Fin de non recevoir pour la pétition des 100 000 pour une consultation des électeurs de Loire-Atlantique
100 000 citoyens de Loire-Atlantique ont signé ces derniers mois une pétition pour demander l'organisation d'une consultation des électeurs sur la réunification de la Bretagne.
La réponse de Philippe Grosvalet, président du Conseil départemental de Loire-Atlantique, est une fin de non-recevoir en excluant les électeurs du processus de décision.
C'est un véritable déni de démocratie opposé à la formidable mobilisation citoyenne qu'est cette pétition de plus de 100 000 signatures.
Philippe Grosvalet propose donc que ce soit les 62 Conseillers départementaux qui décident à la place de 1 million d'électeurs pour une question sur laquelle ils n'ont pourtant pas été élus en 2015.
Comment des élus peuvent-ils vouloir encore confisquer la démocratie en interdisant aux électeurs de voter sur leur avenir, alors que de plus en plus de Françaises et de Français se sentent exclus du système, et alors que les citoyens se détournent de plus en plus des urnes ?
L'actuel mouvement des gilets jaunes est révélateur d'une terrible fracture démocratique entre les citoyens et les élus.
Faut-il mettre un gilet jaune ou un bonnet rouge pour être entendu ?
Au nom des 100 000 électeurs de Loire-Atlantique qui ont signé la pétition pour choisir leur avenir régional, Bretagne Réunie demande à Philippe Grosvalet de respecter les électeurs de Loire-Atlantique et aussi les Françaises et les Français qui veulent plus de démocratie.
Bretagne Réunie demande que cette consultation soit organisée pour enclencher un processus qui permet de réconcilier les électeurs, les élus et les institutions.
■Le Breton est la plus ancienne langue d'Europe, plus de 1500 ans avant le patois de Paris, et 2500 ans avant l'article en français. pour la traduction voir ci-dessous.