Un petit pas pour la Réunification, Un pas pour la visibilité bretonne de Nantes…

Communiqué de presse publié le 17/12/20 14:18 dans La réunification par Dael Breizh pour Dael Breizh
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Le Gwenn-ha-Du pavoise enfin à l'Hôtel de Ville de Nantes, cité des Ducs de Bretagne (Naoned, 17/12/2020)

Communiqué du Parlement de Bretagne n°C2/12-12 du 17 déc. 2020

Cela n’aurait jamais dû être un événement, et pourtant : ce jour, jeudi 17 décembre 2020, à 11 heures, la municipalité de Nantes a fait hisser le Gwenn-ha-Du devant l’Hôtel de Ville.

Aussi anecdotique puisse-t-il paraître, cet événement est un pas en avant ; mais un pas qui traduit bien plus les interventions soutenues de militants bretons, avec à leurs têtes, Bretagne Réunie et le collectif « A la Bretonne » qu’une volonté sincère et affirmée de la Maire Johanna Rolland.

De cette petite promesse électorale respectée aujourd'hui, nous n’oublions toujours pas celle qui fut lancée lors des Municipales précédentes (2014) par Mme Rolland : la réintégration de la Loire-Atlantique à la région administrative Bretagne. Ceci est bien plus qu’une revendication, elle est une exigence !

Ce que les uns appellent la Réunification de la Bretagne, n’est pour nous qu’une Réparation historique!

La partition de notre Bretagne ne repose que sur des volontés politiques françaises dont les conséquences continuent de peser lourdement sur notre Nation bretonne : économiquement, nous sommes affaiblis ; et outre le déni évident de démocratie, le temps poursuit l’érosion de notre identité et amenuise cette force qu’elle constitue, ce levier dont TOUS devrions tirer profit.

Il faudrait être bien candide pour se laisser envahir par la liesse !

Cet évènement n’est qu’un juste retour des choses ; on se demande même pourquoi il aura fallu autant de palabres pour un drapeau breton qui pavoise déjà devant le Château des Ducs de Bretagne ou au pied de la Tour Bretagne.

Ce nouveau mât portant notre Gwenn-ha-Du reste malheureusement un arbre qui continue de cacher la forêt de nos droits spoliés depuis des siècles.

Nul ne peut se satisfaire du recul de notre identité, de notre culture.

Inquiètes devraient être toutes personnalités de Bretagne de constater que ce qui constituait l’exception culturelle française devient le cadet des soucis de l’Exécutif dès lors que des mesures doivent être prises pour lutter contre une pandémie ;

Inquiètes devraient-elles être de constater l’ignorance d’une partie de leurs administrés ou l’indifférence d’autres. Combien de Nantais pensent-ils que leur ville n’est pas en Bretagne ? Combien sont-ils à avoir conscience qu’ils sont manipulés par les autorités françaises et les médias subventionnés pour promouvoir le négationisme (pourtant prohibé) pour constituer ce troupeau de citoyens dont l’Exécutif a besoin, besoin qui est aux antipodes des besoins fondamentaux de nos individualités. Nonobstant, nul prétendant œuvrer pour la cause publique ne peut agir ou cautionner tout acte ou toute décision allant à l’encontre des intérêts du Peuple !

De nos Libertés dont fait partie la libre expression de ce qui nous constitue intimement, notre Identité, du Droit international public spolié depuis 1532, nous, Parlementaires Bretons élus pour représenter et défendre les intérêts de la Nation bretonne et de son Peuple, ne pouvons accepter cette marginalisation systématique de notre identité et cet habituel déni de démocratie.

Madame Rolland : de cette pétition initiée par Bretagne Réunie que vous avez remisée dans un placard de vos sous-sols, de ces signatures exigées par la loi française pour organiser un référendum sur le retour de la Loire-Atlantique auprès de ses quatre sœurs bretonnes que votre équipe municipale a choisi d’enterrer, rien ne peut empêcher toutes ces graines qui poussent aux cinq coins de Bretagne, se nourrissant de nutriments puisés dans nos racines et transpirant nos embruns, forgeant inexorablement une identité s’ancrant intimement, indépendamment de toutes volontés, pas même la nôtre.

