Nantes/Naoned affirme sa place entière et légitime dans la dynamique bretonne

Communiqué de presse publié le 12/12/20 15:33 dans La réunification par Alain PEIGNÉ Philippe CLÉMENT Alan Erwan CORAUD pour Alain PEIGNÉ Philippe CLÉMENT Alan Erwan CORAUD
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le gwenn ha du

Depuis la campagne des municipales de 2014, Bretagne Réunie et l’Agence Culturelle de Bretagne ont oeuvré pour qu’un Gwenn ha Du trouve sa place sur le front de la mairie de Nantes.

C’est officiel !!!

Le drapeau breton Gwenn Ha Du sera bien hissé le jeudi 17 décembre 2020 à 11h sur la Mairie de Nantes, c’est gagné !

Bretagne Réunie est convaincue que ce pavoisement va donner davantage de visibilité à Nantes en utilisant un identifiant, connu dans le monde entier.

Nantes va aussi bénéficier de divers réseaux dans divers domaines notamment dans le domaine touristique.

Il en sera de même pour les acteurs culturels. On peut imaginer la satisfaction, entre autres, de Jean Blaise pour « le voyage à Nantes » qui recherche des débouchés vers le reste du territoire breton et Pierre Orefice pour « Les machines de l’île » qui recherche lui aussi de nouveaux horizons bretons.

Ainsi Nantes rejoint les 35 communes de Loire-Atlantique qui pavoisent déjà avec le drapeau breton.

Bretagne Réunie espère un pavoisement généralisé en Loire-Atlantique afin que notre département gagne en visibilité sur le plan international.

Nul doute que la pétition des 105 000 électeurs de L-A réalisée par Bretagne Réunie a fait prendre conscience que la réunification était un vrai projet d’avenir.

Liste non exhaustive des mairies de L-A ayant pavoisé avec le Gwenn ha Du :

Assérac, Batz-sur-Mer, La Baule-Escoublac, Blain, Bouvron, Campbon, Châteaubriant, La Chevallerais, Conquereuil, Couëron, Donges, Erbray, Fay-de-Bretagne, Fégréac, Le Gâvre, Guémené-Penfao, Guérande, Herbignac, Indre, Jans, Juigné-des-Moutiers, Massérac, Mouais, Piriac-sur-Mer, Plessé, Pontchâteau, Pornichet, Rouans, Saint-Herblain, Saint-Jean-de-Boiseau, Sant-Joachim, Saint-Sébastien-sur-Loire, Savenay,Treffieux, Trignac…


Vos commentaires :
Loïc K
Vendredi 15 novembre 2024
La mairie de Nantes-Naoned indique que le CD44 -anciennement CG- et le conseil Régional de Bretagne sont invités pour cet évènement tant attendu.
Il est question cependant que ce dernier soit l'occasion d' imposer «un référendum 44» comme étape suivante à la pose du Gwenn ha Du. Pourquoi y mêler la politique?
Par ailleurs, le premier adjoint nantais, le CD44,- et au passage le maire de St Nazaire- sont pour un référendum sur 2 régions.
En tout cas, par leur présence, les invités : élus, associations vont cautionner un référendum...Le PS aura ainsi la maîtrise du projet porté par Bretagne Réunie à bout de bras, depuis des années, et récemment avec la pétition des 105 000. Espérons que les partisans d'une consultation, les opposants à un référendum seront nombreux même un jeudi et pourront s'exprimer et expliquer.

Jean-Paul Touzalin
Vendredi 15 novembre 2024
Rajouter LE POULIGUEN à la liste ... «non exhaustive» mais copieuse quand même !

jakez Lheritier de St Nazer
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis opposé depuis longtemps à un «référendum» qui serait détourné de nos objectifs et qui planterait nos objectifs en cas de Non à la Réunification,Que nous resteraient ils comme solutions?

Il faut que Bretagne Réunie dissipe ses déclarations contradictoires parues dernièrement sur ABP.

Pourquoi continuer à nous leurrer avec cela?

Vous savez bien que des référendums,et consultations n'ont pas été respectées.

L'union Européenne est aussi en train de détourner ses textes sur le budget d'aide avec les positions honteuses de la Hongrie,de la Pologne,de la Slovénie .
Des élections approchent:s'organiser face à ceux qui empêchent la réunification en Loire Atlantique et ailleurs en Bretagne.

Prévoir des actions plus percutantes.


Killian Le Tréguer
Vendredi 15 novembre 2024
Les élus du 44 n'agissent que pour fusionner Pays de la Loire et Bretagne...c'est tellement évident.

Anne Merrien
Vendredi 15 novembre 2024
Ne nous laissons pas abuser : le pavoisement de Nantes en Gwenn ha Du ne ferme pas la porte au projet de fusion B4+PdlL. Ce serait même le contraire, selon l'idée que «qui peut le plus (fusion à 9) peut le moins (B5)».
Là est le vrai danger, un référendum étant de toute façon impossible, tant au niveau d'un département que d'une région, et particulièrement au sujet des modifications territoriales qui sont de la compétence exclusive du Parlement (depuis la modification constitutionnelle de 1983). Apparemment, les partisans de la fusion cherchent à organiser une consultation (abusivement qualifiée de référendum) sur l'ensemble des deux régions administratives.
N'oublions pas que cet argument fallacieux du référendum avait été utilisé pour dédaigner la consultation demandée par la pétition de Bretagne Réunie sur le seul 44. Même si cette consultation avait eu lieu, le Parlement serait resté maître de la décision (tout comme le Gouvernement était resté maître de la décision en ce qui concerne NDDL).

