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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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L’UDB Kreiz-Breizh apporte son soutien aux parents d’élèves de l’école publique de Bulat-Pestivien qui se mobilisent et organisent une classe sauvage français-breton pour obtenir l’ouverture d’une classe bilingue dans leur école. L’UDB dénonce l’attitude de l’inspection d’académie des Côtes d’Armor qui refuse d’ouvrir une classe bilingue dans l‘école publique de Bulat-Pestivien alors que les critères retenus pour une ouverture de classe bilingue étaient satisfaits : nombre d’élèves, locaux adaptés… et ce conformément aux directives de l’Education Nationale. Comment passer sous silence le fait que l’enseignement bilingue français-breton est absent depuis tant d’années du secteur de Callac, pays ou la langue bretonne est encore très présente ?

Les tentatives d’ouverture d’écoles ou de classes bilingues ont été nombreuses depuis la fin des années 70. A cette époque Diwan, l’école en langue bretonne, avait un projet d’ouverture sur le canton de Callac, tentative vouée à l’échec. Plus récemment des tentatives d’ouverture d’une classe bilingue dans le public à Callac ont trouvé de multiples tracasseries sur leurs chemins, jusqu'à décourager les parents à l’origine du projet.

Ce n’est pas faire mystère que de déclarer que Monsieur Félix Leizour sénateur maire de Callac est, sous les prétextes les plus divers, franchement hostile à l’ouverture d’une classe bilingue dans le canton. Cette opposition politique avérée conjuguée à l’hostilité de Monsieur Michel Le Bohec, inspecteur d’académie des Côtes d’Armor à l’encontre de l’enseignement bilingue sont les causes principales du refus d’ouverture d’une classe bilingue à Bulat. Depuis cinq ans Monsieur l’inspecteur d’Académie refuse toutes ouvertures de classes bilingues publiques dans le département des Côtes d’Armor, alors que dans le département du Finistère dix nouvelles classes bilingues ont été ouvertes au cours de ces mêmes années.

Mais grâce à l’obstination et à la mobilisation des parents d’élèves, une école Diwan a pu enfin ouvrir ses portes, non sans mal, à la Chapelle-Neuve au mois de septembre. L’UDB se réjouit de cette ouverture, mais déplore qu’au pays des Droits de l’Homme, les Bretons doivent continuellement se battre pour obtenir le droit à l’enseignement de leur langue que ce soit dans l’enseignement public ou l’enseignement associatif. Pour l’UDB Kreiz Breizh, il est scandaleux que les 20 élèves inscrits pour la rentrée de septembre à Bulat ne puissent accéder à un enseignement bilingue dans l’école publique. Nous demandons fermement à Monsieur l’Inspecteur d’Académie des Côtes d’Armor d’accorder rapidement le demi poste d’enseignement bilingue demandé par les parents d’élèves de l’école. Les difficultés incessantes rencontrées pour le développement de l’enseignement bilingue en Centre Bretagne à Rostrenen, Bulat et la Chapelle Neuve, démontrent le nécessaire transfert des compétences dans le domaine de la politique linguistique, de l’Etat vers la région Bretagne.

Pour l’UDB Kreiz Breizh : Herve Le Gall


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Vendredi 3 mai 2024

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