Comme chaque année depuis 1993, ce 16 février 2020 les gendarmes ont rendu hommage à leurs camarades décédés dans l’accomplissement de leur devoir. Précisément un 16 février car c’est à cette date en 1791 que l’institution a pris le nom de « Gendarmerie Nationale ».
Ce lundi 17 février, lendemain donc de la date traditionnelle dédiée à la mémoire des gendarmes victimes du devoir, l’Institution a rendu hommage, comme chaque année, aux militaires de l’Arme décédés dans l’accomplissement de leur mission au cours de l’année dernière. A Vannes, c’est au groupement de gendarmerie du Morbihan, situé près de la place qui porte le nom du gendarme Arnaud Beltrame, mort le 24 mars 2018 et dont nous gardons tous en mémoire le geste héroïque, qu’a eu lieu cette cérémonie.
Le Colonel Pascal Esteve, commandant du groupement de gendarmerie du Morbihan accueillait, pour l’occasion, au sein de la caserne, différentes personnalités dont le secrétaire général de la préfecture, sous-préfet de l’arrondissement de Vannes Guillaume Quenet, le maire de Vannes David Robo, la sénatrice Muriel Jourda, une représentante du Président de la région, diverses associations d’anciens combattants ainsi que des jeunes.
Dans le discours lu par le sous-préfet, le ministre de l’Intérieur a tenu à rendre hommage aux six gendarmes tués en 2019. Des gendarmes qui comme tous ceux présents dans cette caserne avaient fait le choix de servir les Français, leur pays, leur Nation. Des gendarmes qui sont tous prêts à donner leur vie pour sauver celle des autres, en métropole, Outre-Mer ou sur des théâtres extérieurs.
Dans la plus grande solennité, l’hommage à leur courage, leur bravoure, leur abnégation, leur dévouement et leur sacrifice leur était rendu sous le regard de leurs camarades, celui des plus anciens mais aussi de jeunes invités à participer à ce devoir de mémoire.
La gendarmerie est une « famille » dont la fraternité d’arme ne se dément jamais. Ainsi a été rappelé le soutien essentiel apporté aux familles de ces hommes ou femmes morts pour la Nation.
Un reportage de Nathalie Delagarde-Truchot / images Olivier Delagarde
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