Communiqué 2019/441 du 27/04/19
A ce jour, samedi 27 avril 2019, soient trois jours depuis l'enlèvement des deux fillettes, les époux Le Bris n'ont toujours pas pu voir leurs progénitures, ils devront attendre dimanche pour les voir!
Les samedis «jaunes» se succèdent, les réponses gouvernementales insatisfaisantes s'accompagnent de moyens légitimes pour la plupart dès lors qu'il s'agit de mettre un terme aux violences et dégradations urbaines mais que dire des moyens de pression sur des membres de la famille afin de faire taire tous ces «rebelles» qui dérangent...
Malheur à vous si vous agissez pour recouvrer vos droits fondamentaux spoliés par un État faussement appelé «pays des Droits de l'Homme»!
Malheur à vos proches si vos actes, pourtant pacifiques, les conduisent en Garde-à-Vue, et vos enfants enlevés manu-militari sous le prétexte d'une enquête sociale, à peine ouverte, mais laquelle commence à être nourrie de pièces douteuses!.
Mercredi 24 avril, 06h30: les forces de Police viennent au domicile de la famille Le Bris résidant à Belfort. Jonathan LB. est placé en garde-à-vue. Les faits qui lui sont reprochés: son arrestation entre «dans le cadre d’une enquête préliminaire, après des infractions que la police a constatées, en partie durant le mois d’avril. Selon nos informations, il serait reproché au suspect des menaces et des outrages envers les forces de l’ordre, un appel à la révolte et à l’insurrection ainsi qu’un port d’arme.» (L'Est Républicain, 24/04/2019).
A 14h00, c'est au tour de sa femme d'être conduite au commissariat pour y être entendue. Elle en ressortira deux heures plus tard, le temps de constater leur domicile ravagé par la perquisition. Plus inquiétant, elle apprend dans la foulée que leurs deux filles âgées de deux et quatre ans, leurs sont enlevées sur le champ, le temps que soit bouclée une enquête sociale...
Jeudi 25, midi: la garde à vue de Jonathan prend fin, retour au foyer. Mais qu'en est-il pour ses deux filles???
Comment peut-on en arriver là? Pour ce pays se définissant comme étant celui des Droits de l'Homme, il semble que les droits des enfants peuvent être bafoués sans remord, et qu'une famille peut être pénalisée alors que leur père est le seul acteur de méfaits, lesquels restent de plus, encore à prouver. Qu'en est-il de la présomption d'innocence? Qu'en est-il des conséquences psychologiques sur des enfants aussi jeunes?
Certains pourraient s'interroger sur cette disproportion patente qu'il y a entre l'urgence à vouloir protéger des enfants de leur père ou de leur foyer, le temps d'une enquête, alors que celle-ci aurait pu se faire sans rompre leur cadre de vie.
Une pierre, deux coups!
L'une des réponses pourrait être la personnalité même de Jonathan. Son militantisme dérange d'autant plus l'Etat français qu'il est depuis des années (2015), en procès avec celui-ci: Jonathan LB. multiplie les recours en justice afin que lui soit supprimée la nationalité française qui lui est imposée pour prendre la nationalité bretonne.
Lui serait par ailleurs reproché d'avoir une attitude agressive envers les forces de l'ordre. Curieux pour qui est «Street Medic» et se tient disponible pour secourir des blessés, qu'ils soient manifestants, simples passants, ou appartenant aux forces de l'ordre!
De tous ceux qui connaissent Jonathan LB., tous pourraient témoigner que sa fougue militante n'a pour limites que le droit international. Certes Bonnet Rouge hier et Gilet Jaune depuis novembre dernier, ses revendications n'en sont pas moins justes et légitimes: elles ne reposent que sur le droit des peuples, droit contraignant pour tout Etat ayant ratifié le ou lesdits traités internationaux.
Penser que Jonathan Le Bris mettrait en danger les siens en ayant une attitude irresponsable dans la rue serait mal le connaître. Mais penser que l'Etat français ne prendrait pas des libertés avec le droit pour asseoir son autorité serait illusoire!
Dans ces pays du monde dirigés par des régimes autoritaires, les mots «Liberté» ou «Démocratie» font rêvés. Ici-bas, ces valeurs sont mises à mal et prennent des définitions différentes selon le côté où l'on se situe, alors qu'elles ne le devraient pas. Mais il ne suffit pas d'être un Etat pour parler de légitimité ou de légalité, surtout lorsque ce dernier déclare publiquement, traités à l'appui, que tout Peuple a droit de disposer de lui-même. Aussi dans cette République dite indivisible, existe t-il des Peuples auxquels est accordée une grande autonomie et dont l'identité est essentielle pour l'avenir – je vous invite à lire le discours du Président français à Nouméa en janvier dernier - et d'autres Peuples, certes en métropole, mais, dont les droits continuent d'être spoliés. Existe -t'il une hiérarchie? Certes non!
