Trec'h Fañch e Lez Galv Roazhon, ur c'hammed aroueziel evit anaoudegezh al liessegezh sevenadurel.
Saludiñ a ra Kevre Breizh trec'h tud Fañch o deus bet ar youl da zifenn o gwir a-enep ur velestradurezh jakobin oc'h ober fae diabeg hag en un doare dizegemerus war identelezh personel an dud, hag en tu-hont war sevenadur ar Vro.
Saludiñ a ra ivez Kevre Breizh dizalc'hted Lez Galv Roazhon, diazezet war bemp departamant Breizh, e-keñver an urzhioù roet dre ur c'helc'hlizher a-berzh minister ar Justis.
Ma ne dalv an diviz-se hiziv an deiz nemet evit anaoudegezh an “ñ”, e embann Kevre Breizh e c'hell bezañ an trec'h-se ur c'hammed bihan kentañ, met unan a-bouez evit anaoudegezh ar yezhoù hag ar sevenadurioù war zachenn ar Republik c'hall. Gervel a ra da genderc'hel a zevri da stourm evit ar gwirioù sevenadurel hag ar yezhoù e Breizh hag e lec'h all.
La victoire de Fañch à la Cour d'appel de Rennes, un pas symbolique pour la reconnaissance de la diversité culturelle
Kevre Breizh salue la victoire symbolique des parents de Fañch qui ont voulu faire reconnaître leur droit face à une administration ultrajacobine méprisant de façon arbitraire et scandaleuse l'expression de leur identité personnelle et au-delà celle de leur culture bretonne.
Kevre Breizh salue aussi l'indépendance de la Cour d'appel de Rennes qui couvre les cinq départements bretons, par rapport aux instructions d'une simple circulaire du ministère de la justice.
Si aujourd'hui, la décision de la Cour d'appel de Rennes ne concerne que la reconnaissance du “ñ”, Kevre Breizh souligne que cette victoire peut être un premier petit pas, mais un pas important pour la reconnaissance effective de la diversité des langues et des cultures sur le territoire de la République française. Elle appelle à la poursuite de l'action pour les droits culturels et linguistiques en Bretagne et ailleurs.
Ce communiqué est paru sur Kevre Breizh
■Le ñ a été accepté par l’existence dans la langue française actuelle de mots de l'ancien français ou de mots issus de langues étrangères passés dans le français/dictionnaire et utilisant toujours le ñ.... Cette décision n'a strictement rien à voir avec la langue bretonne...
=> Est-ce si difficile d'avouer que:
OUI les parents pourront officiellement écrire Fañch avec une orthographe bretonne mais uniquement parce que cette orthographe a été comprise par le tribunal comme étant une orthographe de la langue française... NON en Bretagne le droit à l'usage officiel d'une orthographe et d'une langue issue de l'identité culturelle bretonne de la personne n'a pas avancé et reste toujours discriminé...
Du fait, en Bretagne il existe une politique officielle de discrimination... (et peu importe que cela vienne de la République ou pas, dans la réalité cette discrimination se passe chez nous et en notre nom...)
A propos, j'ai trouvé mention aujourd'hui d'un certain Laurent Nuñez :
Fonctions
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur
En fonction depuis le 16 octobre 2018
Laurent Nuñez, né le 19 février 1964 à Bourges, est un haut fonctionnaire français. Nommé directeur général de la Sécurité intérieure le 22 juin 2017, il devient secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur le 16 octobre 2018.
(pour obtenir le ñ sur Mac : Alt-n + n)