patrick lecat
Vendredi 15 novembre 2024
Le conseil régional de Bretagne ne nous «impose» pas un référendum, Il constate seulement que la population de la Loire-Atlantique est en désaccord avec ses élus et demande à 68% un référendum. Peu importe les arrières pensées des politiciens ils sont unanimes pour estimer qu'un référendum est nécessaire pour trancher ce différent entre la population et la majorité de ses élus. Je ne vois pas comment BR peut se passer du soutien des élus et du conseil régional de Bretagne. D'autre part BR a demandé l'an dernier à tous les communes du 44 de voter un voeu demandant l'organisation d'un référendum décisionnel . Certaines se sont déjà exécutées. Je ne vois pas non plus comment on peut demander à BR de se déjuger publiquement. Ken @+

Rafig
Vendredi 15 novembre 2024
J'attends de voir les photos du fronton de la mairie de Nantes avec le drapeau de BRETAGNE.
Pourquoi un referendum dans une ville bretonne ? Le fait que le département tout entier + des villes du 44 pavoisent avec le drapeau de la Bretagne suffi pour indiquer la région où doit se trouver la Loire-Atlantique.
On ne pose pas une question lorsque l'on connaît déjà la réponse !
L'Etat français doit respecter l'unité de la Bretagne sans conditions. (comme pour la Normandie)

Loïc K
Vendredi 15 novembre 2024
Finalement la politique ne devrait pas être abordée ce jeudi 17.. Comme à Saint-Nazaire un conseil municipal entérinera un voeu dans le style du voeu du CD 44; - Appel à L'Etat sans passer par une consultation. Au moins la journée du 17 sera réservée au Gwen ha Du.
Le Conseil Régional de Bretagne a affirmé qu'il était prêt, le moment venu et sur son territoire uniquement, à organiser un référendum - qu'il qualifie parfois de consultation populaire. Effectivement il n'impose pas. Il attend le positionnement de la Loire-Atlantique.
Une consultation, de par ses résultats, donne seulement l'avis des électeurs sur un projet, sans bloquer l'avenir. Elle le prépare sur des bases saines. Un référendum est décisionnaire et s'applique de suite. Il est organisé par le gouvernement. On ne peut revenir en arrière ou très difficilement.
Souvent, sans prendre garde on confond consultation et référendum.

Difficile de comprendre certains propos ici .
-Il y deux ans, une pétition réunissant 105 000 signatures demandait au Conseil Départemental de Loire-Atlantique d'organiser une consultation des électeurs de ce département. Cette demande était légale. En réponse, le Conseil écartait la consultation et émettait un vœu demandant au gouvernement un référendum sur deux Régions Bretagne et Pays de la Loire. Cependant depuis deux ans, ce même Conseil, explique aux associations que le gouvernement ne veut pas, ne peut pas l'organiser.
Curieux d'avoir fait voter une soixantaine d'élus pour un projet irréalisable. Et choquant de voir comment on s'est ainsi joué des 10% d'électeurs du 44 ( les 105 000), Alors que le CD 44 pouvait et peut organiser une consultation. Changera-t-il d'avis ?

Sur proposition de son maire uniquement- sans la suggestion d'associations- le Conseil municipal de Saint-Nazaire a voté fin 2019 , le vœu du CD 44. D'autres communes s'apprêteraient-elles à voter le même vœu ? Sans consultation des électeurs ? Drôles d'élus
.( rappel 70% d'abstention aux municipales à Nantes)


Anne Merrien
Vendredi 15 novembre 2024
Fin 2018, quand la pétition de BR est arrivée au CD44, il fallait à tout prix la torpiller : hors de question de demander leur avis aux seul(e)s électeurs/électrices du 44...
Alors le débat a été détourné vers la demande d'un inapplicable référendum. Nul doute que si BR avait demandé un tel référendum, on lui aurait rétorqué sèchement de lire la Constitution.
Les élu(e)s du CD44 ont-ils/elles été embobiné(e)s? Un personnel juridique n'était-il pas disponible pour les éclairer à ce sujet? Et surtout, le précédent de la consultation sur NDDL n'était-il pas la preuve qu'un référendum était impossible? Ou imaginaient-ils/elles que la Constitution pouvait se changer sur un claquement de doigts? Les historien(ne)s de la Bretagne ne seront guère amènes sur ce vote inconsidéré du CD44. Quant aux électeurs/électrices?

Anne Merrien
Vendredi 15 novembre 2024
Impressionnée par l'aplomb du CD44, Bretagne Réunie, dans l'improvisation, avait cru bon rebondir sur cette trop séduisante idée de référendum. Mais Bretagne Réunie n'est pas condamnée à donner quitus aux élucubrations référendaires jusqu'à la fin des temps.
En prouvant qu'un référendum est impossible, Bretagne Réunie ne se déjuge pas : l'association n'est pas à l'origine de l'idée toxique de référendum. Sa pétition en faveur d'une modeste consultation était juridiquement la seule chose envisageable.
D'ailleurs, ce n'est pas une question de jugement. Il s'agit d'une impossibilité constitutionnelle. Même si les référendums communaux étaient étendus aux départements et aux régions, le problème resterait entier : ces collectivités ne pourraient organiser de référendum que sur leur domaine de compétences. Or le découpage régional est de la compétence exclusive du Parlement. Quant au maillage aéroportuaire, il relève du Gouvernement. Tout cela se décide à Paris et les effets d'estrade n'y changeront rien.
Le droit d'option départemental n'étant plus d'actualité, la faculté d'organiser une consultation sur un département (ou une région) est revenue au seul Parlement. Celui-ci peut aussi, sans consulter la population, réunifier la Bretagne (comme il l'a fait pour la Normandie) ou l'engloutir dans un ensemble plus vaste (comme il l'a fait pour l'Alsace). Face aux élu(e)s favorables à la fusion, Bretagne Réunie dispose d'une pétition historique pour convaincre les député(e)s.

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