Comment appelle t'on une République qui s'en prend aux plus fragiles de ses citoyens?
Procéder par arrestations, perquisitions traumatisantes et utiliser toutes formes de pression sur les proches ou sur les familles afin de dissuader des «réfractaires», qui ne sont en fait que des Résistants, afin de saper toutes velléités contestataires restent indignes d'un pays soit-disant démocratique. Et lorsque des médias rapportent les seuls arguments des forces de l'ordre ou de l'Etat (Procureur), cela relève plus de la propagande que du journalisme.
Quand cette République permet de retirer des enfants de leur foyer alors qu'ils sont nullement en danger et qu'elle permet de faire croire aux médias que pareille décision est motivée par un soucis de l'intégrité physique d'enfants, force est de constater qu'en réalité leur sort passe au second plan. Confier les enfants à des membres de la famille ou à des personnes de leur entourage aurait été le minimum des moindres maux. Qu'importe le traumatisme qu'ils auront subi...
Ayant échangé rapidement avec Jonathan LB., vous comprendrez que son inquiétude première est dirigée vers ses deux filles qu'il souhaite voir réintégrer au plus vite le foyer. Il est demandé aux parents d'infirmer les accusations relatives à l'insalubrité des lieux dans les quinze jours, ce qui laisse entendre que le juge des affaires familiales ne se prononcera pas avant ce délai.
Que toutes les bonnes volontés lui apportent le soutien nécessaire en souhaitant que l'administration française saura trouver au plus vite, plus de raison et de sagesse.
Pour soutenir Jessica & Jonathan et les aider à financer les frais de justice:
Courage aux parents!
En savoir plus:
«Un Gilet Jaune en garde à vue pour menaces envers la Police», L'Est Républicain du 24/04/2019
https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2019/04/24/un-gilet-jaune-en-garde-a-vue-pour-menaces-envers-la-police
«A Belfort, les enfants d'un gilet jaune placés : la mise au point de la justice», France Bleu Belfort du 25/04/2019
Interview d'Alain Le Bris, père de Jonathan, le 25/04/2019
«Reconnaissance de la Nationalité Bretonne!» , ABP du 14/05/2016
■Exemple: comment peut-on dire répéter, que le devoir de mémoire est important pour tous, qu'il est nécessaire de transmettre aux générations futures ce que pu faire dans le passé les auteurs des plus graves ignominies? Reconnaître des génocides (ex: la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie) est chose aisée dès lors que les responsables de sont pas français. Donner des leçons aux puissances étrangères alors que l'on est incapable soi-même de reconnaître ses propres fautes, est un B.A.BA que la France est incapable de pratiquer. J'en veux pour preuve le génocide Britto-vendéens dont les pages sont tues dans les livres d'histoire de France, génocide toujours non-reconnu et dont les pages les plus noires ont disparu des manuels scolaires. Il est important de rappeler les boucheries du 3ème Reich, mais il est accessoire de mentionner que bien avant les nazis, les Républicains français en firent tout autant.
Quelle belle leçon donne l'Etat français à nos enfants!
Alors ne venez pas dire à Jonathan qu'il est un fumiste parce qu'il apprend à ses filles la vraie histoire de leur pays, ou parce qu'il refuse d'oublier comment des bretons sont devenus français!!!
Il est non-violent, il servit sous les drapeaux au-delà de son service militaire, mais eut le malheur de retenir ce qu'on lui apprit depuis toujours: dire la vérité et être soi-même.
Nous en sommes à phase de l'alerte! Les médias nationaux n'en parlent pas, et il faut reconnaître que le cas Jonathan Le Bris n'est pas unique. Nous récoltons pour le moment des témoignages auprès des personnes qui connaissent bien la famille Le Bris afin de démonter ces inventions relatives à une insalubrité du logement.
Lire dans un média que les deux fillettes encouraient un risque sanitaire parce qu'un réfrigérateur n'avait pas de lumière tombe dans le ridicule! Pourquoi n'avoir pas dit qu'il produisait du froid, pourquoi n'avoir pas dit qu'il y avait deux réfrigérateurs?
Dans un Etat de droit, cette manière d'opérer est inadmissible, a fortiori lorsque cela concerne directement des enfants!
