Face aux grandes évolutions, les Bretonnes et Bretons (Loire-Atlantique comprise) affirment plus que jamais leur identité collective. Confiants dans leur capacité à forger leur destin et sereins face à l’avenir, ils sont ouverts au débat et prêts à trancher les questions en cours sur leur avenir institutionnel. La réunification reste toujours d’actualité et le projet d’Assemblée de Bretagne, aux pouvoirs renforcés, pourrait s’envisager comme une opportunité de réforme.
Note d'analyse à lire sur Breizh Civic Lab (+ présentation TMO Régions).
RETOUR PRESSE DES RESULTATS DU #SONDAGEBRETAGNE
– La Bretagne à 5 en débat, dossier du Télégramme, 29 août 2019
- La revue de presse, France Inter, 29 août 2019 (8h45 à 3:55)
– La Bretagne à 5 départements : 47 % des Bretons y seraient favorables, selon un sondage, Ouest-France, 29 août 2019
- Débat. Pour ou contre la Bretagne à 5 départements ?
– Loire-Atlantique Bretagne à cinq départements : les Bretons favorables à 47 %, Presse Océan, 29 août 2019
– Un sondage vient relancer l’idée du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, Libération, 29 août 2019
– Nantes en Bretagne ? Les habitants de la région plutôt favorables à la réunification, selon un sondage, 20 Minutes, 29 août 2019
– Bretagne à cinq départements : les Bretons favorables à 47%, Le Figaro, 29 août 2019
- Rattachement de la Loire-Atlantique : les Bretons favorables à 47%, Boursorama, 29 août 2019
- Sondage : les Bretons pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, Orange Actu, 29 août 2019
- La Loire-Atlantique doit-elle être rattachée à la Bretagne ?, JT TF1 13h rediffusé par LCI, 29 août 2019
- La Bretagne à cinq départements, 53% des habitants de la Loire-Atlantique y sont favorables, France Bleu, 29 août 2019
- Bretagne à cinq départements : les Bretons favorables à 47% selon un sondage, Europe 1, 29 août 2019
- Un sondage en faveur de la Bretagne à 5, Ouest-France (Page Bretagne), 30 août 2019
- Bretagne à 5 départements: les Bretons favorables à 47% (sondage), Atlantico, 30 août 2019
- Un sondage en faveur de la Bretagne à 5 départements, France 3 Bretagne, 30 août 2019
- Sondage sur la réunification de la Bretagne : précision, Ouest-France (page Bretagne), 31 août 2019
- Nantes bientôt rattachée à la Bretagne? Ça fait débat dans les «Grandes Gueules», BFMTV/RMC, 31 août 2019
- 63% des habitants de Loire-Atlantique souhaitent une consultation sur la réunification, Media-web.fr, 31 août 2019
- La Quotidienne parle de réunification de la Bretagne, TéléNantes, 2 septembre 2019
- Richard Ferrand donne le cap de la rentrée politique en Bretagne, Dimanche en politique, France 3 Bretagne, 8 septembre 2019
■Tous ces sondages,pétitions,manifestations pour l'unité avec plus de 30 à 40 000 personnes ne débouchent pas électoralement en Bretagne?
Ils ne font pas peur aux notables,énarques,etc...
Qu'en est il des élections municipales à venir en Mars 2020 pour voir de plus en plus de militants
s'investir dans les mairies en plus de leurs actions -Réunification,danseurs des cercles celtiques,des festou noz,des bagadou, des groupes de chants,des ONG bretonnes,etc ?
Des coordinations politiques élargies en Septembre se tiendront elles?
La réunification de la Bretagne est bien un problème de tracé régional. De pertinence, de cohérence, de géographie et d'histoire, de société, de dynamisme et d'avenir. Pour toutes ces raisons (énumération non exhaustive), c'est un problème breton 5/5, mais pas que....
En réalité, c'est la France - ou plutôt son modèle politique inexportable et désastreux - qui a un vaste problème avec sa territorialisation en général. Faut-il encore une énième fois rappeler que nos voisins immédiats et séculaire (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne,...) ont une culture politique qui tient compte des territoires...La France s'obstine dans une exception indéfendable.
A propos de pays basque, n'avez-vous jamais rien entendu sur la revendication d'un département basque du côté pays basque nord (français)? Cela donnerait une structure de référence et de gestion à la zone basque de ce côté des Pyrénées.
