La plateforme pour la Bretagne appelant à la Constitution d'un statut particulier permis par l'article 72-1 de la Constitution vient d'être adoptée à la quasi-unanimité ce samedi 12 janvier 2019. Voir ce texte joint en PDF au bas de cet article.
Une dynamique est lancée qui risque de faire date. Une source d'espérance dans une période marquée par le renoncement et la résignation. Il ne tient qu'à nous d'exiger ce qui est permis par la Constitution .
Paris comme la métropole lyonnaise ont su s'octroyer le statut particulier adapté à leurs intérêts, et nous Bretons, resterions les bras ballants, englués dans les errements d'une décentralisation et de son droit à la différenciation qui ne veulent plus rien dire ?
La décentralisation française est en échec. Il ne s'agit que d'un artifice pour faire croire que le système en place est démocratique. D'ailleurs , la technocratie parisienne n'en veut pas. Même les annonces du président de la république ne sont suivies d'aucun effet et les plus hautes autorités politiques bretonnes en sont réduites à du verbiage sur le droit à la différenciation (voir le discours sidérant du Président de la région Bretagne abp 11 1 2019)
Il ne tient qu'à nous de relever la tête et d'exiger notre dû. Le statut particulier est l'unique voie légale permettant de sauver nos langues et de réunifier la Bretagne via un referendum en Loire Atlantique.
Le statut particulier doit devenir l'exigence première de tous les Bretons soucieux de l'émancipation de leur peuple et de leur territoire. La plateforme doit être signée, à présent, et dans les meilleurs délais (quinze jours envisagé) par toute structure désireuse de défendre la Bretagne dans ce monde incertain. A titre individuel, il est possible de s'emparer de la démarche en s'inscrivant sur le site de Ar falz/skol Vreizh.
Alors que le système France s'abîme au mur de ses contradictions, la Bretagne doit retrouver une voix forte pour parler en son nom. Il est temps de sortir par le haut du cadre étouffant qui nous est imparti et du système où se perdent nos énergies. La meilleure manière de s'émanciper est d'exiger avec force de pouvoir décider des choses qui nous concernent au premier chef.
Assez du double discours, des mensonges et des belles promesses décentralisatrices, prenons nos affaires en main !
La dynamique est lancée. Le projet Bretagne est à écrire. Libre à chacun de s'inscrire dans les groupes de travail thématiques mis en ligne sur le site de d'Ar Falz/skol vreizh pour lui donner ses contours.
L'émancipation n'est jamais qu'une volonté de surmonter les obstacles. L'avons-nous ?
■Concernant la plateforme lancée, il y a un élément qui attire un peu mon attention : un statut pour la Bretagne est semble t-il conditionné au préalable à la réunification. C'est une erreur à mon sens, d'une part car je ne vois pas en quoi un statut particulier ne serait pas possible avec le périmètre actuel (ce serait peut-être même moins difficile), mais en plus cela ne va pas inciter plus les jacobins à réunifier la Bretagne (!)
La question de la réunification est une problématique à part qui n'a en rien à interférer sur les pouvoirs, les modes d'élection, le statut de la langue bretonne etc
Concernant la plateforme lancée, il y a un élément qui attire un peu mon attention : un statut pour la Bretagne est semble t-il conditionné au préalable à la réunification. C'est une erreur à mon sens, d'une part car je ne vois pas en quoi un statut particulier ne serait pas possible avec le périmètre actuel (ce serait peut-être même moins difficile), mais en plus cela ne va pas inciter plus les jacobins à réunifier la Bretagne (!)
La question de la réunification est une problématique à part qui n'a en rien à interférer sur les pouvoirs, les modes d'élection, le statut de la langue bretonne etc
J'ai l'habitude de commenter les articles en rappelant l'absolu nécessite d'avoir la Réunification des 5 départements bretons* avant toutes revendications bretonnes
et de remarquer lorsque des intervenants bretons «oublient» de le dire et redire quant-ils proposent un programme d'avenir, quelques soit le sujet :
- sauvegarde des 2 langues de Bretagne : Brezhoneg et Gallo parlés dans toute la Bretagne de Ouessant à Clisson, même à Rennes :-).
- Récupération de nos droits et libertés perdues ...
- Aménagement du territoire ...
