Fédération Loire-Atlantique : Réunification, le Parti Breton opte pour la voie législative
Communiqué de presse publié le 12/01/21 21:18 dans Politique par Joannic Martin pour Joannic Martin
Ce lundi 11 janvier, Johanna Rolland a annoncé dans la presse qu’elle voterait « non » au rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative bretagne. Avec cette déclaration, le piège du référendum commence à se profiler.
L’Union Démocratique Bretonne y tient une responsabilité en ayant contribué à faire élire Johanna Rolland aux dernières élections municipales. Nous voyons mal comment les élus UDB nantais pourraient, accepter de continuer à siéger dans la majorité.
Depuis la clôture du droit d’option, le Parti Breton n’a cessé d’affirmer son opposition à la voie référendaire. Les raisons ne manquent pas. Un référendum organisé dans ces conditions, c’est la porte ouverte à tous les chantages et toutes les manipulations politiques. Les représentants PS comme Johanna Rolland ou Philippe Grosvalet n’ont défendu le référendum que dans le simple but de mieux saborder le « oui » par la suite. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, est aujourd’hui pieds et poings liés et devra se soumettre à la volonté du Parti Socialiste.
Le Parti Breton renouvelle sa demande pressante d’effectuer la Réunification de la Bretagne par la voie législative notamment par la loi 4D dont l’étude s’ouvre bientôt. La Réunification a été possible pour la Normandie et pour l’Alsace, elle l’est aussi pour la Bretagne.
Joannic Martin, porte-parole
Pour la fédération de Loire-Atlantique
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Vos commentaires :
BRETON du 44
Vendredi 15 novembre 2024
Bravo au parti Breton,
Ca fait plaisir de lire un constat clair et juste sur les manoeuvres politiques du parti socialiste en Bretagne et notamment en Loire Atlantique.
On pourrai rajouter à la liste des super-menteurs du 44, Bertrand Affilé, maire de St Herblain qui à tenu des propos outrageant envers les bretons et la langue Bretonne fin décembre dernier... Propos qu'il ne se serai pas permis envers d'autres communautés de St Herblain ou de la métropole nantaise.
Le ménage doit commencer avec les futurs élections (juin 2020), en premier lieu ,dégager le GROSVALLET de la direction du département de Loire Atlantique car les doubles et triples discours de cet homme n'ont d'égal que son menton.
Keno.
Yann
Vendredi 15 novembre 2024
Heureux de lire que la voie sans issue consistant à réclamer un décret imposible a été abandonnée.
La voie législative est de toute façon inévitable car même après une consultation, il faudrait une loi pour mettre en oeuvre son résultat.
A l'occasion de la future loi
«4D» plusieurs pistes peuvent s'ouvrir:
- Faire voter la réunification, tout simplement, en modifiant les limites des régions Bretagne et Pays de la Loire.
- Faire voter la possibilité pour le gouvernement d'organiser un referendum décisionnaire local (il n'en a pas le droit à l'heure actuelle) et obtenir son engagement d'en organiser un sur la réunification.
- Faire voter la réouverture d'un nouveau 'droit d'option' qui serait plus réalisable que le précédent et ferait reposer la responsabilité sur les élus locaux.
Tout cela nécessiterait bien entendu une mobilisation active des députés et sénateurs. Faire voter directement la réunification apparait politiquement difficilement atteignable. Seulement c'est en la demandant que les parlementaires pourraient pousser les autres à accepter une solution moins directe.
A suivre donc.
Bleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Il est évident que la Loire-Atlantique doit revenir en Bretagne (à supposer qu'elle l'ait quittée un jour!).
Mais quelle stratégie adopter pour y parvenir ? On peut toujours trépigner, taper du pied et exiger la réunification par la voie législative, je ne vois pas comment une assemblée française et jacobine validerait ce choix. Cette stratégie me semble bien plus compliquée que d'utiliser la pression populaire via un référendum ... que les grands élus soient d'accords ou non, le peuple aura donné son avis. Et il sera pour la réunification. Mais ce n'est qu'un simple avis d'un citoyen breton qui n'adhère à aucun parti, simplement soucieux de l'avenir de son pays !
Muichka
Vendredi 15 novembre 2024
Merci le PB !
Un argument de plus, et non des moindres : la réunification a été possible entre les «deux» Allemagne. Aussi, elle est une hypothèse de travail entre les «deux» Irlande. Alors, «en» France, entre une véritable entité amputée et un bout d'une région qui n'a aune cohérence, ça devrait être facile.
CDH
Vendredi 15 novembre 2024
Comme il est peu probable que le Parlement vote spontanément une loi corrigeant le découpage régional, envisagez-vous de déposer un recours devant le Comité des Droits de l'Homme (organe chargé de veiller au respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques) comme cela a été fait en 2004 (cf. APB883) mais sous une forme différente permettant d'assurer sa recevabilité?