BREXIT DUR ?

Reportage publié le 4/02/19 18:08 dans Territoire par Philippe Biet pour Biet
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Vincent Lagoguey et martin Meyrier

BREXIT DUR ?

Se préparer à une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne. C'est le dilemne qui risque de devenir une réalité le 29 mars prochain. Les services de l'État, du Conseil régional et la CCI Bretagne se préparent à cette éventualité. A partir du mercredi 6 février, le 0 800 800 106 sera à la disposition des 600 PME bretonnes concernées.

Martin Meyryer est vice-président du Conseil régional " Pour la session pleinière de la fin de cette semaine, le budget primitif prévoit notamment des investissements de 1,8 M€ à Roscoff et 1 M€ à St Malo. Le port de Brest est déjà équipé pour réceptionner des produits en provenance de pays tiers "

Vincent Lagoguey, sous-préfet de t Malo " Le sujet n'est pas mineur, il concerne différents services : Finances, Douanes, Agriculture... avec de nouvelles formalités "

Vincent Chamaret " Sur le site bretagnecommerceinternational.com , les entrepreneurs peuvent accéder à un ensemble d'informations sur le Brexit et les outils mis à leur disposition afin de réduire l'impact de ce changement sur leurs activités "

Dans un but de proximité, les locaux des Chambres de Commerce et d'Industrie vont accueillir des réunions : Vannes, 26 février, Brest, 26 février, Lannion, 1er mars, Lorient, 6 mars, Quimper, 7 mars, St Malo, 7 mars, St Brieuc, 8 mars, afin de revenir sur les fondamentaux du commerce international et leur application dans le cadre du Brexit.

En Irlande, les services du tourisme ont voté un budget de 5 M€ pour les évaluations du risque et la diversification hors Royaume-Uni. Fin 2018, le gouvernement britannique a évalué l'impact d'un no deal sur l'activité : - 12% pour l'industrie manufacturière, -11% agro-industrie, - 9% services financiers...


Vos commentaires :
Samedi 20 avril 2024
Certes, l'UE va tout droit vers un «No Deal» et ses ennemis se frottent les mains. Ce serait évidemment un Brexit «dur» aux très mauvaises conséquences pour tous et surtout pour les Britanniques. Agir pour limiter les dégâts pour tous est la bonne action du moment.
Ensuite, le UK aura temps de méditer sur sa bévue historique et ses ambiguïtés. D'une part, suite à une promesse électorale Travailliste, peu après son adhésion à la CEE de l'époque, les Britanniques votèrent «Pour» le «Remain. D'autre part, suite à une promesse électoraliste Conservatrice, ils votèrent »Pour« le Brexit. Ce jour là, ils auraient sans doute mieux fait de refuser les incantations et les promesses fumeuses !
On saura certainement un jour quels intérêts puissants et anti UE déclarés conduisirent tout un peuple à la si grande civilisation à se lancer dans une telle erreur historique.
Mais »
la fin de l'histoire« n'est heureusement pas en vue. D'une part, l'UE et l' € vont certainement se renforcer de plus en plus et feront que les Britanniques ordinaires souhaiteront réintégrer l'UE. D'autre part, tout laisse penser que ni le UK ni Londres n'auront une quelconque ressemblance avec d'hypothétiques Singapour sur Channel ou sur Tames.
Au total, après cette expérience si négative et même si humiliante, il faut prévoir que, assez prochainement, les Britanniques voteront pour un Parlement qui soutiendra un gouvernement Pro UE. Bien vite, il entreprendra des négociations pour la réintégration du UK dans l'UE et l'adhésion à son nouvel »
acquis communautaire" très renforcé et affirmé sur la scène mondiale.
AV
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