Communiqué de presse, mardi 26 février 2019, 17 h.
Le projet est très attendu par de nombreux riverains et commerçants du quartier
Le Département de Loire-Atlantique a appris qu’un recours avait été déposé contre le permis de construire du projet de rénovation du musée Dobrée, à Nantes.
Malgré un projet totalement différent du projet abandonné en 2012, les mêmes plaignants qui s’étaient déjà opposés à la rénovation du musée Dobrée par le passé sont de nouveau à l’origine de cette action. Le Département de Loire-Atlantique s’en remet à présent à la justice quant aux suites qui seront éventuellement données à leur recours.
Le Département rappelle le travail de concertation mené ces derniers mois autour du nouveau projet de rénovation du musée Dobrée, qui prévoit un espace permanent d’exposition dans le Palais Dobrée, complété par un espace d’expositions temporaires dans le Manoir de la Touche, ainsi qu’un jardin fortement revégétalisé, en libre accès et avec des jeux pour les enfants.
Ce projet de renouveau du musée et de ses jardins est ainsi très attendu par de nombreux riverains et commerçants du quartier. Il permettra de répondre à la nécessité de préserver ce patrimoine public.
Dans l’immédiat, le Département de la Loire-Atlantique entend poursuivre le travail entrepris pour pouvoir rouvrir le Musée Dobrée dès la fin 2021.
■Ouest France :
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Cette fois, ce sont les idées avancées par l’atelier Novembre qui sont loin de convaincre. Pire, elles sont « illégales et comportent des vices » , avance maître Pierre Lefevre, l’avocat de l’association. Notamment parce que le projet de « démolir la façade ouest de manoir Jean V, ne respecterait pas l’unité du bâti, contrevenant ainsi aux règles du plan local d’urbanisme (PLU), qui s’attache à défendre le patrimoine » .
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Legs au département
Autres griefs : « les mouvements de terrains prévus », « la privatisation d’une partie des espaces verts » et « la minéralisation excessive », sont également pointés du doigt par Guillaume Turlan, le président de l’association. « Tout cela ne respecte pas le legs de Thomas Dobrée. En le léguant au Département, le 8 août 1894, il avait expressément demandé qu’il n’y ait pas de construction qui ne soit pas dans le style du bâtiment. Quant aux jardins, il souhaitait qu’ils conservent un style irlandais. »
N'est-ce pas un paradoxe dans un pays qui a fait tant pour détruire les identités locales et supprimer ce patrimoine immatériel que sont les langues «régionales».
Tous les jours il y a des attaques sur notre patrimoine par les élus de la République.
Quoi de mieux que les peuples «régionaux» pour sauvegarder les bâtiments de leur histoire et environnement où ils vivent depuis toujours.