Bientôt un an après la mascarade de démocratie jouée au conseil départemental de Loire-Atlantique, le 17 décembre dernier, Bretagne Réunie a saisi par courrier le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron, le Premier ministre, Monsieur Édouard Philippe, le Président de l'Assemblée nationale, Monsieur Richard Ferrand, le Président du Sénat, Monsieur Gérard Larcher et à la Ministre de la Cohésion des Territoires, Madame Jocelyne Gouraud.
Le contenu de ce courrier explique aux Responsables de la Nation :
• qu’une pétition citoyenne a été signée manuellement par plus de 105 000 électeurs de Loire-Atlantique (plus de 10 % du corps électoral voulu par le Législateur) et que ces électeurs attendaient d’être consultés sur l'avenir régional du territoire de Loire-Atlantique.
• que Monsieur Philippe Grosvalet avait préféré décider sans consulter – refusant ainsi d'appliquer l'article L 1112.16 CGCT et d’interroger les habitants de Loire-Atlantique – de faire voter le Conseil départemental sur le retour du 44 en région Bretagne, et non sur l'objet même de la pétition citoyenne
• que le Président du Conseil départemental a fait voter un vœu pour demander à l'État d'organiser un référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne : vœu voté à la quasi-unanimité par les conseillers départementaux.
• que refuser d'organiser une consultation quand plus de 105 000 électeurs d'un seul département signent de leur main pour la demander est un acte politique d'une gravité majeure.
Bretagne Réunie demande donc de par ces faits au Gouvernement, de mettre en œuvre ce référendum pour enfin remettre la démocratie au cœur de la décision politique et permettre aux habitants de Loire-Atlantique de choisir leur région.
En sus, Bretagne Réunie demande aux Responsables de la République d’enclencher un processus de modification des limites géographique des régions de l’Ouest de la France, qui ont été les grandes oubliées de la réforme territoriale de 2015.
La coprésidence de Bretagne Réunie, Paul Loret et Alain Peigné
■J'avais déjà discuté du sujet avec d'autres ici même et il est vrai que la solution européenne me parait tout sauf fiable surtout lorsqu'on voit comment est traité la question de la Catalogne.