Rien ne se fera avec la seule B4 c'est d'ailleurs pour cela que l'État français ne veut pas réviser cette limite administrative.
* Bretagne historique : 44+35+22+56+29 = notre avenir.
Merci d'enfoncer le clou au plus profond des têtes des gens qui vous lisent pour qu'ils s’aperçoivent des réalités de notre région-provinces.
bien à vous
un nantais.
Bertrand Luçon dans son ouvrage : Noms de lieux Bretons du Pays Nantais (*) répertorie plus de 4000 toponymes en Breton et pense qu’il y en a plus de 6000 n’ayant pas eu la possibilité de tout répertorié. ainsi que dans un reportage TV (du pays Breton) - «Nantes cité principale de Bretagne» dénommée ainsi dans le traité de Nantes de 1499.
(1) l'article de Ouest France :
Voir le site
(*) Éditions Yorann Embanner
Voir le site
Néanmoins, je m'étonne de voir que tous les partis politiques de Bretagne ne sont pas présents (pas invités?) comme s'il s'agissait d'un énième ''club'' des ''progressistes''... une idéologie en fin de vie qui a pour fondement le concept qu'il est possible de "formater/éduquer'' les peuples aux idées d'une minorité oligarchique seul autorisé à penser... le fameux ''progrès'' en question... Une manière de voir le peuple, les gens et la vie tellement contraire à l’esprit breton...
Et cela d'autant que le Parti Communiste est présent, un parti politique qui en Bretagne a le sang de nombre de nos concitoyens sur les mains (à commencer par un prêtre exécuté pour avoir dénoncé un crime de guerre en Pologne) sans devoir étendre l'argument au niveau mondial où il devient sidérant par la dimension de l'horreur que ce courant politique a engendré...
La Démocratie, c'est TOUS les citoyens... à commencer par ceux qui n’adhèrent pas à des partis politiques ayant dans leur histoire des crimes sur les mains et que l'histoire longue a déjà définitivement condamné...
Car qu'on le souhaite ou pas, oui, il faudra un rapport de force majeur pour que la Démocratie revienne en Bretagne... Ce qui s'est passé en Catalogne et les actions violentes de l'Etat autour des GJ nous démontrant dramatiquement le niveau de conviction auquel il faudra que la Bretagne parvienne pour avancer...
Il va nous falloir des tonnes de Démocrates... et certainement pas des Progressistes...!
Ah que j'aimerai lire ce que les historiens de la Bretagne qui seront nos arrières petits enfants écriront dans 1 siècle concernant la période actuelle...!
Ça risque d'être acerbe...!
la raison suffisante est que les français reconnaissent par leur chef d'État, Louis XII, que «Nantes est la Cité principale de Bretagne» dans un traité international. Signé par l'autre Chef d'État, Anne, souveraine de Bretagne, au Château de Nantes. Elle montre ainsi clairement aux français que c'est elle qui décide, qui a la main et impose ses conditions. Les 2 chefs d'États sont sur un pied d'égalité et pour bien le montrer elle n'acceptera de se faire couronner à Paris que plusieurs années plus tard.
Aucun mot concernant Rennes qui n'est qu'une petite ville bourgeoise, alors que Nantes est la capitale économique et le poumon commerciale de Bretagne (depuis presque 1000 ans), ce que Rennes n'est pas. Même St Malo est plus importante au niveau économique que la bourgade administrative qu'est Rennes.
Ce n'est pas les quelques 200 ans sous régime colonial français qui changerons l'Histoire, espérons le, ni le droit international qui reconnaît les frontières des peuples premiers occupés ou sans États.
Cette plateforme est une excellente initiative au demeurant.
Pourquoi la Bretagne devrait vouloir s'attacher à une Constitution non démocratique, du pays d'à coté, n'est-ce pas se rendre esclaves ? qu'est-ce qu'un élu ? qui est le Maître ? le peuple ou Sa Majesté ?
... Notre IMPUISSANCE politique elle est programmée, il y a un endroit ou il est écrit que le(s) Peuple(s) de l'Hexagone n’a aucune puissance : C'EST LA CONSTITUTION (française) de la République (1)
Le problème c’est que tout le monde s’en fout, nous nous foutons de la Constitution, alors c’est Bien fait pour nous, c’est pas de la faute des affreux qui nous dirigent.
