"L’assemblée de Bretagne : un outil démocratique", présentation de l'intervention de Lydie Mas

Agenda publié le 19/08/20 10:03 dans par pour
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Affiche

L’UDB est un parti politique créé en 1964. Depuis cette époque, celui-ci prône l’autonomie, autrement dit le partage du pouvoir législatif entre l’État et la Bretagne (réunifiée). Souvent appelée « monarchie républicaine », la Ve République est en effet marquée par son hyperprésidentialisme et son hypercentralisme qui n’est pas gage de démocratie. En 2000, l’UDB avait édité une brochure intitulée « Un statut particulier pour la Bretagne ». 20 ans plus tard, la porte-parole de la formation autonomiste, Lydie Massard, présentera un livret qui sortira en septembre sur l’Assemblée de Bretagne. Depuis quelques années, le sujet a été abondamment évoqué par diverses personnalités politiques de tous bords sans qu’il avance réellement dans les faits, y compris quand tous les voyants étaient au vert.

L’UDB proposera durant l’université d’été de Régions et Peuples solidaires, à quelques mois des prochaines échéances régionales, sa vision d’une telle assemblée. Elle décortique dans ce travail tous les sujets connexes consécutifs à la création de celle-ci : le périmètre, le sort réservé aux départements, le rôle des pays, le mode d’élection possible, le budget, les pouvoirs d’une telle assemblée, l’avenir de la région des Pays de la Loire, la question de la capitale et surtout l’intérêt d’une telle assemblée. À travers cette idée d’Assemblée de Bretagne, c’est avant tout, à l’instar de Morvan Lebesque en son temps, un travail sur une démocratisation de la République française dont il s’agit. D’une république centralisée, l’UDB souhaite en effet passer à une république fédérale, garante d’une meilleure égalité réelle, d’une liberté accrue et d’une solidarité entre les différentes cultures composantes de l’hexagone.

Lydie Massard, représentante de l'Union Démocratique Bretonne

Ce communiqué est paru sur RPS


Vos commentaires :
sparfell
Vendredi 22 novembre 2024
«.. y compris quand tous les voyants étaient au vert». Vous parlez des voyants socialistes, c'est ça? Ces rigolos qui avaient toutes les clés en mains pour changer quelque chose en Bretagne et qui se sont bien gardés de le faire? Et qui, j'en suis sûr, éviteront encore de le faire à l'avenir? Arrêtez de vendre votre soupe frelatée de «gôche», personnellement, elle me fait vomir. Et, s'il vous plaît, ayez un peu plus d'honnêteté.

Gilles Moisan
Vendredi 22 novembre 2024
L’UDB depuis 60 ans, par ses alliances avec la gauche jacobine au détriment des partis bretons, s’est parfaitement accommodé des strapontins que cette V° république a pourtant bien voulu lui laisser.
Aux prochaines élections régionales l’UDB ne devrait donc pas présenter de candidats .
Comment en effet, par une participation électorale, cautionner l’existence d’un Conseil Régional tout en militant pour son remplacement par une Assemblée de Bretagne.
A moins qu’elle n’est adopter le ‘’ En même temps ‘’ d’un courant plus porteur.
Gilles Moisan

Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Entre 2012 et 2017, pendant deux ans de présidence Hollande, le fait est que le président de l'Assemblée Nationale et celui du Sénat émanaient tous les trois du PS.
Un tel alignement des planètes constituait une rarissime occasion offerte à ce parti et à la Gauche, de réformer en profondeur l'organisation des collectivités locales et peut-être même la fonction du Sénat qui aurait se muer en une sorte de Bundesrat.
Certes ces majorités parlementaires ne permettaient, peut-être pas, de disposer des 3 / 5 pour réformer la Constitution, encore qu'une dynamique politique pouvait être créée et la réforme obtenue. Mais elles suffisaient pour agir de manière volontaire en faveur d'une véritable décentralisation incluant le principe d'autonomie encadré par la loi, la fin des co-financements, et la réunificatuion de la Bretagne.
Cette rare opportunité fut délibérément gâchée. Le PS confirma qu'il était jacobin, étatiste, centralisateur, ... et pour une grande part euro-incompatible.
Et, depuis tout petit, normalement chacun sait que le temps perdu ne se rattrape pas et que l'histoire ne repasse pas les plats !
AV

Brocélbreizh
Vendredi 22 novembre 2024
Aucune dictature n'est décentralisée. Le centralisme d'état, au-delà du raisonnable, n'est pas un gage de démocratie. C'est irréprochable.
L'UDB sera un parti autonomiste quand il placera ce concept au-dessus du centralisme d'état, qu'il vienne de gauche ou de droite. S'allier avec le même parti pendant des décennies n'est pas porteur.
Se proclamer autonomiste et afficher dans le même temps cette dépendance est contradictoire.
Dans le même registre, l'UDB est le seul représentant de la Bretagne au RPS pour une population de 4,5 Millions d'habitants. La Catalogne du Nord, le Pays Basque et la Corse sont représentées par plusieurs partis pour une population moins conséquente.
- Ce décalage est il un gage de démocratie ?
- Est-ce une impulsion positive pour le fédéralisme ?
Mr Loïg Chesnais-Girard a fait une bien meilleure promotion de la Bretagne ces 2 dernières années contrairement à l'UDB en 50 ans d'existence. Ses propos sont pragmatiques, ce qui est appréciable.
A t'il besoin de l'UDB pour gagner ? J'en doute fort.
Il serait de bonne augure que l'ensemble des mouvements autonomistes soient unis aux côtés du Président de notre beau Pays déjà si injustement découpé (5/5).

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