Il est coutumier d'user d'arguments fallatieux pour décrédibiliser une personne! Au sortir du commissariat, Jonathan était d'ores et déjà interdit de manifestation pour un an avec une interdiction de sortir du département!
Innocent, il est déjà condamné. Quant aux raisons sanitaires invoquées pour justifier l'enlèvement des flllettes du foyer familial, étrange que cette même précaution ne soit pas prise pour tous ces enfants qui vivent actuellement dans des logements qui eux sont réellement insalubres, ou pour ceux qui vivent dans la rue!
Il est indigne pour un beau pays de s'en prendre aux plus faibles lorsqu'il est réellement question d'idéologie politique. Museler Jonathan ne l'empêchera pas de penser autrement, et ne peut que réveiller ceux qui sont encore endormis sur les douces paroles de France...
La violence n'a jamais rien résolu, le fer aiguisé le fer, mais, une parole douce calme la fureur . Qui croient au Seigneur Jésus-Christ sera Sauvé, qui se reprend et changé de voie sera pardonné cet rétabli. Je prie le Père au nom de Jésus-Christ, que ces violencences cessent, que le calme et la sagesse pleuvent sur tous ces coeurs meurtris et que la réconciliation se manifeste par la grâce et la bienveillante bonté de notre seul Sauveur Jésus-Christ. Amen!
ou comme le faisait le démocrate Michel Debré la déportation de milliers d'enfants réunionnais dans le centre de l'Hexagone pour servir d'esclaves aux paysans français
va t'on déporter les enfants du résistant Jonathan Le Bris dans les colonies de nouvelle calédonie ou en Guyanne ? Jonathan devra t'il faire appel à la CEDH comme l'autre résistant, Le Goarnig l'avait fait en son temps 1972 pour ses enfants ?
Le substitut du procureur de la République a tenu à rappeler que le placement provisoire des enfants n'avait rien à voir avec la procédure en cours sur les menaces contre les forces de l'ordre.
En perquisitionnant au domicile de la famille du militant, les policiers auraient découvert que les enfants vivaient dans des conditions de vie _«déplorables_, pour ne pas dire à la limite de l'insalubrité» selon Frédéric Lutz. Voir France bleu Voir le site
Sachant que les Parquets ( procureurs et ses substituts ) ne sont pas indépendants du pouvoir exécutif.
La France a d’ailleurs été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme, voir ‘’Arrêt Medvedyev’’
Entre ‘’non indépendance ‘’ et ‘’au service de ‘’ la ligne est facile à franchir. !
La vérité sortira, les fillettes reviendront chez leurs parents, tel est le principal.
Mais quid de l'éventuel traumatisme des enfants? Quid des dommages collatéraux pour cette famille, le travail de Jonathan, et de cette image publique lancée par un média? Si un démenti est à prévoir, chacun sait qu'il sera bien discret... L'importance de la présomption d'innocence devrait s'imposer pour chacune des décisions prises par un procureur afin de protéger tout éventuel innocent et de ne pas le jeter en pâture aux médias et à l'opinion publique.
La Bretagne ,a en son sein, beaucoup, énormément de traîtres; et de mercenaires à la solde de Paris, des saboteurs de toutes origines!
La Bretagne subit des milliers de trahisons par heure, par jour!
Les Bretons auront tout donné à la France et leur âme au diable pour quelques gwenneg.
Il aura sans doute manqué un Alan Stivell politique pour réveiller leur conscience.
Ceci étant dit, je me souviens peut être mal de mon histoire de France, mais de souvenir la Bretagne est française depuis près de cinq siècles, peut on vraiment dire que les bretons ne sont pas français?
Qu'est ce qui vous permet de dire que les autres sont des traîtres? Pensez vous que les français ne sont en fait que les habitants d'Ile de France?
Je ne nie pas l'histoire de la Bretagne, mais je ne vois pas la trahison quand on accepte que la Bretagne est française depuis un demi millénaire...
En revanche en tant que français et fier de mon pays, je n'aime pas quand mon voisin né dans la ville d'à côté me dit qu'il n'est pas français mais portugais, quand les mecs du quartier se disaient algérien, turc, marocain ou autre, comment accepter que les bretons s'y mettent eux aussi?
Quant aux enfants j'espère qu'elles retrouveront bien vite leurs parents, mais seulement si c'est dans de bonnes conditions, si la maison est vraiment pas adaptée à l'accueil d'enfants en bas âge, mieux vaut les en écarter. Et pour l'appartement mis sans dessus dessous, c'est généralement ce qui se passe lors d'une perquisition, je suis d'accord sur le fait qu'il soit un peu abusé que rien ne soit remis en place ou qu'il n'y ai pas compensation mais arrêter de crier au complot à tout bout de champ, c'en devient ridicule et lassant...
