Le site web Geobreizh avait été lancé en 2005 par Mikael Bodlore-Penlaez et Divi Kervella, auteurs de l’Atlas de Bretagne . Un site emblématique car il a toujours présenté des cartes de la Bretagne intégrale avec les cinq départements.
Le site web avait disparu. Le domaine avait été récupéré en septembre 2019 par une certaine Gwenaëlle pour devenir un blog d'actualité
Mikael Bodlore-Penlaez a finalement refait son site avec une nouvelle URL et un point bzh. Le site présente des cartes magnifiques, pour la plupart extraites de l'Atlas de Bretagne comme une carte du relief breton ou des cartes de l'hydrographie ou des forêts bretonnes. A noter une nouvelle section d'histoire avec la très belle carte de la Bretagne au temps des rois bretons (aussi extraite de l'Atlas de Bretagne).
Nous ne pouvons que remercier Mikael pour son excellent travail que la presse et les internautes peuvent utiliser tant que les sources sont citées et après une demande d'utilisation. Pour soutenir son travail, vous pouvez consulter la boutique en ligne où l'on peut commander des posters.
■Les pointillés vert correspondent aux limites des départements d'Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique (ex-Inférieure) de 1790 à 2016 vis à vis de la Manche, Mayenne, Maine-et-Loire, Vendée. Appeler cela «limites de la Bretagne historique» est mensonger. Les limites départementales de l'époque n'étant ni héritière du Duché de Bretagne dans le cas de la Loire-Inférieure (cf Marches), et par définition les Départements sont la conséquence de la suppression politique de la Bretagne, non sa continuité.
Par ailleurs la Carte montre des frontières mouvantes, ce qui est contradictoire avec l'idée de «limites de la Bretagne historique» pour les pointillés verts (ce qui signifierait que le reste n'est pas historique ?). Les limites de la Région Bretagne qui ne sont pas mentionnées sur la carte ne sont pas (par ailleurs) sans valeur historique à partir du moment où celles de la Loire-Inférieure et et de l'Ille-et-Vilaine (1790-2016 car Le Fresne fait dorénavant partie du 49 et Freigné du 44) sont représentées.
«Histoire d'un découpage A l'occasion du bicentenaire de la création des départements (novembre 1789 - février 1790) Skol Vreizh a proposé à Alain Pennec, professeur agrégé au lycée de Quimperlé, animateur du Service Educatif des Archives du Finistère et spécialiste de la Révolution, bien connu de nos lecteurs (1), de retracer l'histoire du découpage de la Bretagne en 5 départements. Le redécoupage du Royaume de France a trouvé la députation bretonne bien hésitante tout comme lors des décisions du 4 août 1789 qui anéantissaient les franchises de la province. N'ayant pas su ou voulu empêcher la départementalisation proposée par le Comité de Constitution, les députés bretons méritaient qu'on tente une approche de leur personnalité et de leur rôle qui expliquent bien des aspects du découpage actuel. Le nombre de départements, le tracé des limites, le choix des chefs-lieux suscitèrent des discussions, des requêtes, des luttes parfois rudes comme dans le Finistère entre Landerneau et Quimper. Certains choix furent contestés jusqu'au XXe siècle et aujourd'hui encore le débat n'est pas clos. Il connaît des prolongements avec la renaissance périodique de projets de redécoupage régional. Ed. 1989».
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Pour un éclairage complémentaire et/ou différent de celui exprimé, dans l'un des commentaires de cet article, on pourra consulter l'ouvrage de Skol Vreizh ci-dessus, qui , s'il m'en souvient, fait mention du rôle décisif de Mirabeau dans le découpage de la Bretagne en cinq départements.
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Personnellement je préfère parler de «Bretagne géographique» (cinq départements, donc), ce qui me semble plus clair et adapté à la fois au flux de l'histoire et aux enjeux contemporains et futurs.
Me revient cette parole entendue un jour d'un auteur bretonnant natif: «Pismigañ zo un dra, mes n'eo ket ret pismigañ re!»