Nous aurions pu intituler ce reportage « qui de l’œuf ou de la poule » si la situation n’était pas aussi sérieuse, voire critique et posant bon nombre de questions pour l’avenir.
Rappel des faits : à la mi-décembre et alors que l’activité bat son plein pour les conchyliculteurs de la région, le Préfet du Morbihan prend un arrêté sanitaire interdisant la production et la vente de coquillages, d’huîtres notamment, en raison de la présence d’un norovirus dans les eaux à proximité des exploitations. Ces zones de fermetures sanitaires seront étendues et élargies quelques jours plus tard à d’autres zones géographiques du département, ce virus extrêmement contaminant d’origine humaine se propageant.
Évidemment, les conséquences économiques pour le secteur conchylicole et ostréicole qui réalise plus de 50% de son chiffre d’affaires à cette période, sont implacables.
Pour les professionnels du secteur, cela ne fait aucun doute, ce norovirus humain n’est pas arrivé dans les eaux par hasard. Et pointent du doigt un réseau d’assainissement vétuste et peu contrôlé, qui déverse ici ou là, les rejets issus d’un urbanisme côtier tout autant incontrôlé. De quoi faire réfléchir quelques édiles sortants sur leurs mandats passés et bien sûr, ceux se présentant aux urnes…
Un reportage d’Olivier Delagarde
■Consider the Pebble Mine. A Canadian mining company, Constantine Metal Resources, has, with US EPA approval, received a permit to begin a mining operation at the headquarters of Bristol Bay in Alaska, an American state. These waters are the place of salmon spawning and where Eagles and Grizzlies that exist on the salmon find their food. As the clothier, Orvis, makes clear in its ads, what is to be gained from the Pebble Mine is foreign company profits, 2,000 temporary jobs, and a measely 1,000 full-time jobs during opeartion. What is to be lost is a $1.5 billion fishing industry and the 14,000 associated jobs, 417 square miles of pristine habitat, 4 world-class fishing rivers, 60 lineal miles of prime salmon spawning habitat, and the destruction of pristine waters by 360,000 gallons of toxic effluent daily passing into the Chilkat River, bringing with it the destruction of salmon, eagle, and grizzly life along with that of 14,000 people.