Les pêcheurs professionnels français, et particulièrement les lorientais, laissent un répis au ministre de l’agriculture et des pêches. En effet, si l’ultimatum lancé il y a 10 jours à Lorient à la suite de la réunion des pêcheurs français a expiré hier soir, les professionnels n’ont pas encore appelé à un mouvement de grève nationale.
La délégation emmenée par Liliane Cariou, présidente du comité des pêches de Lorient, a reçu l’assurance que le minitère prendrait position sous 10 jours sur les revendications des pêcheurs. Les problèmes sont nombreux : le fond gazole, le plan de sauvetage, les commissions régionales d’audit, et le problème des quotas de pêche.
Sur ce dernier point, le ministère est dans une passe difficile, coincé entre les revendications légitimes des pêcheurs français, et le risque des amendes européennes. C’est sans doute, le point qui sera le plus difficile à négocier. Pour les autres demandes, les représentants de l’Etat, Damien Cazé, directeur des pêches, et Michel Peltier, conseiller du ministre, ont confirmé les promesses de Dominique Bussereau, notamment concernant la continuité entre les fonds gazole et le plan de sauvetage.
Pour l’heure, les représentants de comités de pêches doivent rendre compte aux pêcheurs des avancées du dossier. Même si aucun mouvement n’aura lieu pour le moment, les professionnels restent vigilant, mais optimistes, jusqu’au 25 septembre.
JPT / SJ /ABP
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