Vendée Globe : c’est encore un Breton qui remporte la course

Dépêche publié le 29/01/21 8:12 dans Mer par La rédaction pour La rédaction
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Bestaven (photo L. de Cockborne Wikipedia)

Les victoires bretonnes au Vendée Globe se succèdent. Après Michel Desjoyeaux, deux fois vainqueur, d’Armel Le Cléac'h il y a 4 ans, de Vincent Riou et des autres, c’est au tour du Breton Yannick Bestaven, né à Saint-Nazaire, de remporter cette prestigieuse course en solitaire autour du globe. Yannick BESTAVEN, qui vit à La Rochelle, est un ingénieur de formation, co-concepteur de l'hydrogénérateur Watt&sea imaginé par Éric Tabarly.


Vos commentaires :
jakez Lheritier de St Nazer
Vendredi 22 novembre 2024
Yannick ,prénom breton, né à St Nazer oui est il breton Béarnais ou Charentais.
C'est une question importante.
Est il Breton de coeur, Il faut l'interroger.
Moi de St Nazer, je veux des explications lorsque quelqu'un dit cela ?
ce n'est pas parce que l'on est né quelque part, que l'on est breton par son lieu de naissance.!
Gilles Servat est breton,né je crois à Tarbes ?
Ma fille Anaig née à Casablanca,n'est pas marocaine?

Etre bretonne ou breton, cela se défini par la parenté,le coeur,les engagements.....


Muichka
Vendredi 22 novembre 2024
Oui, Yannick est breton
On l'a vu agiter le GhD en sur les chaînes télé lors du 1er de l'An, ou du Cap Horn (?), ou les deux. Je l'ai entendu parler de Bretagne dans ses petits reportages quotidiens, je suis sûr plus d'une fois.

Maryvonne Cadiou
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour, pour compléter la réponse de Jakez L’Héritier, il y a Alan Stivell né à Riom.
De plus je voudrais revenir sur l’affirmation honteuse du TLG disant dans son texte (mais pas dans le titre de l’article) qu’il n’y a pas de VRAI Breton (c’est moi qui souligne en majuscules) à l’arrivée du Vendée Globe, sous prétexte sans doute qu’il est né à Saint-Nazaire... ville qui, pour ce quotidien jacobin et aux ordres, est forcément en Pays de Loire... région-bidon s’il en est...

Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
En tout cas, ceux que la formidable aventure maritime et humaine du Vendée Globe intéresse, peuvent toujours s’en faire une idée - brute de décoffrage - en visionnant sur Youtube la conférence de presse d’arrivée de notre incontestablement breton Jean Le Cam.
Certifié sans langue de bois. On sent que le gars revient de loin…

Georges Pavageau
Vendredi 22 novembre 2024
De la Bretagne au Pays Basque, on territoire de marins .
Alors côté mer,on est tous marins à l'image de de Yannick et les autres.
De grâce laissez vos guéguerres de clochers en dehors de ça, ça ne mène qu'à la discorde.

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
G.Pavageau

Un coureur automobile utilisant la route, un circuit pour s’exprimer sportivement et gagner une course, battre un seul record, est-il «Un routier»?
Un coureur éolomobile ou éolonautique utilisant la mer pour les seules et mêmes raisons est-il «Un marin».

C'est, ou c'était quoi, qui: Un marin? Breton, Basque ou autre ?


Rafig
Vendredi 22 novembre 2024
Yannick Bestaven un breton ?
Je l'ai «googelisé» et que des photos de lui et son bâteau, pas de Gw-ha-du ?
S'il n'y avait pas cette séparation administrative, il n'y aurait aucun doute sur ses origines.
Mais comme pour les cyclistes Nantais actuels ou du passé, les «journalistes» d'état ne leur donnent pas le label breton quitte à mentir aux auditeurs.
Pauvre France où les gens ne savent plus où ils habitent et quelles sont leurs origines.

Muichka
Vendredi 22 novembre 2024
Rafig : Lorsque Bestaven a passé le Cap Horn (ou lors du Nouvel an ?) interrogé, il a agité un GhD et a parlé de sa Bretagne.

Rafig
Vendredi 22 novembre 2024
@ Muichka : ok bonne information ... reste à voir la couverture médiatique et la récup des la part des PDL.

Jacques Lafaille
Vendredi 22 novembre 2024
@Muichka Je viens de regarder de nouveau le passage du Cap-Horn et le nouvel an de Yannick Bestaven, et il n'y agite pas le Gwenn-ha-du ni ne parle de la Bretagne, vous devez confondre avec un autre skipper.
Et non, Yannick Bestaven, bien que né en Bretagne, n'a rien de breton, n'ayant jamais vécu en Bretagne et n'ayant pas non plus d'origines bretonnes. Ce qui ne change rien à toutes ses autres qualités ;)
Sinon Alan Stivell est auvergnat !

