Lors de l’étude d’un amendement sur le projet de loi pour une école de la confiance visant à rendre obligatoire la prise en charge du forfait scolaire lorsqu’un enfant doit se rendre dans une autre commune lorsqu’il veut apprendre une langue régionale, le député Paul Molac a fait infléchir la position du ministre.
Au préalable défavorable à l’amendement, le ministre s’est, à la suite d’une suspension de séance durant laquelle il a échangé avec les députés, finalement engagé à respecter au Sénat l’accord conclu vendredi 8 février à Rennes entre Edouard Philippe et la région Bretagne sur ce sujet, sous couvert d’une validation préalable de la Conférence territoriale de l’action publique.
Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac
■Le problème c'est qu'en Bretagne nous avons pratiquement 40 députés et qu'il n'y a en a qu'un seul à se mouiller suffisamment pour défendre les intérêts de Bretons.
Donc 1 député sur 40, c'est un bon indicateur du niveau de représentation du peuple breton au sein de la République. C'est aussi un bon indicateur du niveau réel de la Démocratie bretonne...
Même le mouvement breton a très peu communiqué sur cette histoire de forfait scolaire, ce qui démontre le peu d'échange au sein même du mouvement breton et son incapacité actuelle à palier au manque de représentation de nos députés...
Si j'ai bien compris : le forfait scolaire est un budget versé par l'état aux municipalités pour financer la scolarité des enfants du primaire de la commune (en grand partie : coûts d'entretien des locaux et personnel non enseignants).
Actuellement, si les parents scolarises leurs enfants hors écoles communales pour leur permettre l'enseignement de la langue et de la culture bretonne, les municipalités sont réticentes mais procèdent néanmoins au versement pour les écoles bilingues.
Mais si l'école est immersive (Diwan), les textes de loi étant flous les municipalités indélicates (la majorité) n'effectuent pas ce versement, souvent sous l'impulsion idéologique de conseillers municipaux favorables au suprématisme républicain autour de la langue et de la culture française.
Du fait, les municipalités bretonnes gardent pour elles-même des financements destinés à la scolarisation d'enfants.
Donc, nous avons des élus, des municipalités bretonnes, qui DÉTOURNENT les financements scolaires d'enfants de 2 à 10 ans.... (bel humanisme...).
Voilà la réalité de la Bretagne actuelle, prétendument ''ouverte sur le monde''....!
Où dans le monde ailleurs qu'en Bretagne, les municipalités détournent l'argent des enfants au titre qu'ils apprennent leur langue culturelle? Qui plus est au titre d'un suprématisme importé...
Ce sujet des forfaits scolaires est représentatif de la Bretagne telle qu'elle est réellement aujourd'hui....
Si la République a des tords indiscutables, ils restent inférieurs à la faute morale provenant de citoyens bretons...!
Un difenner efedus eus ar yezh eo Pol Molac. Trugarez vraz dezhañ evit e labour.