'Les Gilets Jaunes sont des milliers d'antisémites haïneux qui se réunissent chaque samedi' (on ne compte plus le nombre d'élus, de chroniqueurs, d'intellectuels s'étant clairement avancés sur l'argumentaire) dans le but de justifier l'utilisation d'armes de guerres (non léthale mais capable de causer des blessures majeures irréversibles) et jusqu'à un appel à l'utilisation d'armes de guerre létales par la bouche d'un ministre philosophe...
Il y a 70 ans, les juifs avaient pour eux également tout un argumentaire issue de la ''bienpensance'' justifiant nombre d'actions violentes prises à leur encontre...
Jonathan le Bris (en procès pour obtenir la nationalité bretonne) ferait vivre ses enfants dans des conditions d'insalubrités...
Mais à l'inverse, il y a peu de mesures contre les réseaux d'élus pédophiles, un appel récurrent à la clémence pour les islamistes radicalisés dont il n'est jamais questions de retirer leurs enfants à leur mère pourtant bien souvent au moins sinon plus radicalisée que le mari...
Idem, très peu de communication sur les exécutions de masse (avec crucifixion post-morten) chez notre bon allié saoudien... et comme on le sait, il n'y a rien au Yémen qui mérite l'attention de nos médias très à cheval sur le respect des droits de l'homme...!
Sans aller jusque là, il me semble avoir lu que 20 à 30% des femmes qui divorcent évoquent sous une forme ou une autre des attouchement sexuels sur les enfants de la part de leur mari
(Sur ce dernier point, il semble d'ailleurs que les femmes juges soient moins réceptives à l'argument... un peu comme les juifs de l'Hexagone qui commencent à saturer des argumentaires antiracistes émis en leur nom...)
Il y a un vieux proverbe qui dit : «Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage...!»
Je ne connais pas Jonathan le Bris, mais je constate chaque jour la véracité de ce proverbe...!
Ce qui n’impressionne le plus, ce n'est pas que ce proverbe se vérifie mais que la logique qui prévaut fonctionne aussi bien...!
On dit aussi : «Quand on veut agresser quelqu'un, pour le justifier on commence par le déshumaniser...»
Exemple : ''Les boches mangeurs d'enfants, les Irakiens qui empalaient les bébés dans les maternités..., les élus Catalans coupables de rébellion et sédition, même l'enseignement de la langue bretonne serait à en croire certains une violence faite aux enfants...)
Personnellement, j'ai un doute sérieux sur le fait que l’insalubrité du logement de Jonathan le Bris soit à un niveau tel au regard de l'existant dans l'hexagone qu'il justifie qu'un service social (débordé) place ce dossier à ce niveau de priorité...
Vous faites erreur, la Bretagne actuellement n'est Française que par votre ignorance des textes internationaux et de votre propre histoire / identité.
=>Ignorer la loi, c'est permettre à d'autres de violer vos droits...
=>Quand on veut coloniser un pays, la 1ère chose est de substituer une histoire par une autre (vous connaissez certainement le célèbre ''nos ancêtres les gaulois'' enseigné aux Africains).
Du fait, vous apprendrez que les Bretons n'ont JAMAIS été considéré comme Français suite à 1532...
Déjà parce que le traité d'union est un édit qui n'a aucune valeur légale en Bretagne et que le dernier traité entre les 2 pays indique qu'ils resterons indépendants l'un de l'autre... (ce que tout étudiant de l'ENA doit savoir... je serai surpris du contraire)
Puis par le fait que de 1532 à 1789 le statut Français de la Bretagne était «province réputée étrangère»... Je vous laisse chercher la définition du mot ''étranger / étrangère'' dans le dictionnaire...
D'ailleurs jusqu'à la Révolution française, la Bretagne disposait de son propre état (de ses propres lois et de sa propre fiscalité) soit un statut proche de celui de la France actuelle au sein de l'Union Européenne (aspect militaire mis à part sachant qu'on évoque déjà une Europe de la défense)... Un navire de commerce breton battait pavillon breton est certainement pas pavillon français!
C'est la Révolution Française qui en voulant créer un ''homme nouveau'' (le citoyen) a affirmer que les identités réelles n'existaient plus et que tout le monde était ''Français'' (raison pour laquelle : les Algériens étaient qualifiés de Français, que pour un Sénégalais la France était affirmé comme étant sa Patrie,... même aujourd'hui les réfugiés sont qualifiés de ''Français en devenir'' avant même d'avoir demandé l'avis aux concernés...)