C’est de NOTRE FAUTE à nous de ne pas écrire notre Constitution dans laquelle nous prévoirions notre puissance (celle du Peuple d’en bas, les gueux et autres moutons)
- Le referendum d’initiative populaire (ou RIC)
- l’impossibilité de se présenter pour ceux qui ont été condamnés ..etc
Notre impuissance tient à notre démission du PROCESSUS constituant, et tant qu’on bavarde sur ce que font les représentant politique, les élus, qui sont les représentants des riches, on passe a coté de la cause de notre problème, en recentrant la réflexion sur LA CAUSE de notre problème on arrive a retrouver une solution
(extrait de l'interview d'E. Chouard, diplômé de droit et économiste, dans l'émission de Frédéric taddéï «La rentrée la plus catastrophique de la Ve République ? - 3/4» Émission, Ce soir ou jamais, le 5 septembre 2014
Voir le site
(1) la République Française « c’est un régime à part » Anne Levade (constitutionnaliste) selon elle, la République Française « c’est un régime à part » qui n’est pas vraiment parlementaire (il en a seulement le goût), « c’est un régime présidentiel » ou le peuple élit un Monarque (avec des députés godillots). « Il y a un excès de pouvoir de la fonction présidentielle » Jean Garrigues, Historien (émission LCP , documentaire sur la Ve Constitution française et débat)
«parce qu'il est compliqué et on peut le croire de réécrire une constitution»
Absolument pas...
La constitution japonais aurait été en grande partie écrite par un groupe de jeunes officiers américains auxquels le Général Mac Arthur avait donné (de mémoire) 3 à 4 semaines pour l'écrire... Elle est considéré comme l'une des meilleurs constitutions au monde...
Plus proche de nous, le Parti Républicain Catalan (centre gauche) a écrit la constitution catalane qui est un bel exemple en la matière pour ceux qui l'on lu... S'inspirer de la constitution catalane ne serait pas mauvais en soit, tant les Catalans disposent de valeurs communes avec les Bretons...
(Pour mémoire, bien qu'écrite par un parti de centre gauche tous les partis catalans ont adopté le texte en reconnaissant sa valeur intrinsèque, pas écrite pour l'autosatisfaction nombriliste des progressistes mais pour représenter l'ensemble des citoyens catalans.. une attitude démocratique responsable bien éloigné de ce qu'est devenu aujourd'hui le débat politique en Bretagne).
La constitution catalane est disponible sur internet, au pire en s'adressant à la délégation du gvt catalan à Paris qui se feront une joie de communiquer le texte.
Mais nous sommes en 2019, les peuples de France et de Bretagne semblent avoir atteint les limites de ce qu’ils pouvaient supporter socialement, économiquement « sociétalement » et politiquement ! Ça tangue de haut en bas dans le building France… L’opportunité, évaluée, supputée, pesée et enfin décidée avec prudence par les « mous du genou » du Mouvement immobile de Bretagne, aléa jacta est, ils se sont tous jetés à l’eau ! En criant aïeyayaïe !
Mais voilà le premier émoi passé, je me suis dit : Le 1er lieutenant macronien, après avoir été hollandais, Le Drian vient en Bretagne promettre « au Pays » un lendemain progressiste nouveau. En faisant miroiter un nouvel horizon, fuyant cependant après tant de promesses progressistes précédentes qui ne furent que « formica » sur vieilles surfaces, sinon de simples arguties électorales.
Le vent tourne donc entre les jambes de la Tour Eiffel ! Serait-il plus que temps pour le premier lieutenant d’armer et de gréer sa goélette « Mon Avenir » ? Et de redevenir petit capitaine en Bretagne sur un vieux gréement …de croisière ?
Il y a peu il est donc « revenu » en Bretagne avec un projet ayant pour nom : « Les progressistes pour la Bretagne » un truc dans ce goût-là, puis s’en est retourné assez vite à Paris. Quelques semaines après cette plateforme émerge de l’Océan d’inactions, ou d’actions pas à la hauteur des enjeux promis et sans succès remportés si vous préférez ! Sinon quelques postes d’élus sans auréoles.