Du confinement imposé par Paris et constituant une atteinte profonde aux échanges vitaux que le Breton entretient avec son environnement, à notre identité empêchée, à cette interdiction de pouvoir décider nous-mêmes de ce qui est bon ou pas pour nous, ces atteintes perpétuelles à nos libertés sont contre nature et ne peuvent durer perpétuellement.

Puisse ce jour être annonciateur d’une prise de conscience sincère des élus de Bretagne quant aux réels besoins et droits fondamentaux auxquels prétendent les Bretons ; et puissent les esprits de nos ancêtres insuffler leur courage pour accompagner les Bretons sur la sente qui nous mène vers nos droits fondamentaux en qualité de peuple autochtone.

Unanet Evit Breizh ! (Unis Pour la Bretagne)


Vos commentaires :
BARREAU Jacques
Vendredi 27 décembre 2024
Par ailleurs pourquoi s'obstiner nier l'appartenance de la Loire-Atlantique à la Bretagne lorsqu'au-delà des symboles historiques, que sont Clisson, le Cœur d'Anne de Bretagne (qu'elle à voulu faire reposer à la cathédrale de Nantes) le château des ducs de Bretagne (re)construit en 1466 par François II de Bretagne.
Le nom de plusieurs villes de notre département tel que Montoir-de-Bretagne, Vigneux-de-Bretagne, Fay-de-Bretagne où encore St-Reine-de-Bretagne et la Meilleraie-de-bretagne, n'en sont-ils pas l'évident témoignage ?
Le Sillon de Bretagne ne traverse-t-il pas le département d'est en ouest ?
les Ateliers et Chantiers de Bretagne sont aussi là pour nous témoigner de nos belles origines.
Nous aurions en effet beaucoup à gagner à être clairement identifié comme bretons et non pas comme «Pays-de-la-Loiriens» ? région parfaitement inconnue même dans nos frontières contrairement à la Bretagne, au Pays Basque, à l'Alsace, la Corse et autres régions à forte identité.
Les Pays-de-la-Loire, région stupide, minable découpage politicien de triste mémoire (Pétain collaborationniste de 1941) agglomérant contre tous bons sens historique, culturel, architectural et géographique des départements si différentes bien que tout aussi respectables.
De plus, trois d'entre eux ne sont même pas traversés par la Loire ?
La Vendée se rattachant évidemment à la Charente et au Poitou, le Maine-et-Loire à la Touraine . . . quant à la Sarthe et de la Mayenne, la Normandie leur tend les bras.
Vouloir la légitime réunification de la Bretagne n'est pas une attitude passéiste mais au contraire, une volonté d'être clairement identifié et ne prêtant plus le flanc à d'éternelles moqueries dans une région et une culture dynamique tournée vers l'avenir grâce à ses nombreux pôles industriels, économiques et culturels.
Parmi les opposants à la réintégration de la Loire-Atlantique à la Bretagne la plupart d'entre eux viennent de nul part et sont «parachuttés» là par pur opportunisme politicien et ne voit dans cette «non-région» qu'un tremplin à leurs ambitions politiques.
Si cette «non-région» disparaissait ils perdraient leur misérable emploi sans doute très (trop) confortable, c'est la seule chose qui les intéressent . . .
On est jamais plus ouvert aux autres que lorsqu'on est sûr et fier de ses racines . . .
VIVE LA BRETAGNE

Kerbarh
Vendredi 27 décembre 2024
Les mayennais regardent vers la Bretagne. Les nords vendéens vers Nantes,Le Mans est proche de Paris et de la Beauce ,Luçon regarde La Rochelle,Angers regarde la Bretagne. La Bretagne pourrait absorber ces départements et ne pas changer de nom.

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