Donc avant 1789 et les massacres qui ont ''éduqué'' les peuples de l'Hexagone, un Français (un vrai) n'aurait pas plus qualifié un Breton de Français que vous-même qualifiez aujourd'hui un Allemand de Français...!
D'ailleurs en parlant d'Allemands, savez-vous qu'en 1956 la France affirmaient à l'ONU que les habitants de la SARRE (lander Allemand) étaient Français et que ce territoire devait se réunir avec le reste du ''pays''... Les Allemands ont demandé un référendum que la France a rejeté au titre qu'il n'avait pas de sens (en effet, pourquoi demander aux Sarrois s'ils étaient Français alors que la France affirmaient qu'ils l'étaient...)
Néanmoins l'ONU a réalisé ce référendum et au risque de vous déplaire, ces ''Français comme vous'' ont répondu qu'ils étaient ''Allemands''! (vous avez toute l'information sur le site de l'ONU).
Maintenant imaginons :
1) que l'histoire de Bretagne soit enseigné durant 2 générations aux enfants de Bretagne (le droit de connaître son histoire fait parti du ''droit international des enfants''). Puis dans 40 ans, on organise un référendum sous le contrôle de l'ONU afin de savoir si les Bretons sont ''Français''...
2) que l'on remplace le ''roman de France'' par ''l'histoire de France'' et dans 40 ans, par curiosité, on pose la question aux Français (hors Bretagne) si les Bretons sont Français...!
A mon avis, la réponse des uns comme des autres risque d'être intéressante!
J'invite quiconque n'appréciant pas qu'il lui soit dit d'être «ignorant» ou «inculte» à comprendre qu'il ne s'agit pas d'une insulte car nous savons que les programmes de l'Education nationale ont bien oeuvré pendant des années afin de préparer les jeunes générations à entrer dans le moule républicain.
Seulement voilà: à défaut de mettre le nez dans la vraie histoire en recherchant les bons manuels, il existe des livres narrant l'histoire de la Bretagne vue de la Bretagne et non racontée par la France:
1- Le livre bleu de la Bretagne, du Docteur Louis Mélennec (à disposition gratuitement sur le net)
2- Comment la Bretagne est devenue française, de Hervé Le Bévillon.
L'information existe. A chacun voulant vraiment connaître où sont les vérités, d'aller à la pêche. Et enfin, nous aurons moins l'occasion d'entendre les mêmes accusations et de répéter inlassablement les raisons de notre détachement envers l'Etat français.
Trugarez deoc'h.
Vous avez raison, se savoir ''ignorant'' est en fait une avancée intellectuelle.
S'il faut un exemple actuel percutant :
Il y a peu nous avions une vision du monde qui nous laissait à penser que devant nos télescopes nous avions l'essentiel de l’univers. Nous faisons erreur, une erreur monumentale...
Depuis 20 ans et suite à différents calculs, nous venons de comprendre que la masse principale de l'univers était composé d'une matière inconnue la ''matière noire''... Pire, en parallèle existe une énergie également qualifier de noire...
Qu'est-ce que la matière noire et l'énergie noire...?
Nous n'en avons strictement aucune idée, rien, netra... sauf que cela existe...!
En clair là où le scientifique d'hier (années 90) chiffrait son savoir à 100%, le scientifique d'aujourd'hui chiffre son ignorance à 95%... Un vrai ''complot'' contre l'astrophysique...!
Et pourtant le scientifique ignorant d'aujourd'hui en sait plus que le scientifique savant d'hier... car il sait qu'il ignore!
Si cela peut aider, notamment Yann L.
A la différence de nos astrophysiciens, sur le sujet breton évoqué il sait où chercher la connaissance qui renseignera son ignorance!
Et si savoir nous indiffère, alors nul besoin de venir nous parler de démocratie, respect des peuples, humanisme et autres valeurs humaines et sociétales...! D'autant plus que l'on trouvera beaucoup de monde pour nous dire que nous sommes intelligents et géniaux, voir mieux que les autres au point de porter naturellement un message à l'humanité...! (On comprendra le parallèle avec un existant...!)
=> Personnellement, je pense qu'ignorer son identité en conscience est une régression tangible de la notion d'humanité... Alors qu'ignorer la matière noire ne nous rend pas moins humain, juste un peu frustré de notre limitation humaine...
Prendre connaissance qu'un Breton n'est pas Français est à mon sens aussi simple que de prouver que la Terre est ronde... un minimum d'effort est suffisant, mais si vous habitez en Arabie Saoudite l'un des faits vous posera collectivement un problème et si vous habitez en République Française il en sera de même pour l'autre...
