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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Depuis les voeux du Conseil général de Loire-Atlantique et du Conseil régional de Bretagne de 2001, la question de la réunification de la Bretagne a été enterrée. Depuis 2001 des voix proclament que l'avenir de la Bretagne consiste à devenir la banlieue ouest de Paris. Les Bretons ne vont plus à Paris, c'est Paris qui vient à eux !

La commission réunification du Conseil général s'est prononcée pour ... la fusion des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire. Le Conseil régional de Bretagne ne l'évoque pas dans son projet Bretagne 2015. Quant à l'opposition, elle oscille entre le refus net et un pseudo débat interne. Son leader, le député-maire de Nantes et président du groupe socialiste à

l'Assemblée, s'y oppose vigoureusement.

Le 16 octobre à Nantes, invité de l'Institut Kervégan, M. de Rohan, président de la Région Bretagne, expliquait que la réunification lui apparaissait comme une revendication diffuse. D'après lui, elle deviendra une préoccupation politique si elle trouve son expression électorale.

Si l'on en juge par les annonces et par le mode de scrutin, l'avenir de la Bretagne n'est pas au menu des régionales ni des cantonales: maintenir la Région à droite ou la faire passer à gauche, faire passer la Loire-Atlantique à gauche ou la maintenir à droite, satisfaire en filigrane des ambitions personnelles, voilà les enjeux........

Pour que la Bretagne et sa réunification deviennent dans ce contexte un enjeu politique, deux stratégies sont possibles :

Ø Par le " bas " : exercer une pression sans relâche sur les candidats. Cela nécessite un activisme dont peu d'organisations sont capables et qui se heurte au pouvoir médiatique des conservateurs.

Ø Par le " haut " : offrir un projet national dont la réunification fait partie. Par lui-même un tel projet d'émancipation écarte les sempiternelles justifications du pourquoi du comment ... où l'on s'enlise à coup sûr, et qui se brisent sur les avantages acquis de l'appareil d'Etat. Un projet breton pour qui ne se satisfait pas de la place laissée aujourd'hui à la

Bretagne : c'est là le choix qu'a fait le Parti Breton.

Quant à dédouaner les élus de leurs responsabilités en oubliant les voeux de 2001 et en demandant un référendum local, le Parti Breton exprime pour le moins des réserves. Les référendums en Corse et en Guadeloupe/Martinique sur les évolutions institutionnelles ont échoué. Un référendum, faut-il le rappeler, c'est une question posée à une population après une campagne dans les médias. Quelle serait la question Quelle population serait consultée La Loire-Atlantique seulement ou toute la région des Pays-de-la-Loire Qui aurait accès aux médias Avec quelles garanties sur les suites

Sans la garantie d'un véritable débat démocratique, la voie du référendum nous parait périlleuse.

Ainsi, force est de constater que la Bretagne et sa réunification ne seront pas l'enjeu des prochaines élections. Nous le regrettons mais nous restons lucides. Il appartient aux Bretons de s'imposer et de créer un véritable rapport de force politique ; la voie que nous leur proposons pour cela, c'est celle de l'émancipation nationale, sur les traces des Ecossais et de bien d'autres.

L'Europe des 25 appelle une Bretagne forte disposant des mêmes pouvoirs que les autres petites nations.

Pour le Parti Breton

le secrétaire général

Jakez Arnol-Stéphan

le secrétaire

de la Fédération de Loire-Atlantique

Yves Koziel

tel : 06 07 32 34 48


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Mercredi 1 mai 2024

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