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Les commentaires sont bien en phase avec une des faiblesses du mouvement Breton ,discuter sans fin du sexe des anges La maison Bretagne brule ,elle est menacée de disparition et on se chamaille sur l'aménagement de la grange attenante .........

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Combien de coureurs « éolonautiques/éolomobiles » sont d’origines bretonnes plus ou moins consistantes ? Les spécialistes de la voile peuvent peut-être nous en faire la, ou une liste, les liens et lieux d’origines, et palmarès ?

Biens des écoles d’apprentissage de la « voile de loisir et sportive » ont été créées de la fin des années 40, jusqu’aux années 70/80. Bases nautiques largement financées par les communes, département et région administrative, de Bretagne B4. Donc par moi, Breton !

L’une d’elles qui s’est développée, de manière intéressante à savoir, à partir des Îles de Glenan « Inizi Glenan » en 1947 et avec l’appui de la famille Bolloré (contraintes administratives quasi inexistantes), a été développée par et pour des résistants d’abord et par des natifs des Alpes (Isère), Philippe et Hélène VIANNAY qui ont fait venir la famille DESJOYAUX natifs de la même région. Des beaux noms de la voile y ont fait leur apprentissage, CAMMAS, VAN DEN HEED, et bien d’autres, comme DESJOYAUX fils bien entendu. Des documents filmés existent, à voir et revoir, et au moins un que j’ai suivi une nuit entre 4 et 5 heures du matin, et datant des premiers temps de l’implantation sauvage et peu écologique. Mais qu’était la BRETAGNE après 1945 ?

Ces écoles dites de voile, se sont lentement ouvertes (années70/80 aux « classes de mer » des écoles bretonnes, aux petits Bretons encadrés, non par des marins, mais des « moniteurs de voile » de 17 à 20 ans à peine dont j’ignorais tout de leurs compétences en ces années, étant moi-même « marin » depuis mes 14/15 ans, en l’occurrence depuis 1957/58.

Compétences et sens des responsabilités de ces « moniteurs » de cette époque, que j’ai mis dès lors en doute lorsque que mon épouse m’avais appris avoirs trouvé un de mes fils (10-12 ans) transi de froid, seul et incapable de se changer, dans le vestiaire d’un hangar de tôles après avoir « dessalé » durant de fameux « cours d’école de voile ».

Il faut dire que les « cours des classes de voile » de l'É.Nationale pour petits Bretons, commençaient en septembre/octobre, durant l’hiver qui hypothéquait beaucoup la qualité et le temps utilisé de cet « apprentissage ? » de la voile. Cours de voile qui bien entendu se finissait en Avril, aux premiers beaux jours des vacances de Pâques qui annonçaient les beaux mois de printemps, d’été et des dessalages » agréables, et début de l’automne qui étaient réservés à qui croyez-vous ? Á moins de payer une seconde fois, cher pour la saison, après nos impôts locaux, ou en payant un petit voilier aux fistons bretons.

Mais une paire de skis coûte bien moins cher qu’un voilier, même petit, surtout à cette époque. Ils y a bien longtemps que je me suis posé la question qui était de savoir pour quelles raisons il n’y avait pas, au moins, autant de Bretons au pays de la mer et plus de deux mille km de côtes, qui pratiquent la voile aux plus hauts niveaux. Dans la même logique qu’il y a de montagnards et montagnardes faisant du ski, c'est-à-dire tous quasiment tous habitants des pays et régions de neiges, et de ceux qui parmi eux accumulent les médailles dans les disciplines de neige et de glace.

En 1957, personnellement et avec mes camarades, futurs marins de 14 ans nous apprenions « la voile », à l’École d’Apprentissage Maritime d’ Audierne, dans sa baie largement ouverte sur l’Atlantique, sur de lourdes et grosses chaloupes en bois de la marine nationale de près de huit mètres ; à onze à bord avec l’instructeur » soit ancien bosco ou maître gabier de la Marine Nationale. Chaloupe gréée d’un grand mât et d’un mât de misaine en bois, portant des lourdes vergues en bois gréées de voiles de grosse toile épaisse tannée,. Lorsque qu’il fallait « virer de bord » soit « vent devant » ou « vent arrière », il fallait « affaler » les vergues et leurs voiles, et passer chaque ensemble de l’autre côté des mâts pour recevoir le vent de l’autre bord autrement dit depuis des temps immémoriaux, dans la langue des « marins » et de la marine à voile « changer d’amure », «louvoyer» était un excellent exercice pour les muscles . Pour ce faire nous étions cinq au mât de misaine (à l’avant) et cinq au grand mât. Nous étions déjà un équipage de marins…juvéniles bien entendu ! Avec un véritable instructeur !


Aucun de mes garçons, et bien d’autres en Bretagne, après les cours de voile dans leurs « écoles de voile », ne se sont pas plus que cela intéressés à « cette voile » . Et cela n’est absolument pas normal en BRETAGNE ! Comme pour beaucoup d’autres aspect de notre culture et de notre Histoire.


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