''Et pourtant...'' comme disait un Italien célèbre...!
BEVET BREIZH
Dans une prise de conscience de son identité « profonde » de Breton, je trouve tout à fait logique et comprend que pour se présenter, un « Breton » désire écrire et traduit ses noms et prénoms, qui ont été imposés dans une langue étrangère, par la traduction qui est en conformité avec les sentiments et réflexions que sa culture et son Histoire réapprises, déterminent chez lui. Devenu en âge et conscience de choisir… Malgré les choix de papa et/ou maman ?
En reconnaissant chez vous des sentiments et réflexions très en phase avec « la voix de son maître », sa culture imposée contre la nôtre, ses agissements politiques imposés et toute son Histoire coloniale imposée depuis des siècles, j’ai trouvé logique de traduire Yann en JEAN, qui en est la traduction bien française, du nom de l’apôtre bien-aimé du Christ. Avec juste un peu d’ironie, comme à mon habitude.
De plus en en lisant ceci de votre part: « …merci de respecter mon identité » je suis resté pensif. En quoi je n’ai pas respecté votre identité en utilisant la traduction française de Yann ?
Et en quoi votre volonté de s’en tenir à « Yann » peut nous laisser interpréter de la perception que vous avez de « votre identité » ?
La Bretagne est française de « un demi-millénaire » dites-vous ?La France ne l’est même pas de deux demi-millénaires… Et surtout pas dans sa configuration actuelle.La Bretagne est bretonne près de quatre demi- millénaires, et l’est encore !
À la fin du 19ième siècle, quatre-vingt pour cent des habitant ne parlaient pas « le français ». Ils parlaient la langue de leur nation. Le délire français est semble-t-il toujours un défi à améliorer!
Par contre il y a en France, au moins en deux domaines et c’est peu dire, une volonté destructrice, mensongère de nuire ou d’imposer une falsification, un remodelage de l’Histoire réelle des Hommes et des Nations, pour justifier des faits, évènements et masquer l’impuissance et la faiblesse ou les projets des élites françaises ou/et de ceux qui le sont devenus, et influencent dans des directions qui peuvent légitimement interroger le quidam !
L’un, vous y êtes tombé la tête toujours la première consiste à vouloir établir une équivalence de droits et de revendications, entre immigrés/migrants et les peuples et nations autochtones constitutives de ce qui est devenu territorialement et dramatiquement très mal culturellement, la France !
L’autre est de marteler l’idée que la France, l’Europe « sont des terres d’immigration » comme les USA ! Je trouve que dans ces deux cas, la malhonnêteté est évidente, l’on se fiche de notre gueule, l’on nous prend pour des déficients mentaux !
Deux domaines qui mériteraient des développements pour contrecarrer les efforts délétères incessants de la « propagande » !
Pour le reste Jacques et Yann Varc’h Furon vous ont apporté quantité d’éléments, qui vous seront plus qu’utiles, si curieux vous êtes. Que vous soyez d’origine bretonne…ou non d’ailleurs. Il est toujours bon d’en apprendre, sur la France et ses pratiques civilisatrices et politico- historiques.
Extraits du Livre : THEORIE DES NATIONS.
LA MISE A MORT DE LA NATION BRETONNE.
Le Procureur général des Etats de Bretagne, le comte de Botherel, tonnant comme Jupiter contre la France violatrice des droits sacrés de la Bretagne, publie des protestations restées célèbres, dont voici quelques extraits :
« La NATION BRETONNE a confié à ma vigilance la conservation de ses droits le plus précieux. Aucune considération ne me rendra parjure et ne me fera trahir l’intérêt du peuple Breton. C’est la patrie qui est en péril, sauvons la patrie. Plutôt mourir que trahir. Ce serait nous rendre coupables du CRIME DE LESE NATION-BRETONNE, ce serait nous rendre parjures, trahir notre patrie et manquer à l’honneur, à tout ce qu’il y a de plus sacré que de céder …. Cette province ne se gouverne que par ses propres lois, elle n’a jamais été soumise à aucun régime étranger, qui d’ailleurs n’y a point de représentant. … »
Abbé Maury, député français, mais honnête (1789) : déclaration devant l'Assemblée nationale :
« L'intérêt commun est que la justice soit respectée. Tous les droits particuliers reposent sous la sauvegarde de la foi publique. Les peuples ont des droits. Les prérogatives de la Bretagne n'ont rien d'odieux pour la nation française, si elles émanent d'une convention libre et inviolable.