Quant à la Corse - initialement un département - , elle a réussi à se séparer de PACA et à obtenir un statut de région (avec deux départements donc). Là vous avez peut-être en partie raison. Sa situation d'île, même montagneuse et couverte de garrigue, n'aurait peut-être pas suffi à obtenir un tel résultat. Si la convergence des politiques corses a réussi ce prodige, alors la Bretagne peut ambitionner et espérer de parvenir à un résultat analogue, en recouvrant son unité territoriale...durablement blessée par une volonté jacobine destructrice. Il vaudrait le coup d'en savoir plus sur les tréfonds de l'histoire récente corse. Un politicien corse de premier plan (Jean-Guy Talamoni) s'était rendu à Carhaix / Karaez à l’occasion du Festival du Livre / Gouel al Levrioù, en 2017. Quelle suite ou quel retour d'expérience?
Peut-on remuer le «mammouth» politique français? Ou celui-ci est-il définitivement «fossilisé»?
De son côté, la Bretagne veut vivre. Diouzh he tu, fellout a ra da Vreizh bevañ. Mod pe vod.
Electoralement :y aura t'il des listes bretonnes de convergences.?
Les élections arrivent,donc il faudrait savoir ce que les organisations bretonnes préparent!
Quelles actions sur le terrain sont envisagées:cet hiver et en été 2020 ?
Assez de parlottes et de démarches de mendiants.
Cependant, l'appareil d'Etat français étant encore ce qu'il est, si une autre façon d'obtenir satisfaction se présente, comme un éventuel référendum (lequel décidément - mais sans surprise - prend les allures d'un nouvel accouchement «démocratique» sous forceps) il parait normal de s'y engager, sachant qu'à terme, si nous sommes à nouveau roulés dans la farine, nous reviendrons par des voies juridiques extra-françaises à la solution logique de la restitution sans discussion.
Au Royaume Uni, tout n'est certes pas idéal mais, outre que les différentes nations sont restées politiquement distinctes, toute pétition de 100 000 signatures bénéficie d'un débat au Parlement londonien. On pense à nos 105 000 signatures de Loire Atlantique toujours en souffrance quelque part, ce dont la presse subventionnée ne semble pas s'émouvoir, préférant réserver ses indignations et ses hauts cris à des faits bien plus insignifiants.
Chez nos voisins Normands, la réunification de 2015 a eu lieu semble-t'il parce que les grands élus de la Région ont conjugué leurs forces vers le but commun, ce qui n'a pas été le cas en Bretagne.
On vit même notre actuel Premier Ministre, alors maire du Havre, pour répondre à l'engagement pris, fêter l'évènement en traversant à la nage le bassin du port.
Combien aurions-nous aimé voir cette scène se dérouler à Nantes ! Car chez nous par contre, aucun de ceux qui étaient pourtant en cour et en nombre au gouvernement n'a voulu se dédire ou mettre sa place en jeu, véritable crève-coeur doublé d'humiliation ressenti, par tous ceux qui faisaient encore confiance à leurs grands élus.
Ne faudrait-il pas travailler pour que désormais, dans tout type de scrutins en Bretagne, les électeurs fassent savoir (par presse indépendante, réseaux sociaux etc...) qu'ils attendent de chaque candidat sollicitant leur vote, une prise de position claire dans leur programme, concernant la Bretagne réunifiée, nos langues et autres sujets ?
A commencer par les municipales l'année prochaine.
Pas de leur compétence ?
C'est que les Etats majors parisiens des Partis demandent déjà aux maires, notamment des grandes villes, de s'engager sur des sujets tels que de la réunification qui ne sont pas normalement de leur compétence. Nous avons tous amèrement en mémoire les prises de positions, disons : «obéïssantes», des maires de Nantes, Rennes, Brest, etc ... CONTRE la Réunification )...
Cela permettrait en tout cas de distinguer ceux qui tiennent à contextualiser leur action en fonction de l'environnement culturel spécifique où ils l'exercent, par rapport à ceux qui entendent oeuvrer en Bretagne de façon neutre et machinale, en gommant par choix idéologique ses particularités, tout comme s'ils étaient non des élus, mais de simples fonctionnaires d'Etat dans n'importe quelle autre aire culturelle de l'archipel territorial français.