Aéroports de Paris : c’est désormais au peuple de s’exprimer !

Communiqué de presse publié le 10/04/19 21:43 dans par pour Le blog de paul Molac
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Communiqué de presse – 10.04.2019

Aéroports de Paris : c’est désormais au peuple de s’exprimer !

 

Avec 218 députés et sénateurs, j’ai apporté mon soutien à la proposition de loi référendaire visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris, et ainsi rendre impossible privatisation de la société Aéroports de Paris (ADP).

 

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à estimer que la privatisation des autoroutes en 2007 voulue par le Premier Ministre Dominique de Villepin était une erreur stratégique pour la France, y compris son ancien directeur de cabinet qui n’est autre que l’actuel Ministre de l’Economie Bruno Le Maire, principal défenseur actuellement de la privatisation d’ADP !

 

Les sociétés d’autoroutes réalisent aujourd’hui un bénéfice de 20%, ce qui est exceptionnel, et qui constitue un manque à gagner significatif pour l’Etat.

 

Nos concitoyens sont soucieux de ne pas brader le patrimoine national qui permet à notre pays de générer de précieuses recettes. C’est pourquoi je refuse que les citoyens soient lésés une deuxième fois en dix ans.

 

Nous attendons désormais la décision du Conseil constitutionnel à propos de la recevabilité de cette proposition de loi référendaire. Dans le cas où cette dernière serait validée, ce pourrait être la première fois qu’un référendum d’initiative partagée voit le jour, et que les citoyens puissent s’exprimer. La collecte de 4,5 Millions de signature serait alors un défi immense pour notre société. Mais le grand débat nous a montré que les citoyens souhaitaient davantage être associés à la prise de décision. Il faut désormais laisser le peuple s’exprimer.

 

 

Paul MOLAC

Député du Morbihan

Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac


Vos commentaires :
Dimanche 5 mai 2024
La privatisation des monopoles naturels (routes, aéroports, aéroports, ports, ...) n'est pas une bonne pratique. Les «Partenariats Public - Privé» (PPP) dont le projet d'aéroport à NDDL fut un exemple, non plus.
Car le diable se cache dans les détails, face aux armées de juristes et d'avocats des transnationales, les pouvoirs publics sont systématiquement trop peu ou mal conseillés et le contrôle à effectuer en cours de contrat trop peu ou mal opéré. En revanche, la concurrence doit s'effectuer entre les entreprises pour l'optimisation des équipements publics après paiement de redevances et impôts.
Mais pour se donner des allures de grands investisseurs auprès des électeurs, les gouvernements des Etats endettés très au delà du raisonnable utilisent de savants montages financiers contraires aux grands principes - n'emprunter que pour des investissements productifs - et à l'intérêt des contribuables.
AV
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