Tous les cahiers du clergé et des communes de Bretagne demandent unanimement la conservation des Droits, Franchises et Privilèges de la province. Les Bretons déclarent ne vouloir se soumettre à aucune décision de l'Assemblée Nationale, à moins que ses décrets n'aient été librement adoptés par les États particuliers de la Province. Ce n'est qu'à cette condition que la Bretagne nous a envoyé des députés, en se réservant ses franchises que la Nation française n'a pas le droit, et par conséquent le pouvoir de lui enlever.
La Bretagne jouit, par sa Constitution, du droit de consentir dans ses États la loi, l'impôt, et tous les changements relatifs à l'administration de la justice. La Bretagne aura un parlement, une chancellerie, une chambre des comptes, et il ne sera fait aucun changement à l'administration de la justice de cette province sans le consentement des États.
Il n'y a rien de plus sacré si un pareil titre n'est respecté. C'est donc avec les États constitutionnels de la Bretagne que nous devons traiter la grande question des droits qui appartiennent à cette province.
Il est donc démontré, et je ne crains pas de le publier en présence des représentants de la nation française : la Bretagne est libre, nous n'avons aucun droit sur cette province» .
L'ALSACE ET LA BRETAGNE.
Un Alsacien au bon docteur Mélennec (citation vraie) : «Quel dommage, bon docteur, qu'il y ait la France entre nous !»
Napoléon Ier : « Laissez-les parler leur jargon alsacien, pourvu qu’ils sabrent à la française ».
Louis Mélennec : « Savez-vous, chers Alsaciens, que nous, Bretons, par la vertu du pays des doigts de l’homme, nous n’avions même plus le droit de parler notre « jargon », langue antique bien plus ancienne que le français, et que nous avons laissé sur les champs de carnage de la France, 200 000 de nos plus jeunes, en 1914-1918, dans une guerre qui ne nous concernait pas, pas plus que vous ? Avec les enfants qu’ils n’ont pas eu, 400 000 personnes : voila le déficit démographique de la Bretagne, imputable à notre marâtre la France, pour la seule guerre de 1914-1918″.
« Vous souvient il que le maire de Strasbourg durant la géniale révolution française, celle-là qui a apporté la liberté au monde, selon la religion de la « république », voulait déporter les Alsaciens en France, parce qu’ils commettaient le crime abominable de parler la langue de leurs pères, de leurs mères, de leurs ancêtres, et que leur « idiome » les isolait de la « République » (vous avez bien lu : « de la République » )…
« Chers Alsaciens, fuyez si vous voulez être sauvés : le droit international fait de vous les seuls maîtres de votre destin. L’Europe vous aime, le monde entier vous respecte, ne vous laissez pas assassiner par les pieds nickelés ».
LA CORSE :
Jean Luc de CARBUCCIA, éditeur, Corse : « Un jour, tous ces crimes se paieront ». « Le jour où il sera enfin possible de les révéler au grand jour, et de vaincre le discours unique ». (2007. Aujourd'hui, en 2018, le monde entier est au courant; les comités Nobel enquêtent).
LA MISE A MORT DES NATIONS SAVOYARDES ET NICOISES :
Extrait de l’article publié par Bob Lenissart dans le Ficanas enchaîné, reproduit par France Inter, l’Invention de la France.
« Le comportement actuel de la « république française » à l’égard des peuples qui sont placés sous son administration (les Basques, les Bretons, les Catalans, les Corses, les Savoisiens et autres Nissarts), cette volonté de décider pour eux et de gérer leur vie au travers du tamis de la culture francilienne, ce jacobinisme exacerbé, cette négation systématique de l’identité des « Patries Charnelles » ne datent pas d’aujourd’hui; ils étaient présents dès l’avènement de cette « république », dont l’idéologie originelle est fondamentalement TOTALITAIRE. Nous avons reçu, de la part de nos amis et frères Bretons, un texte effrayant, qui traite du génocide perpétré par la France dite ” des droits de l’homme ” en Bretagne et en Vendée, tiré du blog de Louis Mélennec, fort intéressant, qui relate les crimes commis par la jeune « république française » et qui sont, en fait, les actes fondateurs de celle-ci. Cette tare originelle, ce refus de la différence, ce mépris pour les autres cultures, a été transmise de génération en génération aux dirigeants DU PAYS OCCUPANT.”
« Je suis essentiellement Savoisien, avec tous les miens, et ne saurais jamais être autre chose ». (François de Sales).
« L’annexion de Nice fut un délit ». (Garibaldi, héros niçois). Correction : ce fut un crime.