Comme partout en France plus personne ne croit à la parole politique/politicienne. Il m’est difficile de croire, lorsque que je regarde les protagonistes de la Grande Alliance qu’il n’y a pas un lien entre cette démarche de Le Drian, et l’émergence de cette plateforme ! Et quels projets réels les animent ? Au-delà des écrits et des mots ?
La plupart de toutes ces « organisations et associations » ont été pendant tant de décennies des éléments plus qu’actifs au bénéfice des diverses unions électorales de gauche et de droite françaises en Bretagne. Elles, plutôt les hommes et les femmes ambitieux, se sont peut-être illusionnées (mais j’en doute beaucoup) sur ce qu’elles allaient apporter à la Bretagne. Mais elles ont poursuivi, assisté, jusqu’à aujourd’hui, avec les certitudes ( ?) des sachant( ?), avec fidélité les œuvres de leurs alliés de Paris. La fidélité du charbonnier.
Dubitatif je suis. Et suis-je encore aujourd’hui en 2019, comme en 1981 obligé de me dire, de me demander : Est-ce-que ça peut marcher ? Et aussi : Une telle alliance(?), une possibilité réelle malgré toutes leurs divergences passées ? Leurs refus permanents de s’unir pour l’intérêt seul de la Bretagne et des Bretons ? Attitudes qui depuis aussi loin que je m’en souvienne, près de 60 années, n’ont jamais pu créer une union…nationale !
Je n’ai aucune certitude que cela soit bénéfique pour les Bretons. Tout changer pour que rien ne change ? Je n’aime pas que cette alliance ne pense qu’à poser leurs questions, comme s’ils demandaient des comptes à des « élus de Bretagne» parisiens, que beaucoup ont soutenus, de façon militante et par leurs votes !
Je ne veux plus seulement y croire…Cette plateforme ne peut être qu'un renouveau et une sérieuse évolution des attitudes politiques «bretonnes» ...Sinon RIEN !
L'absence ou le silence de certaines organisations bretonnes ?oui,c'est bizarre!
Signeront elles la plate forme,qui pourrait servir pour préparer les élections municipales,de mars 2020.
Concrètement je ne vois pas encore d'actions concrètes sur le terrain en Bretagne, alors que sur St Nazer la réflexion pour un débat public- Pétition bretonne de LA et RIC -avance et,j'espère qu'une date soit fixée sous peu.
Il faut aussi que l'organisation de la constitution d'un Parlement Breton Populaire soit lançé en s'inspirant de ce qui existe et qui doit être amplifié.
Propositions:
4 élus bretons ( 2F,2H) par Bro/Pays.Maillage territorial égalitaire à faire
Date d'élection en Juin ou Octobre 2019.
Les signataires de la Plate formes sont capables d'organiser cette élection
Un code d'honneur des candidats et élus doit être ellaboré pour éviter les ralliements, aux organisations qui nous combattent sur le plan du respect des droits des peuples Bretons,basque,Corses,Alsaciens,...
On n' a pas à attendre.
Aujourd'hui ,la mobilisation ,la réflexion des bretons, est aussi sur le plan social,la démocratie,l'implication des électeurs pacifiquement,mais en ne voulant plus dépendre de la techno structure parisienne relayée en Bretagne par ceux qui veulent des petits honneurs,aller à la soupe,...et trahir ....en fin de compte.
2 - Avoir un statue particulier pour la B4, c'est condamner le 44 à la séparation.
3 - Le rapport territoire-langue est là pour rappeler que les 5 départements bretons ont des liens entres eux et surtout qu'une langue se parle sur un territoire culturel précis qui pour notre cas s'étend bien sur la Bretagne Historique (pour nos 2 langues).
Alors que les 5 départements des PDL n'ont aucun lien culturel et que la langue régionale des PDL c'est .... le Breton ! ;-)
4 - De toutes façon les forces «républicaines» sont à la manœuvre pour ne pas nous laissez décider et nous imposer le grand-ouest. Plus de région bretagne B4 comme cela vous aussi vous vous apercevrez que vous n'êtes pas en Bretagne comme ceux du 44.
J'ai dit : imaginons. Mais au fond, tout comme et bien après les Etats-Unis fraîchement décolonisés en 1787, la Suisse en 1848, l’Allemagne post-nazie en1949, l’Espagne après Franco en 1978 ou la Belgique en 1994 etc…
Nous pourrions sans doute alors, de concert, inscrire de bon coeur les droits qui nous sont dus dans le cadre alors plus ouvert de la nouvelle architecture politique.
