Ce jeudi, le Conseil régional de Bretagne a voté à l'unanimité le principe d'une consultation concernant la réunification de la Bretagne.
Bretagne Réunie remercie le Conseil Régional de Bretagne pour sa délibération favorable à une consultation de ses habitants dans le cas où les habitants de Loire-Atlantique seraient consultés.
Bretagne Réunie remercie, les 21 parlementaires (voir liste si dessous), les Conseillers départementaux de Loire Atlantique, les Maires et les Conseillers municipaux des communes de Loire Atlantique qui leur ont apportés leur soutien pour que la consultation soit inscrite à l'ordre du jour de la session du 17 décembre.
Bretagne Réunie appelle tous les sympathisants de la réunification à être présents avec elle, Lundi matin 17 Décembre à 8h00, devant le Conseil Départemental, pour encourager les Conseillers Départementaux à voter OUI à une consultation populaire.
Paul Molac, député du Morbihan
Yves Daniel, député de Loire-Atlantique
Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique
Gael Le Bohec, député d'Ille-et-Vilaine
Aude Amadou, députée de Loire-Atlantique
Erwan Balanant, député du Finistère
Thierry Benoit, député d'Ille-et-Vilaine
Maryvonne Blondin, sénatrice du Finistère
Yannick Botrel, sénateur des Côtes-d'Armor
Anne-France Brunet, députée de Loire-Atlantique
Michel Canévet, sénateur du Finistère
Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère
Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor
Bruno Joncour, député des Côtes-d'Armor
Yannick Kerlogot, député des Côtes-d'Armor
Joël Labbé, sénateur du Morbihan
Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère
Jacques Le Nay, sénateur du Morbihan
Gwendal Rouillard, député du Morbihan
Michel Vaspart, sénateur des Côtes-d'Armor
Joël Guerriau, sénateur de Loire-Atlantique
■Comme quoi les jacobins défendent bien leur bout de gras, les Pays bidons (de la Loire) une histoire bi-millénaire ou l'ancêtre de johanna Rolland meurt à Roncevaux ?
C'est tout-à-fait normal s'agissant de l'assemblée d'une Région pâtissant gravement de la partition de son domaine initial et répondant en principe aux critères démocratiques tels que généralement admis.
Cependant et sans préjuger des votes à venir, je ne vois pour le moment que 21 conseillers sur 83 - un sur quatre seulement ! - se prononcer en toute clarté sur la question de fond, c'est-à-dire le retour de la Loire Atlantique dans sa Région d'origine. Que trois conseillers sur quatre gardent le secret sur leur position n'est pas un bon présage.
Région dont (on ne le répète jamais assez vu l'autisme savamment entretenu) elle fut détachée autoritairement - sans consultation des citoyens concernés - c'est-à-dire «illégalement» au regard des mêmes principes démocratiques, au point même d'être intégrée manu militari dans un ensemble régional artificiel où elle toujours maintenue arbitrairement confisquée, avec l'assentiment de tous les gouvernements en place depuis 3/4 de siècle.
Bretagne Réunie consentant à tenter le jeu des règles en place en empruntant une autre voie que la simple exigence de réparation historique - qui a toujours ma faveur et aurait dû aller de soi pour clore simplement le chapitre de cette partition imposée et jamais consentie - nous verrons jusqu'où les principes démocratiques auxquels les Bretons croient toujours peuvent aller, dans le cadre de notre structure républicaine actuelle.
Les Droits des Minorités étant constitutifs des Droits de Humains, comme le rappelait encore récemment M. de Varennes, en cas de barrage malveillant, il est clair que le recours devant la Cour Européenne concernée, reprenant le problème d'abus d'autorité à sa base, retrouvera alors toute son actualité.
Barrage, c'est-à-dire tout ce qui peut s'éloigner d'un processus démocratique de bonne foi, et dans ce cas tout sera remis sur la table, à savoir :
- l'origine historique et politique du différend, sans oublier la désinformation et la désulfuration subie par les Bretons du 44 sur trois générations impactant forcément leurs votes
- l'abus de la majorité qualifiée à 3/5 et ce pour chaque assemblée et non pour l'ensemble des trois, alors que nos élus les plus éminents se contentent d'1/4 (le Président Macron avec 26%) et parfois beaucoup moins (Maire d'Evry élu avec un peu plus de 11% des votants) et alors que le Royaume Uni quitte l'UE après un OUI au référendum recueillant 52% des voix.
- le vote de conseillers départementaux de 44 élus avec des majorités à présent effondrées (PS, LR), ce qui pose la question de leur représentativité effective à l'instant T du vote.
- le périmètre du vote incluant une Région artificiellement maintenue par le seul dynamisme du 44 et dont on comprend que ses électeurs, à commencer par sa présidente, envisageant avec réalisme comme un véritable tsunami la perte de leur moteur économique, ne peuvent raisonnablement se faire hara-kiri en votant pour le départ de celui-ci.