LA MISE A MORT DE LA NATION BEARNAISE :
Qui sait – qui le croira ? -, que le petit Béarn, avant d’être englouti par la France, comme la Bretagne, l’Alsace, la Savoie et Nice, a été un authentique Etat souverain, pourvu d’un gouvernement, d’une assemblée nationale, d’une législation, d’une justice propres ? Les recherches historiques de Louis Mélennec, ancien enseignant des facultés, avec bien d’autres travaux aujourd’hui nombreux, ont révélé aux milieux historiques et politiques incrédules, voire hostiles, que la France n’est pas UNE et INDIVISIBLE, comme on l’a enseigné dans les écoles jusqu`à ces dernières années, mais un conglomérat de provinces et d’authentiques nations, réunies par le forceps et le marteau, par un pouvoir parisien férocement jacobin, décidé à ranger toutes et tous sous les mêmes règles impératives, sous prétexte d’égalité, celle-ci n’étant pas une loi naturelle, loin s’en faut. Pas davantage que la liberté et la fraternité.
En 1789, la nation béarnaise a au moins mille ans d’existence. Férocement attachés à leur identité, les Béarnais – pas plus que les Bretons ou les Basques -, ne veulent en aucun cas devenir des Français, ce qu’ils ne sont pas, la France étant pour eux un pays résolument étranger et ennemi. Ils sont fiers d’être ce qu’ils sont, ils ont vécu ensemble une belle histoire. De quel droit les détruire ? La France des droits de l’homme a su organiser des plébiscites, mais n’a jamais consulté les populations sur leur sort. L’histoire du Béarn est scotomisée par Paris, et remplacée dans les écoles par une roman national unique, celui de la France castratrice.
Voici ce que fut capable de dire aux Français le syndic des Etats de Béarn au 17ème siècle, et jugez combien ils détestaient la France, pays étranger, qui tentait avec obstination de s’emparer depuis des siècles du pays Béarnais Souverain, comme elle le fit par les invasions de la Bretagne en 1491, puis par l’annexion honteuse de 1532 :
» Cette petite nation de Béarn, cette poignée de gens … vous regardent, Français, d’un visage assuré, vous font la nique, et se maintiennent en terre souveraine, séparés de votre royaume, lèvent la crête, élèvent leurs sourcils, haussent leur corps et sortent des flancs de leur mère avec cette devise en leur front : LA LIBERTE OU LA MORT ! »
Ne croirait-on pas entendre en écho la devise de la Bretagne, de l’autre côté de « l’hexagone », qui reste le cri de ralliement de la jeunesse bretonne d’aujourd’hui - mais non pas celle des députeuses ni des députés :
« Plutôt la mort que la souillure ! »
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On dit que les bretons sont un peuple imaginatif. A ce degré, toutefois, on se pince : une association bretonne vient d'imaginer une procédure inédite : cinq siècles d'esclavage, que propose-t-on ? Aller à bicyclette, à travers la belle campagne française, présenter «humblement» ses supplications - comme en 1532, selon la version officielle française, qui est fausse, on le sait maintenant - dans la capitale du pays voisin. A bicyclette ! Il y en aura des pleines valises ! On s'interroge : fléchira-t-on un genou en terre, ou les deux ?
J'ai HONTE. Ils n'ont pas encore compris que nous sommes chez nous à Nantes.
Pourquoi pas en pédalos, cela ferait tellement plaisir à M. Mélenchon, grand ami de la Bretagne !
Heureusement, nous avons des héros : les députés et les sénateurs. Ils se taisent : ne riez pas, ils sont comme les moines de la Trappe : de grands méditatifs. Mais si vous soulevez le capot de leur cerveau, vous serez saisis de vertige !
Photographes ! Soyez prêts à immortaliser ce moment exceptionnel, digne de nos rois Nominoé, Erispoé, Salomon et autres. et n'oubliez pas de convoquer les mânes de notre Duchesse ! Et M. Poignant, qui croira avoir la berlue ! Car il a des visions : il a vu, de ses yeux vu, la bonne duchesse, morte en 1514, sortir de son tombeau pour signer avec la France un traité d'union .... en 1532 ! prière de garder votre sérieux : comme M. Le drian, il est agrégé en histoire : tout ce qu'il y a de sérieux !!!!
La France pourra continuer pendant de siècles à nier notre identité, refuser l’enseignement et l’officialisation de notre langue, refuser l’enseignement de notre histoire, refuser toute possibilité pour les Bretons d'administrer et de gérer leur pays elle ne parviendra jamais à empêcher quiconque d'avoir conscience d'être Breton et de ne pas se sentir français.