huit mètres ; à onze à bord avec l’instructeur » soit ancien bosco ou maître gabier de la Marine Nationale. Chaloupe gréée d’un grand mât et d’un mât de misaine en bois, portant des lourdes vergues en bois gréées de voiles de grosse toile épaisse tannée,. Lorsque qu’il fallait « virer de bord » soit « vent devant » ou « vent arrière », il fallait « affaler » les vergues et leurs voiles, et passer chaque ensemble de l’autre côté des mâts pour recevoir le vent de l’autre bord autrement dit depuis des temps immémoriaux, dans la langue des « marins » et de la marine à voile « changer d’amure », «louvoyer» était un excellent exercice pour les muscles . Pour ce faire nous étions cinq au mât de misaine (à l’avant) et cinq au grand mât. Nous étions déjà un équipage de marins…juvéniles bien entendu ! Avec un véritable instructeur !


Aucun de mes garçons, et bien d’autres en Bretagne, après les cours de voile dans leurs « écoles de voile », ne se sont pas plus que cela intéressés à « cette voile » . Et cela n’est absolument pas normal en BRETAGNE ! Comme pour beaucoup d’autres aspect de notre culture et de notre Histoire.

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