Cette perspective n’étant encore ni nettement en vue, ni relayée par des courants hexagonaux crédibles, nous nous trouvons dans la nécessité de prévoir un plan B breton (qui, vues les circonstances, s’apparente plutôt à un plan A) satisfaisant aux possibilités offertes actuellement : le “statut particulier”. Nelle Calédonie, Corse (et nous dit-on : Paris et Lyon !) en profitent déjà ...
Comme beaucoup d’entre nous, ayant une conception “gradualiste” de l’émancipation bretonne, je n’attends pas une fin de l’histoire dans un hypothétique “Grand Soir” libératoire, mettant définitivement fin à tous nos soucis, un peu à l’image des Brexiters durs anglais, tellement obnubilés par la rupture qu’ils se jettent tête baissée dans l’inconnu et tant pis pour la suite !
Je souscris donc au principe de la présente plateforme qui expose bien nos problèmes et précise les moyens politiques nécessaires pour les résoudre dans le cadre du droit en place. Et ce, d’autant plus que je prêche régulièrement pour une telle issue depuis le camouflet de la régionalisation ratée de 2014/15.
Bien sûr, si j'adhère au principe de réunification indissociable, j’irais volontiers plus loin ici et là et je souhaiterais par exemple une véritable autonomie fiscale et financière, nerf de la guerre assurant universellement la réalité d’un pouvoir statutaire.
Bien sûr, comme tout un chacun je me pose des questions quant à la gestion de cette initiative due à des cultureux semble-t-il, alors qu’on attendait plutôt les politiques. Bien qu’à la réflexion ces derniers se montrent en effet plus souvent chatouilleux sur le périmètre des différences que sur celui de similitudes.
Mais une plateforme est faite pour s’ouvrir à un large éventail de sympathisants et non à une étroite coterie d’initiés vétillards. Et surtout fallait-il encore se mettre en mouvement de fait, et c’est ce que cette initiative a le grand mérite d'engager, l’essentiel étant concentré dans le manifeste pour nous sortir de l’asphyxie démocratique, la régression économique et la dépersonnalisation culturelle et linguistique où nous nous trouvons.
C'est que le mot a été prononcé plusieurs fois.... et connaissant relativement bien le mouvement breton de l’intérieur, j'ai pu constaté ce qu'était son plus grand défaut depuis plusieurs décennies et qui fait qu'il n'a jamais réussi à obtenir la confiance des citoyens sur le plan politique (pas même chez les militants culturels)...
Or sans les citoyens... est-il nécessaire de dire que rien ne se fait...!
Et ce n'est pas médire que d'affirmer que la démocratie bretonne est à un niveau dramatique... unique en Europe si l'on compare aux exemples similaires, même les Kanaks loin là-bas dans le Pacifique ont apporté à la population la preuve d'un sérieux autrement plus crédible.
Alors très honnêtement, j'espère que ce que vous dites est vrai...
Car il est temps que cela bouge...
Dans le cas de l'Alsace dernièrement, la modeste nouvelle collectivité qui fusionne Haute et Basse-Alsace dans un seul département du «Grand-Est» ne modifie aucunement les limites régionales, c'est une énième fusion de plus. Notons que la Moselle (ou du moins la Moselle germanophone) n'y est même pas associée alors qu'elle partage tout autant si ce n'est plus une histoire, une langue et une culture transfrontalière avec l'Allemagne voisine ou avec le Bas-Rhin ...l'Alsace au demeurant n'a jamais été un Etat, une Duché, un Royaume avant la provincialisation/annexion des entités germanophones diverses et variées par le Roi de France.
Toutes les lois sont modifiables et aucune autonomie, ou revendication de ce type ne s'obtient sans rapport de force, surtout avec la RF. Et quand on parle rapport de force, c'est au premier degré du terme. Bien entendu un statut spécifique pour la Région B4 n'est pas un idéal en soit, mais cela pourrait fragiliser les PdlL, ne serait-ce déjà que parce qu'un Grand-Ouest deviendrait impossible.
il ne savait pas ce qu'était le peuple, ni lui , ni d'autres.