Depuis plus d’une semaine maintenant, près de 200 mètres de clôtures protégeant la dune de Penthièvre ont fait l’objet d’une dégradation et d’un arrachage sauvage, dont la volonté intentionnelle ne fait aucun doute. Les faits, dénoncés par un riverain kitesurfeur, ont été découverts le samedi 22 décembre derrière le fort de Penthièvre sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon.
Comme nous l’avons nous-mêmes constaté, l’action n’a pas consisté qu’à l’arrachage de ces clôtures, mais aussi à leur éparpillement jusqu’à la plage située à 500 mètres en contre-bas, non sans générer un certain danger en ces temps de grosses mers.
Mais à qui peut profiter une telle dégradation de ces clôtures qui rappelons-le, ont un intérêt environnemental évident. D’une part parce qu’elles délimitent l’accès au public afin de préserver les espèces végétales qui s’y développent de trop de piétinements humains, mais aussi d’espèces d’oiseaux qui y nichent. Mais ces clôtures ont également un autre rôle, celui de retenir le sable des dunes, chahutées par les vents et les assauts des vagues.
Une seconde question nous apparaît, celle de la compétence. A qui est dévolu le rôle de gestion, de l’entretien, de la responsabilité de ces clôtures. Évidemment, nous reviendrons en tentant d’y apporter des réponses.
Pour l’heure, une plainte ayant été déposée par le kitesurfeur agacé, il appartient à la Gendarmerie saisie de celle-ci, de faire toute la lumière sur ces bien curieux agissements…
Un reportage d’Olivier Delagarde
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