L’ancien maire de Langouët lance le groupe de réflexion « Agir pour la Bretagne »

Dépêche publié le 9/07/20 9:08 dans Politique par La rédaction pour ABP
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Daniel Cueff, ancien maire de Langouet, a été tête de liste en Ille-et-Vilaine pour Oui-la-Bretagne aux élections régionales de 2015 (photo wiki Laureline)

L’ancien maire de Langouët Daniel Cueff, qui s’était fait connaître pour son arrêté anti-pesticides, en juillet 2019, lance un groupe de réflexion. Dans une tribune publiée sur leur site web , le collectif fondateur appelle à réconcilier écologie et agroalimentaire et à réfléchir à un avenir commun. On peut signer cet appel sur le site.

Le collectif constate que la Bretagne comme le reste du monde, est aujourd’hui exposée aux bouleversements climatiques et économiques et on pourrait ajouter « sanitaires » . Il se propose de « favoriser le dialogue entre le monde urbain et le monde rural », entre les différentes composantes de la population, ouvriers, agriculteurs, commerçants, artisans, managers, starteupeur et entre toutes celles et ceux qui vivent et travaillent en Bretagne.

Le collectif comprend aussi la navigatrice Anne Quéméré; l’adjointe (PS) au maire de Brest Isabelle Melscoet, Charlotte Marchandise, l’ancienne adjointe à la maire de Rennes, candidate citoyenne à l’élection présidentielle en 2017. L’initiative est également portée par Philippe Le Duff, président-directeur général de l’entreprise de production de miel, le Manoir des Abeilles.

N’attendons pas que l’Etat nous fasse confiance pour faire confiance aux initiatives émergentes des territoires bretons. Et c’est là notre première richesse. La Bretagne est synonyme de relations et d’échanges. Ce qui doit permettre de transcender les clivages, de travailler à l’édification d’une maison commune. C’est notre meilleure chance de placer, demain, l’humain et l’écologie au coeur de nos actes. Changeons nos conceptions, acceptons de faire évoluer nos façons de produire. Re-pensons nos manières d’habiter, de nous déplacer, de nous nourrir, d’étudier, de consommer, nos relations aux autres et peut-être même nos façons de nous parler. Les langues bretonne et gallèse, outre le fait qu’elles doivent vivre pleinement, expriment la réalité des territoires que nous habitons. Favorisons le dialogue entre le monde urbain et le monde rural, entre les différentes composantes de la population, ouvriers, agriculteurs, commerçants, artisans, managers, starteupeurs… entre toutes celles et ceux qui vivent et travaillent en Bretagne.__le collectif


Vos commentaires :
Jeudi 2 mai 2024
Tenez bon !
c'est maintenant ou jamais pour faire passer des points essentiels de notre avenir en Bretagne.
- Le respect de notre environnement : eaux et rivières, diversité des plantes et animaux, air pure ...
- Le respect de notre territoire historique pour appliquer justement c'est grands principes à l'échelle de la Bretagne historique et avec nos voisins au niveau de l'Armorique.
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