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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Ce vendredi, devant l'école publique Georges Brassens à Languidic, les parents d'élèves n'avaient qu'un sujet de discussion : l'intervention des forces de l'ordre de jeudi soir.

Il manque un demi-poste

En effet, dans cette école primaire et maternelle, comme dans d'autres établissements bretons, un problème de manque de poste en classe bilingue est apparu à la rentrée. Depuis le début septembre, les parents d'élèves sont en colère : malgré les effectifs inscrits, il manque toujours un demi-poste d'enseignant bilingue en primaire. En effet, les élèves se retrouveraient autrement à 28 dans une classe qui compterait 4 niveaux. Une situation inacceptable pour les parents.

Alors, les parents d'élèves de Languidic se sont tournés vers tous les interlocuteurs possibles. De Jean-Yves Le Drian, qui n'a apporté qu'un soutient lointain, à l'inspecteur de circonscription qui n'a pour le moment pas répondu aux demandes.

Un mouvement d'occupation pacifique

Aussi, ce jeudi, les parents avaient-ils décidé d'occuper pacifiquement l'établissement en signe de protestation. Une manœuvre dont l'objet était d'interpeller l'inspecteur d'Académie. A la sortie des cours, les parents étaient entrés dans l'école et avaient retenu symboliquement la directrice et certains enseignants. Après quelques temps, les parents d'élèves ont préféré laisser sortir le personnel de l'établissement, mais ils souhaitaient poursuivre l'occupation de l'école pendant la nuit. Une décision qui n'avait pas soulevé d'opposition de la part de la mairie.

Pourtant, avec la visite du sous-préfet, c'est une toute autre tournure qu'ont pris les évènements. Ce sont trois fourgons et deux voitures de gendarmeries qui sont intervenus très rapidement. En effet, le sous-préfet a demandé l'évacuation de l'établissement par les forces de l'ordre.

L'évacuation restera dans les mémoires

L'évacuation ordonnée par le sous-préfet restera sans doute encore longtemps dans les mémoires des parents présents ce soir là. En effet, certains rapportent avoir été menacés de peines de prisons de 10 ans et de fortes amendes. Les gendarmes sont intervenus de façon "très menaçante" comme l'indique les parents d'élèves. Et tout cela devant les enfants qui se demandent encore ce qui s'est passé.

Cette façon d'agir n'est pas sans rappeler les derniers mouvements sociaux en Bretagne qui se sont directement finis devant les tribunaux. L'Etat ne négocie plus, il réprime. On peut se demander quelle image donne un Etat qui envoie des gendarmes contre des enfants et des parents qui ne demandent que le droit d'apprendre dans des conditions correctes.

Le mouvement continue

Malgré ces évènements, les parents d'élèves de Languidic continuent leur mouvement. Ce samedi matin, ils doivent se réunir afin de faire le bilan de la semaine et de préparer leur rencontre avec l'inspecteur d'Académie qui aura lieu lundi matin à Vannes.

Les parents espèrent, même s'ils ne se font pas trop d'illusions. Pourtant, des pistes ont déjà été trouvées, et un enseignant pourrait être trouvé par les parents.

ABP / Texte : JP TRANVOUEZ / Photos : Serge JOLIVEL


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Samedi 18 mai 2024

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